Saint Thomas Beckett Archevêque de Cantobéry,
martyr (+ 1170)
martyr (+ 1170)
Il était né à Londres d'une famille normande. Il fit de bonnes études à Londres et à Paris et le roi Henri II Plantagenêt choisit ce brillant sujet comme chancelier. Enchanté de son administration, il le fait nommer archevêque de Canterbury, pensant ainsi résoudre les difficultés qu'il connaît avec les évêques de son royaume.
Thomas change du tout au tout. De fastueux, il devient ascétique; de servile, il se trouve bientôt en conflit avec le roi, qui veut imposer sa loi par-dessus celle de l'Eglise romaine. Il invite les pauvres à sa table et prend l'habit de moine. La querelle s'envenime au point qu'il doit s'enfuir en France. Il rejoint alors l'abbaye cistercienne de Pontigny en Bourgogne.
Il regagne Canterbury en novembre 1170, et c'est là que, dans sa cathédrale, peu avant Noël, quatre familiers de roi vont l'abattre devant l'autel après qu'il eût refusé de lever les excommunications qu'il avait portées contre les évêques trop dociles à l'égard du roi.
Autre biographie:
Fils de Gilbert et Matilda, un couple issu de la noblesse de Normandie et installé à Londres, où son père occupe un emploi dans le commerce. Thomas est d’abord confié aux moines de l’abbaye Merton, puis il étudie à Londre et à Paris, avant de rentrer en Angleterre à l’âge de 21 ans. Lorsque son père décède, il se retrouve dans une situation financière difficile et commence à travailler comme clerc pour l’archevêque Thibaud de Canterbury, lui aussi originaire de Normandie. Ce dernier s’attache rapidement à Thomas et décide de le prendre à son service régulier.
Dès lors, il lui demande de l’accompagner dans ses déplacements à la cour, où le jeune Henry II Plantagenêt ne tarde pas lui aussi à le prendre en sympathie. Thomas décide de partir étudier le droit canon et le droit civil successivement à Bologne et Auxerre. De retour dans son pays, il est consacré archidiacre de Canterbury et est bientôt chargé de plusieurs missions diplomatiques auprès du roi de France.
En 1155, il est nommé chancelier d’Angleterre et il s’acquitte de sa charge avec beaucoup de sagesse et d’intelligence. Sept ans plus tard, et après avoir été ordonné prêtre, il abandonne sa charge à la chancellerie pour succéder à Thibaud (décédé en 1161) comme archevêque de Canterbury.
Dès lors, il modifie son style de vie, délaissant les habits luxueux pour se vêtir à la manière des moines. Il prend bientôt des mesures pour régler les nombreux problèmes qui perdurent au sein du clergé, ce qui provoque des frictions avec le monarque. Les divergences de points de vues débouchent bientôt sur un véritable conflit, qui oppose les deux hommes sur deux points principaux : la juridiction de l’église et de l’état sur les membres du clergé soupçonnés d’avoir commis des délits et sur la liberté d’en appeler à Rome.
Toute tentative d’en arriver à un accord s’avérant impossible, Thomas choisit de s’exiler en France, où il demeure pendant 6 ans, installé au monastère cistercien de Pontigny. Henry ayant menacé de chasser de son royaume tous les moines cisterciens s’ils continuent à offrir l’hospitalité à Thomas, celui-ci déménage chez les bénédictines de l’abbaye Sainte-Colombe de Sens, qui bénéficient de la protection du roi de France, Louis VII. Plusieurs tentatives de médiation avec le pape Alexandre III échouent et c’est finalement après avoir fait couronner son fils par l’archevêque d’York qu’Henry propose la paix.
Thomas rentre alors en Angleterre, où il est accueilli avec réticence par le clergé, mais la situation se dégrade à nouveau très rapidement après que le pape ait décidé d’excommunier tous les évêques d’Angleterre déclarés coupables d’avoir usurpé les droits de l’archevêque de Canterbury. Henry se trouve alors en Normandie lorsqu’il apprend la nouvelle.
Dans un terrible accès de colère, il fait alors une déclaration qui sera lourde de conséquences : « mais personne ne réussira donc jamais à me débarasser de ce prêtre turbulent! ». Quatre chevaliers qui assistent à la scène décident alors de traverser la Manche pour se rendre directement à Canterbury. Le 29 décembre 1170, accompagnés d’un bataillon de soldats, ils se présentent à la cathédrale et demandent à parler à l’archevêque, bien décidés à l’assassiner, croyant ainsi obéir à la volonté du souverain et convaincus d’avoir son appui.
Ils pénètrent dans la cathédrale et se saisissent de Thomas, qu’ils traînent jusque sur les marches de son autel avant d’abattre à plusieurs reprises une lourdre épée sur sa tête. Durant les quelques minutes que dure son agonie, il est en prière. La mort de Thomas provoque un choc très grand dans toute la chrétienté et Henry est alors contraint de faire acte public de pénitence. Thomas est canonisé seulement deux ans après sa mort par le pape Alexandre III.
Saint-Thomas Becket est le patron du clergé séculier.
Lecture : Quelle est donc la raison de la mort de Thomas Becket ? A y bien regarder, il est mort pour ce qui est la cause de l’antagonisme entre le monde et l’Église. L’Église est établie dans tous les pays pour s’adresser à tous, aux grands et aux petits, aux personnes de tout rang et de toute condition. Pour diriger et, en un certain sens intervenir en conscience, et dans le cas de misère morale des princes que le monde adule dès leur petite enfance, pour promulguer aussi la loi et enseigner, ce faisant, la foi.
Là est le conflit : le monde n’aime pas recevoir de leçons. Les rois d’Israël n’aimaient pas les prophètes. L’Église peut, elle aussi, en venir à s’opposer au monde et à s’élever comme témoin contre lui.
Tel fut le conflit entre le monde et Thomas Becket--Bienheureux John Henry Newman, Sermon (http://www.jubilatedeo.centerblog.net/)
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O God, who gave the Martyr Saint Thomas Becket the nobility of spirit to give up his life for the sake of justince, grant, through his intercession, that renouncing our life for the sake of Christ in this world, we may find it in heaven. Through our Lord.
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Christmas Seasonal Prayer for December 29
Almighty and invisible God, who scattered the darkness of this world by the coming of your light, look, we pray, with serene countenance upon us, that we may acclaim with fitting praise the greatness of the Nativity of your Only Begotten Son. Who lives and reigns with you.
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Christmas Seasonal Receptions
At this holy season, there are regular receptions that I delight in attending. Tomorrow there will be one for the priests of the Archdiocese.
Here are photos taken at a reception in my residence, after Mass in the Archbishops' Chapel, a few days before Christmas when some of the seminarians were able to attend, accompanied by some men who are discerning a priestly vocation.
Father Tim Mccauley, the vocation director, some members of the Vocations Committee and some of my staff joined in for the festive gathering.
Kelinci
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