In Canada today, the Liturgical Ordo has the memorial of our first Canadian-born saint. Elsewhere, optional memorials of two other women saints are permitted:
SAINTE MARGUERITE D'YOUVILLE
Marie-Marguerite d'Youville, née Dufrost de La Jemmerais, fondatrice des Soeurs de la Charité de l'Hôpital général de Montréal (Varennes, Qc, 15 oct. 1701 -- Montréal, 23 déc. 1771). Marie-Marguerite étudie chez les ursulines de Québec puis, en 1722, elle marie François d'Youville, de Montréal, qui meurt en 1730. Elle élève ses deux enfants et continue de s'occuper de l'entreprise familiale, malgré sa « conversion » religieuse qui l'amène à se retirer de la société en 1727. Dix ans plus tard, en compagnie de quatre autres femmes, elle forme un groupe laïc voué aux oeuvres de charité et prononce des voeux simples.
Les soeurs sont appelées « grises » (au sens d'« éméchées ») parce que les d'Youville ont la réputation de profiter du commerce de l'eau-de-vie. En 1747, on leur confie la direction de l'Hôpital général de Montréal, fondé en 1692 par François Charon de La Barre mais alors en faillite. Elles le convertissent en hospice pour les personnes âgées, les enfants trouvés, les orphelins et les femmes « déchues ». En 1750, les autorités civiles et religieuses décident de le fusionner avec l'Hôpital général de Québec, mais les sulpiciens intercèdent à Paris, et Louis XV confère le 3 juin 1753 à la communauté un statut juridique et un nom à l'hôpital.
En 1755, les religieuses entreprennent enfin leur carrière de Soeurs de la Charité de l'Hôpital général de Montréal, ou SOEURS GRISES. Pour financer leur oeuvre, elles mettent sur pied diverses entreprises : des fermes, un verger, une meunerie et une boulangerie. Pendant l'épidémie de variole de 1755 et la guerre de Sept Ans, leur établissement devient vraiment un hôpital. Mère d'Youville connaît toutefois des déceptions : sa famille retourne en France lors de la Conquête, et son hôpital brûle en 1765. Elle meurt en 1771 après plusieurs années de maladie.
Beaucoup de Montréalais témoignent de ses dons de prophétie et de ses pouvoirs de guérison miraculeuse. Sa vie spirituelle et son esprit de sacrifice sont officiellement reconnus par Rome : elle est la première personne née au Canada à être béatifiée, et elle est canonisée en 1990.
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Marie-Marguerite d' Youville, née Dufrost de La Jemmerais, founder of the Sisters of Charity of the Hôpital Général of Montréal (b at Varennes, Qué 15 Oct 1701; d at Montréal 23 Dec 1771). Educated by the Ursulines of Québec, in 1722 Marie-Marguerite married François d'Youville of Montréal, who died in 1730. She raised 2 children and continued the family business, although she had experienced a religious "conversion" and had withdrawn from society in 1727. Ten years later, she and 4 other women formed a lay group dedicated to charity and took simple vows.
Called "tipsy women" because of the d'Youvilles' alleged profits from brandy trafficking, in 1747 they were put in charge of the bankrupt Hôpital Général of Montréal, founded in 1692 by François Charon de La Barre. They reorganized it into a hospice for aged men and women, foundlings, orphans and "fallen women." In 1750 civil and ecclesiastical authorities decided to unite it with the Hôpital Général of Québec, but the Sulpicians interceded in Paris, and on 3 June 1753 Louis XV gave the community legal status and title to the hospital.
In 1755 the women finally began their life as the Sisters of Charity of the Hôpital Général, or the GREY NUNS (Soeurs grises). They developed various enterprises including farms, an orchard, a mill and a bakery to finance their work. During the smallpox epidemic of 1755 and the Seven Years' War, their institution truly became a hospital. Mère d'Youville faced disappointments, however; her family returned to France at the Conquest, and her hospital burned in 1765. After years of failing health she died in 1771.
Many Montréalers attested to her prophetic gifts and miraculous healing powers. Her spirituality and sacrificial life were officially recognized by Rome. She was the first Canadian-born person to be beatified and was canonized in 1990. (www.thecanadianencyclopedia.com).
SAINT HEDWIG
St. Hedwig
Hedwig was born in 1174 in Bavaria, the daughter of the Duke of Croatia. She was the maternal aunt of St. Elizabeth of Hungary. She married Duke Henry of Silesia and raised seven children, with the boys being quite a handful. She outlived all but one of her children, Gertrude. Hedwig persuaded her husband to use her dowry to found a Cistercian monastery for nuns at Trebnitz. Their daughter Gertrude later became abbess of the monastery.
Hedwig led a life of piety and solicitude for the sick and poor, including their religious education. She lived a life of poverty and humility, despite her prominent position. Every day, even in winter, she would walk barefooted, so her feet were in bad shape. A story tells us her husband sent her a pair of shoes, insisting that she not be without them — so she kept them under her arm. After the death of her husband Hedwig completely renounced the world and entered the monastery of Trebnitz which she had founded. She died on October 15, 1243 and is venerated as patroness of Poland.
She is not to be confused with St. Hedwig, Queen of Poland (1371-1399), canonized by John Paul II whose feast day is February 28. She is the Patron of Bavaria; brides; duchesses; death of children; marital problems; Silesia; victims of jealousy; widows.
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Grant, we pray, almighty God, that the revered intercession of Saint Hedwig may bring us heavenly aid, just as her wonderful life is an example of humility for all. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever
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SAINT MARGARET MARY ALACOCQUE
Marguerite-Marie Alacoque, née d’une famille honorable dans un bourg du diocèse d’Autun, donna dès son enfance des signes de sa sainteté future. Brûlant d’amour pour la Vierge Mère de Dieu et pour l’auguste sacrement de l’Eucharistie, la jeune adolescente voua à Dieu sa virginité ; Avant toute chose, elle s’efforce de réaliser dans sa vie l’exercice des vertus chrétiennes. Elle a le plaisir de dépenser des heures dans les prières et dans la méditation sur les choses du ciel. Elle était humble et patiente dans l’adversité. Elle a exercé la pénitence physique. Elle a montré sa charité envers son prochain, en particulier les pauvres. Par tous les moyens dans les limites de son pouvoir, elle s’employa avec diligence à imiter les plus saints exemple a laissé par notre divin Rédempteur.
Entrée dans l’Ordre de la Visitation, elle commença aussitôt à resplendir du rayonnement de la vie religieuse. Elle fut gratifiée par Dieu d’un don d’oraison très élevée, d’autres faveurs spirituelles et de visions fréquentes. La plus célèbre fut celle où, tandis qu’elle priait devant le Saint-Sacrement, Jésus se présenta lui-même à sa vue, lui montra, sur sa poitrine ouverte, son Divin Cœur tout embrasé et entouré d’épines et lui ordonna de faire en sorte, en raison d’un tel amour et pour réparer les outrages des hommes ingrats, qu’un culte public fût institué en l’honneur de son Cœur ; il promettait en retour de grandes récompenses puisées dans le trésor céleste. Lorsque, par l’humilité, elle a hésité d’entreprendre une telle tâche, son Sauveur très aimant l’a encouragé. En même temps, il a désigné Claude de la Colombière, un homme de grande sainteté, comme celui qui pourrait la guider et l’aider. Notre Seigneur l’a également conforté avec l’assurance qu’une très grande bénédiction s’étendrait sur l’Eglise grâce au culte de son divin Coeur.
Marguerite s’est ardemment dépensée à accomplir l’ordre du Rédempteur. Vexations, insultes ne lui manquèrent pas de la part de certains qui maintenaient qu’elle faisait l’objet d’aberrations mentales. Elle a non seulement porté ces souffrances patiemment, elle a même tiré profit, s’offrant elle-même dans l’angoisse et les douleurs comme une victime agréable à Dieu, supportant toute ces choses comme un moyen plus sûr de réaliser son but. Très estimée pour la perfection de sa vie religieuse et chaque jour plus unie au céleste Époux par la contemplation des réalités éternelles, elle s’envola vers lui, en la quarante-troisième année de son âge, l’an 1690 de la Rédemption. Elle fut glorifiée par des miracles ; Benoît XV l’inscrivit parmi les saints et Pie XI étendit son Office à l’Église universelle.
Entrée dans l’Ordre de la Visitation, elle commença aussitôt à resplendir du rayonnement de la vie religieuse. Elle fut gratifiée par Dieu d’un don d’oraison très élevée, d’autres faveurs spirituelles et de visions fréquentes. La plus célèbre fut celle où, tandis qu’elle priait devant le Saint-Sacrement, Jésus se présenta lui-même à sa vue, lui montra, sur sa poitrine ouverte, son Divin Cœur tout embrasé et entouré d’épines et lui ordonna de faire en sorte, en raison d’un tel amour et pour réparer les outrages des hommes ingrats, qu’un culte public fût institué en l’honneur de son Cœur ; il promettait en retour de grandes récompenses puisées dans le trésor céleste. Lorsque, par l’humilité, elle a hésité d’entreprendre une telle tâche, son Sauveur très aimant l’a encouragé. En même temps, il a désigné Claude de la Colombière, un homme de grande sainteté, comme celui qui pourrait la guider et l’aider. Notre Seigneur l’a également conforté avec l’assurance qu’une très grande bénédiction s’étendrait sur l’Eglise grâce au culte de son divin Coeur.
Marguerite s’est ardemment dépensée à accomplir l’ordre du Rédempteur. Vexations, insultes ne lui manquèrent pas de la part de certains qui maintenaient qu’elle faisait l’objet d’aberrations mentales. Elle a non seulement porté ces souffrances patiemment, elle a même tiré profit, s’offrant elle-même dans l’angoisse et les douleurs comme une victime agréable à Dieu, supportant toute ces choses comme un moyen plus sûr de réaliser son but. Très estimée pour la perfection de sa vie religieuse et chaque jour plus unie au céleste Époux par la contemplation des réalités éternelles, elle s’envola vers lui, en la quarante-troisième année de son âge, l’an 1690 de la Rédemption. Elle fut glorifiée par des miracles ; Benoît XV l’inscrivit parmi les saints et Pie XI étendit son Office à l’Église universelle.
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Pour out on us, we pray, O Lord, the spirit with which you so remarkably endowed Saint Margaret Mary, so that we may come to know that love of Christ which surpasses all understanding and be utterly filled with your fullness. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.
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