Saturday, June 29, 2013

Celebrating Saint John the Baptist's Nativity with the Order of Malta



Mass with Members of the Order of Malta--Notre Dame Cathedral Basilica, Ottawa, Ontario
The Solemnity of the Nativity of St. John the Baptist--Monday, June 24, 2013

“THE LORD CALLED ME BEFORE I WAS BORN”
[Texts: Isaiah 49.1–6 [Psalm 139]; Acts 13.22–26; Luke 1.57–66, 80]



Depuis son élection comme évêque de Rome, le pape François a saisi l'imagination du monde. Il nous a appelés à aimer et à respecter les plus pauvres et les nécessiteux, par son exemple, transmis dans tous les médias du monde entier. Il nous inspire à la charité, nous rappelant que lorsque nous donnons, nous sommes enrichis. De plus, il exprime en images les messages que le pape Benoît exprimait en mots. Souvent, le pape Benoît nous a dit que notre exercice de la charité donne de la crédibilité à l'Évangile que nous proclamons.

La charité est un fruit de l'amour de Dieu.

C'est le contexte dans lequel nous nous réunissons dans notre messe aujourd'hui, pour célébrer un moment spécial dans la vie de l’Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, pour lui donner son nom complet. Car c'est maintenant neuf cent ans que le pape Pascal II, dans sa bulle Pie postulatio voluntatis, a reconnu les Chevaliers de Saint-Jean comme un ordre religieux avec la vocation de prendre soin des plus vulnérables dans la société. L'Ordre est l'un des rares établissements capables de commémorer un 900e anniversaire.

Durant le solstice d'hiver-le 25 décembre, nous célébrons la naissance du Christ, le soleil brillant né d'en haut et la vraie lumière du monde. Maintenant, au solstice d'été-le 24 juin, lorsque le cours du soleil commence à décliner, l'Église rappelle la naissance de Saint Jean Baptiste, qui témoigne de la lumière (cf. Jn 1:6-9).

Jean a proclamé : «Il faut qu'il croisse et que je diminue» (Jean 3:30). La liturgie de l'Église a appliqué ce passage à l'emplacement de ces fêtes dans le calendrier solaire.

L’appel prophétique de Jean Baptiste pour servir à la fois Israël et les nations était caché dans les desseins de Dieu. Le Créateur a décrété le destin de Jean avant sa naissance, comme Élisabeth l'a porté dans son sein («j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom»). Le psaume fait l'écho de ce motif («Mes os n'étaient pas cachés pour toi quand j'étais façonné dans le secret»).

Most Israelite names had readily understandable meanings. Parents chose such names, which they could translate into sentences, to describe the aspirations they had for their child and that child’s identity. The name ‘Zechariah’ means ‘The Lord remembers.’ ‘John’ means ‘God has been gracious’.

The angel Gabriel assigned John’s name to him when he told Zechariah that his wife would conceive and bear a son in her old age (Luke 1:13). Though Zechariah became mute and deaf (Luke 1:62) for his momentary unbelief, Elizabeth miraculously spoke the divinely appointed name. She insisted on naming her son John.

The Gospel mentions John’s birth only cursorily to focus rather on the drama of his naming and the end of Zechariah’s speechlessness. When Zechariah wrote, “His name is John,” people were amazed. Zechariah’s tongue was loosed and he praised God, uttering the Benedictus (Luke 1:68–79), which the Church prays at Lauds every morning.


The “Servant Songs” of Isaiah originally referred to an Israelite spiritual leader of the sixth century B.C. It finds resonances in the ministry of Jesus and in the career of John.

The Baptist’s words were like a sharpened arrow, piercing to the heart. As with the “Suffering Servant,” John’s labours must have seemed to him emptiness and frustration (“I have laboured in vain, I have spent my strength for nothing and vanity”). But, God reassured him, promising that “I will give you as light to the nations, that my salvation may reach to the end of the earth.”

In the passage from Acts, Peter described the closing of John’s preaching career as a selfless one. His humility led him to say this about Jesus, “What do you suppose that I am? I am not He. No, but one is coming after me; I am not worthy to untie the thong of the sandals on His feet.”

La passion de Jean pour les choses de Dieu et le règne de la justice nous interpelle encore aujourd'hui. Les membres de l'Ordre et les Canadiens français ont dans le Baptiste un modèle exemplaire et un intercesseur fidèle.

En tant que membres de l'Ordre, par amour pour le Seigneur et son Église, vous avez un merveilleux dévouement à répondre aux besoins de tant de gens et un profond désir de remercier Dieu pour tout ce qu'Il vous a donné. Vous avez été fidèles à votre charisme à travers les siècles. Votre présence et votre dévouement sans faille enrichissent l'Église.


Les francophones ont une affection particulière pour Saint Jean Baptiste depuis le Moyen Âge. Sa fête débarqua en ce continent avec les colons français. Les premières célébrations de cette fête chrétienne en Nouvelle-France auraient eu lieu dès 1606. La francophonie s’était enracinée à travers le Canada et avec elle une dévotion au Saint Jean Baptiste. En 1908, le Pape Pie X fait de Saint Jean Baptiste le patron spécifique des Canadiens français avec ces mots : «Nous avons une grande confiance dans le secours et l’intercession de ce saint que, depuis son origine, le peuple canadien n’a cessé d’honorer d’une piété toute particulière. C’est pourquoi nous voudrions que cela soit pour le plus grand bien, pour le bonheur et la prospérité de l’Église canadienne et de tous les catholiques de ce pays…Nous proclamons Saint Jean Baptiste patron spécial auprès de Dieu des fidèles Franco-canadiens...»

Depuis plus d’un siècle, la fête a servi à exprimer la présence et les aspirations collectives des Canadiens français. N’oublions pas de remettre nos aspirations aux soins de notre patron, le cousin de Jésus. Par son intercession, nous continuerons de recevoir des grâces du Dieu tout-puissant.


Photos: Paul Lauzon

Friday, June 21, 2013

The Archdiocesan Feast Day 2013 Recalling Bishop J. Vernon Fougere

I have been on the road quite a bit and haven't been able to find time for blogging, so this item is quite late, but I will try this week to catch up on my reporting every couple of days to bring followers of the Journey of a Bishop up to date.

“Lord, Increase Our Faith”: Meeting God on Our Journey
The Diocesan Feast–June 6, 2013
Cathedral Basilica of Notre Dame, Ottawa
[Texts: Genesis 28.10–22; Psalm; Acts 14.21–27; Luke 17.5–10]
__________________________________________________________


‘‘Augmente en nous la foi, Seigneur’’
Allons à la rencontre du Christ
Fête diocésaine – le 6 juin 2013
Cathédrale Notre-Dame d’Ottawa
[Textes : Genèse 28,10-22;Psaume 20(20); Actes 14, 21-27;Luc 17, 5-10]


Dear brothers and sisters in Christ,
Chers frères et sœurs dans le Christ,

Devant nous, dans le sanctuaire, il y a une statue de Jacob, connu également sous le nom d’Israël. La première lecture que nous venons d’entendre nous raconte qu’un soir il a eu un songe dans lequel il vit une ouverture dans le ciel et des anges qui montaient et descendaient une échelle dressée sur la terre et qui touchait le ciel.


Cette narration évoque une image sur laquelle nous portons une attention toute particulière alors que nous célébrons notre fête diocésaine : la porte, ou plus précisément, la porte de la foi. Cette porte, le Seigneur la dresse toujours devant nous. Il nous invite à la franchir afin d’accéder au divin. Jacob donna le nom de Béthel à cet endroit, c’est-à-dire : Maison de Dieu, chemin ou porte du ciel.


Before us in the sanctuary is a statue of Jacob, who was also known as Israel. Archbishop Gervais commissioned it for the cathedral. Tonight’s first reading recounts Jacob’s mysterious night-time vision of heaven opened and angels ascending and descending a ladder, such as the one that is featured in the sculpture.



The story picks up one of the images we are focussing on at this evening’s diocesan feast day Mass: the door, more importantly in this Year of Faith, the “door of faith.” A door that God is always setting in front of us, inviting us by our faith to cross the threshold to an encounter with the divine. Jacob called the place where he encountered God “Beth-el,” the house of God and the gate or door of heaven.

This powerful narrative is a sign of God coming to meet us. Jacob has left his father’s house to find a wife and to produce children that will ensure a future for the covenant. At that moment of horizontal, this-worldly activity, Jacob dreams of a vertical ladder rising up into heaven. Faith reaches upward to God even as it reaches forward and outward to others.

 

Jacob’s vision tells us that the angels first ascend with man’s hopes and then descend the ladder to where the path to salvation is lived. After the vision, Jacob re-enacts the angels’ upward movement of worship: “Jacob rose early in the morning, and he took the stone which he had put under his head and set it up for a pillar and poured oil on top of it.” Then he made a vow and dedicated the place as the future site of God’s house. Isn’t that what we have done with all the houses of worship in our diocese, remembering experiences of God and then creating beautiful places for further encounters with the divine?

Une porte, ou plus précisément, la porte de la foi, cette porte, le Seigneur la dresse toujours devant nous. Il nous invite à la franchir afin d’accéder au divin.

Ce récit est puissant. Il est comme un signe que Dieu vient au-devant de nous. Jacob a quitté la maison de son père pour se choisir une épouse et établir une descendance qui donnera vie à l’Alliance que le Seigneur veut établir avec son peuple. C’est à ce moment, alors qu’il s’engage dans cette activité, somme tout bien humain, que Jacob a ce songe, qu’il voit dans son rêve cette échelle qui monte vers le ciel. Dans la tradition juive et chrétienne, l’échelle de Jacob, évoque cette image de l’esprit humain qui s’élève vers Dieu. C’est une image de la foi qui nous permet de nous élever vers Dieu alors que nous nous rapprochons des autres et cherchons à créer des liens.



Jacob ne s’arrête pas là. Il reprend la route, comme nous serons invités à le faire à la fin de cette célébration. Nous avons mis de côté nos préoccupations quotidiennes pour un moment. Nous nous sommes réunis pour prier et rendre gloire à Dieu. Nous aspirons au bonheur de rencontrer Dieu face-à-face un jour dans le ciel. Mais pour le moment, nous vivons dans ce monde et c’est ici que nous devons nous engager.

L’extrait du livre des Actes des Apôtres que nous venons d’entendre, est un texte auquel nous avons eu occasion de faire référence à plusieurs reprise au cours de cette année pastorale. Les apôtres Paul et Barnabé sont envoyés en mission. Ils se sont rendus à Antioche, l’endroit où les disciples du Christ reçurent le nom de ‘chrétiens’. Le récit de leurs aventures, nous rappelle qu’une fois que nous avons connu le Seigneur Jésus, le Ressuscité et l’auteur de la vie, cela nous pousse à vouloir partager cette Bonne Nouvelle avec les autres.

 

L'Église d'Antioche a prié pour ses missionnaires. Malgré de nombreux revers, conflits, mauvais traitements et autres hasards de la route, Paul et Barnabé récoltèrent la moisson de l'œuvre que l'Esprit Saint avait produit dans le cœur des gens qu'ils ont rencontrés. Sur le chemin du retour, ils désignèrent des anciens. Leur travail consistait à rassembler ceux qui étaient venus à la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ par la parole et les sacrements afin d'établir la vie de foi. Comme on leurs avaient imposé les mains, à leur tour, ils imposèrent les mains aux autres. C'est de cette façon qu'ils conférèrent l'Esprit Saint pour l'entreprise missionnaire d'annoncer le Christ crucifié et ressuscité.

Quand ils furent de retour à Antioche, les missionnaires partagèrent leurs succès à la communauté qui fut remplie de joie et qui les accueillit chez eux. Dieu avait «ouvert la porte de la foi» aux nations, à toutes les nations de la Terre.

 

The Book of Revelation uses the image of the door several times: the door in heaven, which is open to all who call on the Lamb of God, who now stands in his triumph over sin and death.

In another passage, the door imagery is a call to conversion and trust. Our Lord says, “Behold! I stand at the door and knock; if you hear my voice and open the door, I will come in to you and eat with you and you with me” (Revelation 3.20).

In a famous painting of this scene, there was no handle on the outside of the door. The artist explained that the door of the heart can be opened only from the inside. Let’s you and I agree tonight to open our heart fully to the blessings the Lord wishes to bestow on us, beginning with His great gift of faith.

L'évangile, ce soir, se situe après quelques grands défis qu'a dû relever Jésus. Il n'est pas étonnant que les disciples l'aient supplié: « Seigneur, augmente en nous la foi! » Jésus les rassure : même un peu de foi peut produire de grandes choses. Leur foi, bien qu'elle puisse être plus petite qu'un grain de moutarde, pourrait faire en sorte qu'un sycomore, cet arbre célèbre pour son système profond de racines, puisse être arraché du sol et jeté dans la mer.

 

Jésus rappelle alors aux apôtres ce qu'est l'égoïsme. Il les invite à mettre de côté l'ambition, les rivalités et l'égocentrisme. L'un des grands ennemis de la fidélité du disciple est la quête de gloire humaine. L’antidote le plus utile est un cœur de serviteur. L'esclave, dans ce temps-là, ne devait pas s'attendre à recevoir de reconnaissances. Il savait qu’une fois qu'une tâche était terminée, une autre attendait.

De même, nous qui vivons dans l'Église en tant que serviteurs les uns des autres, nous sommes appelés à avoir sur nos lèvres ces mots : « nous sommes des serviteurs quelconques, nous n’avons fait que notre devoir. » C'est Dieu qui nous donnera la récompense.

After some strong challenges, the disciples beg Jesus, “Lord, increase our faith!” Jesus reassures them that even a little faith can do a lot. Jesus then calls the apostles on selfishness. He invites them to put aside ambition, competitiveness, and ego-centeredness. One of the great enemies of faithful discipleship is the pursuit of human glory. The humble antidote is a servant’s heart. The slave of his time would not expect accolades. He knew that once one task is completed, another awaits.

 

I invite you, in the Pastoral Year 2013–2014, to do your best, like the faith-filled servants Jesus praised, to make our parish families truly communities of welcome. That way, they will be missionary centres to those who enter the Church doors seeking an encounter with God in Christ.

Je vous invite, pour l'année pastorale 2013-2014, à faire de votre mieux, comme des serviteurs remplis de foi que Jésus a choisi pour transformer nos familles paroissiales en véritables communautés d'accueil. Ainsi, elles deviendront des centres missionnaires pour ceux et celles qui entrent par les portes de l'Église et qui cherchent une rencontre avec Dieu dans le Christ.

Ils aspirent, suivant ces paroles du Pape François, à faire partie d'une Église qui est composée « de pauvres pour les pauvres. » Comme des mendiants, nous franchissons le seuil de la porte de la foi que Dieu place devant nous. Nous osons partager ce don que nous avons reçu.
 
My dear friends, faith is not a pie-in-the-sky hope for a disembodied rest in a far away heavenly realm, as some have claimed we Christians hold. God’s divine project is to come to meet each person who bears the divine image, to redeem and transform a world that is fallen. We are not called to escape this world by way of the mystical transports we, like Jacob, are sometimes given.

Rather, we know that our journey is woven together with the blessings God promised us in Christ. That is eternal life that begins here below, on earth, in our act of faith. And this faith also reaches upward, to heaven, even as it reaches forward and outward. And so, let us continue to say, as the Apostles did so long ago, “Lord, increase our faith!”

Photos: Robert Du Broy

* * * * * *

BISHOP J. VERNON FOUGERE (MAY 20, 1943-JUNE 18, 2013)

J. Vernon Fougere, who was born at Petit de Grat, Cape Breton in 1943, died on Tuesday of this week.  His funeral will be held this afternoon in St. Dunstan's Cathedral Basilica, Charlottetown, where he served as bishop from 1991-2009.  

A graduate of St. Francis Xavier University in Antigonish, Bishop Fougere studied theology at the Grand Seminary of Montreal and in 1969 he was ordained to the priesthood for service in the Diocese of Antigonish.

Father Fougere spent his first three years as curate at Mount Carmel Parish in New Waterford and the next three as pastor at Louisdale. From 1975 to 1982 he was a member of the Antigonish diocesan mission team in Honduras. Later he was pastor at Bras d’Or and at St. Augustine’s in Sydney. From 1988 he was Vicar General of the Diocese of Antigonish and director of pastoral services for that diocese.

Late in 1991 Father Fougere was named Bishop of Charlottetown and was consecrated in St. Dunstan’s Basilica on March 19, 1992. The following year the bishop established a pastoral planning process to determine long-range goals for the diocese. This involved numerous meetings across the Island and the appointment of a director. In 1995 the five-year diocesan fundraising campaign ended with some $6,000,000 collected. In 1996 the diocese inaugurated a three-year lay formation program, held on ten weekends a year. The following year a new class entered the process. When terminated in 2000, 45 lay people had completed these three-year sessions.

RENEW was a good diocesan effort entered into by most parishes. Begun in 1998, it was a three-year series of gatherings in homes during Advent and Lent with carefully chosen topics for reflection. JUBILEE 2000, initiated by Pope John Paul II, was actively participated in parishes and with special Masses in Summerside and Charlottetown. In 2004 our diocese marked its 175th anniversary, highlighted by a grand Mass at the basilica on August 11. That same year a two-year lay formation program for the diocese began. In 2008 the venerable basilica residence (palace) was sold to the S.D.U. Board of Governors.

During the Bishop Fougere years there was a steady outreach to youth through Teen Encounter, World Youth Days and the hiring of a youth director. As well, a goodly number of books were published, covering various aspects of our diocesan history. Bishop Fougere retired in 2009 for health reasons.

Thursday, June 6, 2013

' Tis the Season of Ordinations : Diaconal, Priestly and Episcopal ; Catholic Doctors Meet in Quebec ; Entrusting the Bible to the Faithful, Last of This Season's Confirmations

A little over a week ago, I presided at the Jesuit Ordinations for this year: one deacon and two priests. Several photos are kindness of Ivar Hiort.


Church of Our Lady of Lourdes, Toronto, ON—May 25, 2013
JESUIT ORDINATIONS 2013: THE DIACONAL ORDINATION OF MATTHEW LIVINGSTON
& THE PRESBYTERAL ORDINATIONS OF TREVER SCOTT AND HENK VAN MEIJEL
[Texts: Exodus 3.1–6, 9–12; Psalm 89; 2 Timothy 1.6–14; John 21.15–19]


My dear Brothers and Sisters in Christ:

Since his election, Pope Francis has been surprising people with his genuine humanity and a refreshing frankness. His gestures keep on surprising Christians and many people outside the Church. He has also been witnessing to the way in which the Lord Jesus has been present in his life in the Church and the Society of Jesus.

Recently, Pope Francis spoke about a transforming moment in his life. At seventeen years of age on the first day of spring and the feast of St. Matthew in 1953, he was moved to enter a church. There, he made his confession to a priest. The priest helped him see that God desired utterly to show him mercy and called him to bear witness to that mercy in all his life.

Later, when named a bishop, Jorge Mario Bergoglio chose a motto from one of the saints, the Venerable Bede, that the liturgy recalls today. The saint described the conversion of Matthew the tax collector with the words “miserando atque eligendo.” Bergoglio used these words to describe his mission as a bishop. He would be a bishop by showing compassion and by making decisions… miserando atque eligendo. He was probably thinking about how he himself felt to have been selected by Christ to follow him. God was merciful to him and selected him. Thus, as a bishop, he would do the same. He would show mercy and make choices, in Jesuit terms, engage in discernment.

We might say that this was Pope Francis’s “burning bush” experience. Consider what happened to Moses. He was awestruck by encountering God and, simultaneously, he was called to minister to the Israelites who were caught in the bondage of slavery. So it is with our Pope. He was humbled to be chosen by God and called to share Jesus’ saving action in the sacraments and service to the poor to set people free from the bondage of sin.

Each of our ordinands has also experienced a call. Your origins are varied. For one, the life of a landscape equipment repair business.
For others, conversion from another religious tradition to life in the Catholic Church. Some of you have spent periods living in places as diverse as Europe, Asia and Africa. You are all called to the life of a vowed religious among the Jesuits in English Canada Province. You are called to serve in such varied ways as directing the Spiritual Exercises, entering into dialogue with Islam, and serving the Native Peoples of Ontario.

But the call to grow in discipleship is a continuing one. This led Jesus to invite Peter, after his three denials during the Passion, to renew his love. Peter allowed himself to be challenged to feed Christ’s flock, to care for God’s sheep. In the same vein, Paul reminded Timothy to “rekindle the gift of God that is in you through the laying on of my hands.” Ministry in the Church does not consist in cowardice, but shows forth “a spirit of power and of love and of self-discipline.”

In the days and years ahead, let us encourage our brothers who are ordained today to live out these realities as we hear the instruction that the Church sets before them and us. This is a wonderful occasion in the life of the Society of Jesus and the Church in Canada. Just as in the early Church, we do nothing without the Holy Spirit, and community is a safeguard. Please pray regularly for our brothers and their ministries. And brothers, I urge you to stay connected to your prayer support, to your confessor, and to the intercession of the Blessed Virgin.

* * *


Since these our brothers are now to be advanced to the Order of Deacons and the Order of Priests, consider carefully the nature of the rank in the Church to which they are about to be raised. They are to serve Christ the great Teacher, Priest, and Shepherd, by whose ministry his Body, the Church, is continually being built up here on earth into the People of God and the temple of the Holy Spirit.

Priests and Deacons, joined to the priestly office of Bishops, will be consecrated for the preaching of the Gospel, the sanctification and nourishment of God’s people, and for divine worship, especially in the Lord’s Sacrifice. With the help of God, they should go about all these duties in such a way that you will recognize them as true disciples of him who came not to be served, but to serve.

Now, Matthew, dear son, who are to be raised to the Order of the Diaconate, the Lord has given you an example that what he has done, you also should do.

As a Deacon, that is, a minister of Jesus Christ, who came among his disciples as one who served, do the will of God from the heart: serve the people in love and joy as you would the Lord. Since no one can serve two masters, look upon all defilement and avarice as serving false gods.

Since, by your own free choice you present yourself for the Order of the Diaconate, you should be a man of good reputation, filled with wisdom and the Holy Spirit, as were those once chosen by the Apostles for the ministry of charity.

You will exercise your ministry committed to the celibate state: know that celibacy is both a sign of pastoral charity and an inspiration to it as well as a source of spiritual fruitfulness in the world.

Compelled by the sincere love of Christ the Lord and living this state with total dedication, you will cling to Christ more easily with an undivided heart. You will free yourself more completely for the service of God and man, and minister more effectively in the work of spiritual rebirth.

Firmly rooted and grounded in faith, you are to show yourself chaste and beyond reproach before God and man, as is proper for a minister of Christ and of a steward of God’s mysteries. Never allow yourself to be turned away from the hope offered by the Gospel. Now, you are not only a hearer of this Gospel but also its minister.

Hold the mystery of faith with a clear conscience. Express by your actions the word of God which your lips proclaim, so that the Christian people, brought to life by the Spirit, may be a pure offering accepted by God. Then on the last day, when you go out to meet the Lord, you will be able to hear him say’ “Well done, good and faithful servant, enter into the joy of your Lord.”

* * *


Now, dear sons Henk and Trevor, you are to be raised to the Order of the Priesthood. For your part, you will exercise the sacred duty of teaching in the name of Christ the Teacher. Impart to everyone the word of God, which you have received with joy. Meditating on the law of the Lord, see that you believe what you read, that you teach what you believe, and that you practice what you teach.

In this way, let what you teach be nourishment for the People of God. Let the holiness of your lives be a delightful fragrance to Christ’s faithful, so that by word and example you may build up the house which is God’s Church.


Likewise, you will exercise in Christ the office of sanctifying. For by your ministry the spiritual sacrifice of the faithful will be made perfect, being united to the Sacrifice of Christ, which will be offered through your hands in an unbloody way on the altar, in union with the faithful, in the celebration of the Sacraments. Understand, therefore, what you do, and imitate what you celebrate. As celebrants of the mystery of the Lord’s Death and Resurrection, strive to put to death whatever in your members is sinful, and to walk in newness of life.

Remember, when you gather others into the People of God through Baptism, and when you forgive sins in the name of Christ and the Church in the Sacrament of Penance; when you comfort the sick with holy oil and celebrate the sacred rites, when you offer prayers of praise and thanks to God throughout the hours of the day, not only for the People of God but for the whole world--remember then that you are taken from among men and appointed on their behalf for those things that pertain to God. Therefore, carry out the ministry of Christ the Priest with constant joy and genuine love, attending not to your own concerns but to those of Jesus Christ.



Finally, dear sons, exercising for your part the office of Christ, Head and Shepherd, while united with the Bishop and subject to him, strive to bring the faithful together into one family, so that you may lead them to God the Father through Christ in the Holy Spirit. Keep always before your eyes the example of the Good Shepherd who came not to be served but to serve, and who came to seek out and save what was lost.

* * * * * *

A reception took place in the garden behind the Our Lady of Lourdes rectory.






* * * * * *

BISHOP ANTHONY KROTKI'S EPISCOPAL ORDINATION
IN RANKIN INLET, NUNAVUT



On May 30 at 5:25am EDT, a Nolinor charter flight left Ottawa airport for Rankin Inlet (via Winnipeg) for the ordination of Bishop Anthony Krotki, omi (known as "Father Tony" to the Inuit among he has served in ministry in the last 21 years since his arrival from Poland).

It was chilly (O degrees Celsius with a cold wind and lots of snow still hanging on in the town) but the 119 seat plane was filled with warmth and joy, as was the ceremony which was partly in English and partly in Inuktitut.

Following the colourful Mass, there was a feast in the town hall (with raw, frozen Arctic char and caribou meat in abundance--there was cooked food, too).  Entertainment was singing and drumming, which Bishop Anthony joined in much to the delight of all present.

Thanks to Fr. Marian Gil, omi and Susan Laroche for most of the photos.




















Best wishes to Bishop Krotki: ad multos annos!

* * * * * *

CATHOLIC DOCTORS MEET IN QUEBEC


For several years now, I have served as the liaison bishop for the Canadian Federation of Catholic Physicians' Societies and in that capacity attended their 5th Annual Conference in Quebec City from May 31 to June 2.  We met in the Palace Royale Hotel and celebrated Mass on the Saturday in the Chapel of the Sisters of Charity of Quebec with its majestic painting of the Sacred Heart. My homily on the occasion is reproduced below.

Archbishop Gerald Lacroix presided at the Closing Mass at Notre Dame Cathedral, joined by Archbishops Christian Lepine (Montreal), Bertrand Blanchet (Emeritus of Rimouski) and Bishop Laurent Noel (Emeritus of Trois Rivieres, who will be feted for 50 years as a bishop on Friday). Photos: kindness of Dr. Ed Rzadki.

Célébration eucharistique
Colloque annuel de la Fédération canadienne des sociétés de médecins catholiques
Québec (Québec)
Le samedi de la 8e semaine du temps ordinaire – le 1er juin 2013
Messe célébrée en l’honneur de saint Justin, martyr

[LA SAGESSE], J’AI RÉSOLU DE LA METTRE EN PRATIQUE, ARDEMMENT…
[Textes : Sirac 51, 12-20 ; Psaume 18(19); Marc 11, 27-33]


Aujourd’hui, nous faisons mémoire de la vie et du martyr de saint Justin. Justin est né en Palestine vers l’an 100 après Jésus Christ et est mort décapité à Rome en l’an 165.

Justin est considéré comme un des plus grand philosophe et apologiste de l’Église naissante. Par ses écrits, il a été le premier à montrer la rencontre fructueuse qui existe entre la révélation chrétienne et la philosophie grecque. Il a dressé les premiers fondements d’une théologie de l’histoire.

Païen, élevé dans un environnement juif, Justin eut l’occasion d’étudier les principaux courants philosophiques qui avaient cours en son temps. Au terme d’un long itinéraire philosophique de recherche de la vérité, il parvint à la foi chrétienne et fut baptisé à Éphèse en l’an 132. Il voyagea beaucoup, cherchant toujours à proclamer auprès des gens éduqués qu’il rencontrait la philosophie chrétienne qu’il avait découverte et à les amener à se convertir au christianisme.

Suite à ses échanges avec le philosophe Crescens, père du cynisme, il fut victime de machinations de la part de ses adversaires qui le dénoncèrent comme étant une personne subversive auprès des autorités romaines. Il fut condamné à mort. Nous conservons encore des écrits attestant de son martyr.

Justin affirma que les vérités ultimes vers lesquelles tendent la philosophie grecque et la philosophie chrétienne sont comme deux voies qui mènent au Christ, au Logos. La foi chrétienne est en harmonie avec la raison.

Cette convergence tient à la relation qui existe entre la raison humaine et la pensée de Dieu. Ainsi, chaque personne, en tant que créature rationnelle, participe au Logos, porte en elle le ‘germe’ qui lui permet d’accueillir les lumières de la vérité.

Justin peut nous servir de modèle alors que nous sommes à réfléchir ensemble aux grandes questions qui se posent devant nous à ce colloque. En effet, nous avons a examiné des questions très importantes pour l’avenir de notre société, des questions qui ont trait à l’origine, au but et à la fin de la vie humaine et aux rapports qui existe ou qui doivent exister entre le médecin et son patient, entre le citoyen et les gouvernants dans notre culture contemporaine.


Le texte tiré du livre de Ben Sirac le Sage que nous venons d’entendre ressemble aux efforts de recherche de la vérité chez Justin. Ce texte peut guider notre propre recherche.

‘’Quand j’étais encore jeune et que je n’avais pas erré ça et là, aux yeux de tous j’ai cherché la Sagesse dans ma prière… (car) j’ai résolu de la mettre en pratique, ardemment j’ai désiré le bien et jamais je n’aurai à le regretter.’’

Au Canada, les catholiques ont, certainement, comme une de leurs principales missions, à promouvoir et à défendre la dignité de la vie humaine. Les enseignements chrétiens corroborent tout à fait ce que toute personne humaine souhaite pour elle-même et pour son prochain : soulager la souffrance et permettre que la mort puisse se vivre dans la paix et le respect de la dignité de la vie humaine. Voilà la mission à laquelle sont conviés le personnel des soins de santé et les hôpitaux catholiques.

Par contre, on peut dire qu’il continue d’y avoir dans ce domaine passablement de confusion et de questions laissées encore sans réponses dans la société canadienne. Par exemple, certaines réponses touchant la bioéthique, la fécondation in-vitro et la procréation assistée font objets de raisonnements douteux. Dans notre culture et dans les médias, plusieurs personnes ont évacué toutes considérations d’ordre morales ou religieuses dans le traitement de ces questions.

La raison nous permet de voir quel est notre devoir. Nous sommes en mesure de percevoir quelles sont les vérités, les considérations morales auxquelles il ne nous est pas permis de renoncer ou d’éviter. Ces vérités sont inscrites dans la loi naturelle et ont été confirmées dans les Dix Commandements et dans les enseignements de Jésus. Tu ne tueras point. Toute personne a droit à la vie.

L’euthanasie c’est tuer. Soyons francs et regardons la réalité en face. Les personnes qui préconisent le recours à l’euthanasie ont beau dire vouloir alléger la souffrance et dire vouloir permettre aux gens de mourir dans la dignité, le fait demeure que euthanasier c’est tuer, c’est mettre à mort une personne qui, le plus souvent, est faible et vulnérable en raison de sa maladie ou de son handicap.

Et il y a toutes ces perceptions fausses qui existent et qui sèment de la confusion parmi les gens et les empêchent de bien saisir la différence qui existe entre l’euthanasie et les soins palliatifs. Cesser de donner des soins médicaux en vue d’une guérison éventuelle lorsque cela n’est plus possible ou occasionnerait une trop grande souffrance – tout comme cesser de soutenir la vie artificiellement – ne constituent pas de l’euthanasie. Dans ces cas, la mort n’est pas voulue mais seulement prévue et tolérée comme inévitable (Catéchisme de l’Église catholique no.2279).

L’euthanasie n’a rien à voir avec ‘mourir dans la dignité’. Rien ne peut nous enlever notre dignité d’êtres humains, pas même les humiliations, la faiblesse et les souffrances qui peuvent survenir à la fin de notre vie.

L’euthanasie porte atteinte à la dignité de toutes personnes, surtout des plus vulnérables, des personnes dépendantes ou désavantagées. Elles deviennent des fardeaux dont nous pouvons disposées parce que trop onéreux. Les personnes handicapées et les membres de minorités de toutes sortes qui ont connus la discrimination et atteintes à leur dignité – tels les membres des premières nations – s’opposent fortement à l’euthanasie. Ces personnes considèrent, à juste titre, l’euthanasie comme une menace. Pour eux, l’euthanasie n’est pas un droit ou une liberté à acquérir, loin de là!


Les chrétiens sont appelés à alléger la souffrance dans le monde. En même temps, les chrétiens, chrétiennes savent qu’ils peuvent unir leurs souffrances à celles du Christ et les offrir pour le salut du monde (Colossiens 1, 24). Nos souffrances peuvent nous permettre de cheminer dans la foi.

Les chrétiens sont appelés à retenir trois principes essentiels lorsqu’ils ont à confronter la souffrance et la mort : la vie a une valeur tout à fait spéciale parce qu’elle est un don de Dieu; nous sommes appelés à toujours choisir de faire ce qui est bien; il ne nous est pas permis de faire le mal, même si notre intention est de faire advenir quelque chose de bien.

Nous avons le devoir de rendre visite aux malades et de prier avec eux. Voilà une grande vertu que nous sommes tous appelés à mettre en pratique. Les personnes confrontées à la mort ont besoin de se sentir aimées, de sentir qu’elles ne sont pas délaissées.

La population du Canada vieillit. Nos communautés et nos gouvernements doivent donc allouer des sommes additionnelles aux soins palliatifs afin que toutes personnes puissent avoir accès aux meilleurs soins possibles à la fin de leur vie, afin qu’elles n’aient pas à trop souffrir et puissent jouir d’une certaine qualité de vie. Si l’euthanasie était permise, plusieurs hôpitaux, des compagnies d’assurance et même certains gouvernements seraient tentés de s’en servir comme moyen d’alléger les coûts. Plusieurs y verraient une bonne façon d’épargner- en diminuant la disponibilité et la qualité des soins palliatifs.

J’espère et je prie de tout mon cœur pour que de nombreux jeunes catholiques choisissent de devenir des médecins et des professionnels de la santé – des professionnels compétents, conscients et ardents à défendre la vie humaine dans toute sa dignité.

Voilà donc la tâche importante qui nous est confiée. Nous, catholiques, sommes appelés à joindre nos forces à tous ces éthiciens, éthiciennes de bonne volonté qui, comme nous, luttent contre l’euthanasie. Nous devons faire réaliser à nos gouvernants que si la loi est modifiée pour permettre l’euthanasie volontaire, cela mènera inévitablement à la pratique de l’euthanasie involontaire. Plusieurs personnes - peut-être même la majorité des personnes euthanasiées – risqueraient d’être euthanasiées sans leur consentement. Il est presque impossible de faire en sorte qu’il en soit autrement.

La loi exerce une grande influence sur la moralité publique. Légaliser l’euthanasie nous priverait d’une grande protection que nous accordent présentement les droits de la personne. Nous sommes présentement au bord du précipice. La loi qu’entend présenter le gouvernement du Québec nous ferait plonger dans le gouffre.



Les défis auxquels nous sommes confrontés sont très grands. Comme ce fut le cas pour Jésus – tel que nous le rapporte Marc dans son évangile – nous devrons rendre compte de nos actions et de nos convictions. Nous devrons alors, un peu comme l’a fait saint Justin, montrer la logique et la justesse de notre raisonnement car, nous le savons, ce qui est inscrit dans un cœur droit et dans une pensée droite est conforme à la parole de Dieu telle que révélée dans les enseignements de Jésus.

Ne l’oublions pas - Le Seigneur nous a fait don non seulement de la Sagesse du royaume de Dieu mais également d’une nourriture qui nous permet de nous unir à lui dans l’œuvre du salut, la sainte Eucharistie.

Alors que commence cette journée d’échanges et de réflexions demandons au Seigneur de nous faire voir sa Sagesse faite chair dans le Christ et de nous donner la force de relever les défis qui se présentent à nous.
* * * * * *

SHARING THE BIBLE
IN TWO PARISHES

Two parish families (Holy Redeemer in Kanata and Assumption of the Blessed Virgin Mary in Vanier were catechized by representatives of the Neo-catechumenal Way.  At the close of the first stage there is the ceremony of handing over the Word of God, a ceremony I presided at on Monday and Tuesday, May 27 and 28 respectively.  Here are some photos from the two occasions.






* * * * * *

CONFIRMATIONS AT THE CATHEDRAL
ON SUNDAY OF THE MOST HOLY TRINITY


The last celebration of Confirmations in this Pastoral Year took place at Notre Dame Cathedral Basilica on Trinity Sunday (May 26).  A few photos.