CÉLÉBRATION DIOCÉSAINE DU DIACONAT PERMANENT
Le jour de la fête de saint François d’Assise 2012
Notre Dame Cathedral Basilica, Ottawa—October 4, 2012
[Texts: Galatians 6.14–18; Psalm 16 (15); Matthew 11:25–30]
Peu de temps avant l’ouverture des Journées mondiales de la jeunesse de l’an 2000, la délégation du diocèse de Halifax a rendu visite à un groupe de jeunes dans un diocèse au sud de Rome. La rencontre a eu lieu dans un couvent qui date du 13e siècle.
La tradition veut que saint François ait vécu dans cette région. Il passait une grande partie de son temps avec des mécréants et des voleurs afin de pouvoir partager avec eux la bonne nouvelle de la miséricorde de Dieu et du pardon que leurs a mérité la mort de Jésus. Nos hôtes nous ont remis une croix franciscaine – une croix Tau – à chacun, chacune des membres de notre groupe en signe d’amitié fraternelle.
La croix Tau a la forme d’un ‘T’ majuscule. Saint François avait une grande affection pour le signe du Tau, la dernière lettre de l’alphabète hébreu, parce qu’elle ressemble à la croix. François signait ses lettres en toute humilité avec le signe du Tau. C’était sa façon de témoigner de son amour de la croix et de se présenter comme étant le dernier d’entre tous et le plus petit parmi tous.
Francis of Assisi, whose feast we celebrate today, was the first recorded stigmatic—someone who bore the wounds of the crucified Christ. He was so fully converted to Christ that he began to resemble him, personifying the Body of Christ. What Paul wrote figuratively to the Galatians, “I have been crucified to the world,” was in a sense expressed literally in Francis’ body.
Paul emphasized that at his baptism, his old self was put to death. He was now a new creation. Circumcision was an early symbol of God’s covenant with his chosen people. However, baptism is now far more important. It is the seal of rebirth in Christ, and it is available to anyone willing to serve him.
The need for servants to do everything “in the name of Jesus” to spread the Gospel is as old as the Church itself. I am profoundly grateful to our deacons and the candidates for the diaconate present today for your obedient response to God.
L’Église a eu besoin, tout au long de son histoire, de serviteurs prêts à tout pour répandre la Bonne Nouvelle « au nom de Jésus ». Je suis très reconnaissant envers vous – les diacres et les candidats présents ici ce soir pour votre réponse positive que vous avez donné à l’appel que vous avez reçu de Dieu.
Il y déjà 50 ans, le concile Vatican II rétablissait au diaconat permanent. Le 3 octobre 1975, Raymond Poulin a été le premier diacre à être ordonné dans l’archidiocèse d’Ottawa. Maintenant, la famille diaconale comprend 86 diacres actifs ou à la retraite.
On peut retracer les origines du diaconat dans les Écritures et les écrits de l’Église primitive. Le rôle premier du diacre n’a guère changé depuis que celui-ci a été institué (voir Actes 6, 1-6). En effet, le diaconat a été institué pour répondre aux besoins des membres de la communauté, pour rendre service. Les Actes des Apôtres nous disent que sept hommes ont d’abord été choisis pour répondre aux besoins alimentaires d’un groupe de veuves parlant le grec. Le texte nous dit que, même dans ce temps-là, il y avait un besoin de personnes pour « servir aux tables »!
Dans ses commentaires sur la Bible, saint Jérôme nous dit que l’expression « servir aux tables » peut également vouloir dire « tenir la comptabilité » des offrandes pour les pauvres.
Stephen and Philip were inspired by the Holy Spirit to proclaim and explain the word, as well as baptize. Deacons fulfill these roles today.
Deacons here serve in ministry of charity, ministry of the word, and ministry of the altar.
Ministries of charity are as varied as the needs that exist in our society. Poverty is both physical and spiritual. We see our deacons working in missions to the poor, the Multi-faith Housing Initiative, hospitals, retirement homes, long-term care facilities, and detention centres. The deacon traditionally announces the intentions of the Prayer of the Faithful at Mass. The deacon knows firsthand the needs of the community and gives voice to those needs.
The deacon is a minister of the word of God in proclaiming Scripture, particularly the Gospel, preaching, and catechesis. The deacon may also work in schools helping children prepare to receive the sacraments, in parishes conducting bible studies, teaching catechumens, preparing couples for marriage or for the baptism of their children, putting on retreats, and most vitally, witnessing to the Word by the way he conducts himself.
En tant que ministre de l’autel, le diacre aide le célébrant à la messe. Il reçoit les offrandes comme signe de son rôle auprès des pauvres. Il prépare le calice et présente le pain et le vin au célébrant. Au moment de la communion – quand il y a communion sous les deux espèces – il distribue le sang du Christ. Le diacre peut également apporter la Communion aux malades. Quand il y a décès, il peut présider des veilles de prières, ainsi que les rites funéraires et de sépulture. Il peut baptiser les enfants et les adultes, présider aux mariages, recevoir les consentements des futurs époux et bénir les époux au nom de l’Église. Il peut également administrer les sacramentaux. Il peut présider des soirées de prières, des heures d’adoration du Saint Sacrement et accorder des bénédictions.
Mes chers diacres, vous êtes des hommes de foi, des hommes fidèles à la mission. Votre rôle est très important pour notre archidiocèse. Vous allez vous rendre compte du grand nombre d’âmes que vous avez aidé à accueillir la Bonne Nouvelle seulement quand vous allez les rencontrer au ciel.
I must now move the spotlight to deacons’ wives. You and your families have made great sacrifices in support of your man’s ministry. A married man cannot be ordained without the absolute support of his wife. The wife and family will have less time with husband and father to allow the deacon to serve. On behalf of the Archdiocese of Ottawa, I thank you and your family for your “yes,” for trusting in the Lord, and for your prayerful encouragement of your husband’s ministry.
I know that you exercise your own ministries. Some of you are qualified spiritual directors. Others take part in pastoral care ministry, visiting the sick and house-bound. Some work with the poor and head up prayer ministries. The Church of Ottawa is greatly enriched by you.
Maintenant, j’aimerais m’adresses aux épouses et aux familles de nos diacres. Vous, les épouses, tout comme les autres membres de vos familles, ont fait de grands sacrifices pour permettre à votre mari, au père de vos enfants à exercer leur ministère. Un homme marié ne peut être ordonné sans qu’il ait d’abord l’appui inconditionnel de son épouse. Il est entendu que vous et les autres membres de votre famille auront à partager de votre temps afin de permettre au diacre d’accomplir son ministère. Au nom de l’archidiocèse d’Ottawa, je tiens à vous remercier très sincèrement d’avoir répondu « oui », d’avoir placé votre confiance dans le Seigneur et d’appuyer, par la prière et de plusieurs autres façons, le ministère de votre mari.
A few verses before today’s epistle reading, Saint Paul wrote “Let us not grow tired of doing good” (v.9). Ever since the Fall of Adam and Eve, man has had to toil and suffer fatigue. The flesh has grown weary and the soul has sought rest.
Today’s Gospel tells us that Jesus will give us rest. He is the answer to the curse of sin that has exhausted us. How do we find rest in him? “Take my yoke upon you and learn from me.” We get rest by being obedient to him. It takes less energy to be in God’s plan than to fight it. Jesus said, “For my yoke is easy, and my burden light.”
Jesus is intimate with God the Father and we can share in that intimacy! The key is humility and abandonment to God’s will.
Again, my friends in the diaconate and in the diaconate program, and wives of deacons, “Let us not grow tired of doing good,” a sentiment shared by Saint Francis of Assisi as he served the poor in the name of Jesus.
Chers amis dans le diaconat, chers candidats, chères épouses – je le répète : « Ne nous laissons pas de faire le bien », tout comme saint François d’Assise alors qu’il rendait service aux pauvres au nom de Jésus.
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