Bartholomäus Bruyn l'Ancien (Allemand, v.1493-1555) Ste Élisabeth de Hongrie donnant l'aumône, v. 1530 |
L'Eglise fait mémoire aujourd'hui de Sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231): « La reine pauvre et la reine des pauvres.»
«Le pape Grégroire IX fut le protecteur et l'ami d'Élisabeth. Il la rapprocha de saint François d'Assise, dont elle sut imiter les héroïques vertus; il la protégea dans son veuvage et son abandon; et quand Dieu l'eut appelée à lui, il proclama ses droits à la perpétuelle vénération des fidèles, en l'inscrivant parmi les saints.» (Montalembert)
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Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Selon une légende bien digne d'elle, un jour qu'elle descendait par un petit sentier très rude, portant dans son manteau du pain, de la viande, des oeufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari: "Voyons ce que vous portez" dit-il; et en même temps il ouvre le manteau; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs.
Parmi les malheureux, elle affectionnait surtout les lépreux; elle lavait leurs plaies et les baisait à genoux. Un jour, elle soigna et plaça dans son propre lit un enfant souillé de la lèpre; son mari, prévenu contre elle, allait se livrer à l'impatience, quand, à la place de l'enfant, il aperçut Jésus crucifié.
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« Fille du roi André II et, par alliance, duchesse de Thuringe, née à Presbourg en 1207, morte à Marbourg en 1231. Elle fut, à l’âge de quatre ans, fiancée à Louis, fils aîné du landgrave de Thuringe, Hermann Ier, et élevée dans son château de Wartbourg, au sein d’une cour chevaleresque, la plus brillante et la plus lettrée de toute l’Allemagne. Tendre et pieuse nature, Élisabeth se livra dès son enfance aux pratiques de l’ascétisme, aux mortifications, aux jeûnes, ne cessant de prier que pour aller voir les pauvres, « ses plus chers amis ».
En 1221, elle épousa son fiancé Louis IV le Charitable, qui venait de monter sur le trône de Thuringe. Ce prince, à la différence des courtisans qui raillaient la dévotion d’Élisabeth, avait toujours admiré sa vertu. Partageant la sollicitude de sa femme pour les misères du peuple, le landgrave lui laissa toute liberté de continuer ses exercices religieux; il l’aida même à fonder près de son château un hôpital de lépreux. Tout le monde connaît les poétiques légendes auxquelles donnèrent lieu plusieurs épisodes de sa charité vraiment héroïque.
Restée veuve en 1227, Élisabeth eut d’abord à souffrir des persécutions de ses beaux-frères qui, l’accusant de dissiper en aumônes les trésors de l’État, la privèrent de la régence et la chassèrent brutalement avec ses quatre enfants de la résidence souveraine. Son oncle, alors évêque de Bamberg, lui offrit un asile jusqu’au moment où on lui proposa de reprendre le pouvoir, qu’elle refusa. La duchesse vint alors, à Marbourg, revêtir l’habit du tiers ordre de Saint-François et consacra les dernières années de sa vie à des œuvres de charité; mais, sous l’influence de son confesseur Conrad de Marbourg, elle se livra à des mortifications qui abrégèrent sa vie.
Elle mourut à vingt-quatre ans. Sa canonisation fut prononcée en 1235 par Grégoire IX. Une superbe basilique fut construite à Marbourg (1235-1283) en souvenir de ses bienfaits. Les reliques de la sainte, enfermées dans un cercueil richement orné de bas-reliefs et de pierreries, y reposèrent jusqu’en 1539. À cette époque, le landgrave Philippe de Hesse les fit enlever de cette châsse, pour couper court aux actes superstitieux dont ils étaient l’objet de la part de nombreux pèlerins, et enterrer dans une partie de l’église, connue de peu de personnes. La basilique de Sainte-Élisabeth, qui est du plus style gothique, a été restaurée en 1860. »
G. Bonet-Maury, article « sainte Élisabeth de Hongrie », La grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Réalisée par une société de savants et de gens de lettres sous la direction de MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg, F.-Camille Dreyfus [et al.]. Réimpresion non datée de l'édition de 1885-1902. Paris, H. Lamirault, [191-?]. Tome quinzième (Duel-Eoetvoes), p. 842 ( http://www.agora.qc.ca/).
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O God, by whose gift Saint Elizabeth of Hungary recognized and revered Christ in the poor, grant, through her intercession, that we may serve with unfailing charity the needy and those afflicted. Through our Lord.
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Wrap-Up of Pastoral Visitation to St. Theresa d'Avila [Marionville] and St. Jacques [Embrun]
The earlier posting (November 7) on the Canonical Visitation of the parishes of Embrun and Marionville did not include photos of the Confirmation ceremonies or of the meeting with the parish representatives of Marionville.
Here are some images for the record.
St. Jacques, Embrun
The earlier posting (November 7) on the Canonical Visitation of the parishes of Embrun and Marionville did not include photos of the Confirmation ceremonies or of the meeting with the parish representatives of Marionville.
Here are some images for the record.
St. Jacques, Embrun
There is a stained glass window of St Elizabeth next to St Hubert at St Patrick's Basilica
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