Saturday, April 30, 2016

Messe: Jubilaires de mariage 2016

Basilique-cathédrale Notre Dame d’Ottawa
Cinquième dimanche de Pâques (Année “C”)—le 24 avril 2016

DIEU OUVRE CONSTAMMENT DES PORTES DE FOI ET D’AMOUR
[Textes : Actes 14, 21b-27 [Psaume 145]; Apocalypse 21, 1-5a; Jean 13, 31-33a.34-35]
         

           
           Une expression bien connue dit que Dieu ne ferme jamais une porte sans en ouvrir une autre. J’ignore l’origine de cet adage, mais je sais que son but est de nous donner espoir.

          Cette porte que Dieu ouvre afin d’apporter joie et confiance aux chrétiennes et chrétiens est justement le thème de la liturgie d’aujourd’hui. C’est aussi le thème de la récente Exhortation apostolique du pape François Amoris Laetitia.

          La toute première phrase qui ouvre cette exhortation résume bien ce thème : « La joie de l’amour qui est vécue dans les familles est aussi la joie de l’Église. » N’est-ce pas la raison qui nous rassemble aujourd’hui alors que nous célébrons cette messe d’action de grâce pour vos mariages établi, fondé sur le Christ et qui ont duré de cinq à soixante-dix ans ?


          Chers couples, nous sommes ici afin de partager votre joie et votre bonheur non seulement avec votre famille, mais avec la grande famille de cette communauté de foi qu’est l’Église.

          La première lecture tirée des Actes des apôtres nous rapporte la fin de ce premier voyage missionnaire de l’Église d’Antioche (13, 1–14, 28). L’évangéliste Luc résume ce qui fut accompli par le ministère de Paul et de Barnabé durant ce premier voyage d’évangélisation— « tout ce que Dieu avait fait avec eux » — en ces mots, « Dieu avait ouvert aux nations païennes la porte de la foi. » 


          Envoyés en mission par l’Esprit-Saint, Barnabé et Paul allèrent à Chypre, terre natale de Barnabé, puis dans la province d’Asie Mineure. À leur arrivée dans cette région qui, aujourd’hui, est la partie sud-ouest de la Turquie, le rôle de Paul prit plus d’importance. Voilà pourquoi son nom est toujours mentionné avant celui de Barnabé.

          Ils se rendirent dans les villes d’Iconium, de Lystre et de Derbé, convertissant plusieurs personnes à cette croyance que Jésus était le Messie. Les nouveaux croyants provenaient de juifs et de prosélytes, des gentils qui croyaient en Dieu et, qui, quoiqu’ouverts au Judaïsme, n’avaient pas adhéré complètement à celui-ci pour des raisons familiales ou sociales.

          Les juifs et prosélytes qui fréquentaient la synagogue étaient ancrés dans l’étude des Écritures. Ceci pourrait expliquer pourquoi les apôtres arrivaient à trouver aussi rapidement des leaders pour la communauté de foi.


          Les juifs qui habitaient à l’extérieur de la Terre sainte s’attendaient à la venue du Messie. L’Esprit-Saint avait conduit certains de ceux-ci, suite à la prédication de Paul, lui qui avait été un persécuteur de l’Église, à la conviction que Jésus avait été ressuscité des morts et qu’il était bien l’élu de Dieu, celui qui avait été oint. La vie et le ministère de Jésus, remis en question par la crucifixion, étaient affirmés par sa résurrection.

          La souffrance que connaissaient les nouveaux baptisés, à cause de leur foi en Jésus comme Messie était vue comme faisant partie de la volonté de Dieu à leur égard : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. » Les couples qui, de temps à autre, ont de la difficulté à demeurer des partenaires aimants et fidèles et qui ont à gérer les aspirations et les besoins de leurs enfants sont probablement d’accord pour dire qu’afin d’éviter de devenir amers, la croix est une partie intégrante de leur croissance dans le Christ.
         

          Que le texte de l’Apocalypse tombe bien aujourd’hui ! On y présente le ciel comme ce banquet de la noce où le Christ, l’Agneau de Dieu ressuscité et triomphant, est le marié et, nous, l’Église, comme son épouse.

          Le livre de l’Apocalypse de Jean, le voyant de Patmos, s’ouvre avec le regard de Jean sur le monde à venir et cette invitation à traverser un seuil céleste, « J’eus ensuite une autre vision et je vis une porte ouverte dans le ciel. » — voilà cette image de la porte qui revient.

          À la fin des temps ou à la fin du monde, quand le plan de salut de Dieu sera pleinement accompli, Dieu résidera en proche intimité avec son peuple. Il n’y aura plus de pleurs, de douleur ou de larmes. Même si la vie sur terre ressemble parfois à une vallée de larmes, au ciel, Dieu essuiera toute larme de nos yeux. Ce sera alors la réalisation de la nouvelle création et Dieu dira : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. »


          Le pape François dans son très beau traité sur l’amour dans la famille et dans le couple affirme ceci : « le Christ Seigneur “vient à la rencontre des époux chrétiens dans le sacrement du mariage” et demeure avec eux. »

          « Le sacrement de mariage n’est pas une convention sociale, un rite vide ni le simple signe extérieur d’un engagement. », dit-il mais plutôt que les époux « représentent réellement, par le signe sacramentel, le rapport du Christ à son Église » et sont un rappel de l’alliance scellée par le sang de Jésus.



          Alors qu’aujourd’hui, certains sont tentés d’aller vers la cohabitation et la maternité/paternité hors du mariage, le pape François leur lance le défi de décider de se marier. Il met beaucoup d’emphase sur les « paroles de consentement » ajoutant que « Ces paroles donnent un sens à la sexualité, et la libèrent de toute ambiguïté. »

          Une décision libre et publique en faveur du mariage contraste grandement avec des décisions privées, parfois discutées à la hâte ou prises à cause de contraintes économiques, en faveur de l’union de fait.

          Le Pape semble dire qu’il faut apprendre de nos grands-parents ou, s’il était ici avec nous aujourd’hui, il nous dirait d’apprendre de tous ces couples qui célèbrent des décennies de vie conjugale : « S’engager avec l’autre de manière exclusive et définitive comporte toujours une part de risque et de pari audacieux. Le refus d’assumer cet engagement est égoïste, intéressé, mesquin, il s’éternise dans la reconnaissance des droits de l’autre et n’en finit pas de le présenter à la société comme digne d’être aimé inconditionnellement. »

         Dans l’évangile d’aujourd’hui, tiré du message de Jésus lors du dernier repas, la veille de sa mort, Jésus révèle tout ce qui est le plus cher à son cœur. Jean dit que Jésus : « avait toujours aimé les siens qui étaient dans le monde » et qu’il les aima « jusqu’à la fin » ou une meilleure traduction serait « complètement ». 

           Finalement, nous voyons bien que l’amour est la porte qui permet de comprendre pleinement le sacrifice que Jésus fait de lui-même et que nous célébrons en cette messe d’action de grâce pour vous chers jubilaires. Que Dieu vous bénisse aujourd’hui et tout au long de votre vie ensemble !


Friday, April 22, 2016

Énoncé de Mgr Prendergast au sujet du projet de loi C-14 sur l'Euthanasie, le Suicide assisté


La décision de la Cour suprême du Canada dans le cas Carter en février 2015 représente un jour sombre dans l’histoire du Canada alors que celle-ci invalidait les dispositions du Code criminel en matière de suicide assisté.

Cette décision ouvrait la porte à la possibilité de voir le Canada se joindre à une petite minorité de pays et d’entités juridiques qui permettent soit la mise à mort directe d’un patient ou une mort indirecte par administration de drogues létales.

Cette décision de la Cour suprême pavait la voie de manière inévitable au projet de loi présenté à Ottawa le 14 avril. Le projet de loi C-14 du gouvernement libéral portant sur l’aide médicale à mourir légalisera à la fois l’euthanasie et le suicide assisté.

Le Parlement doit légiférer avant le 6 juin sinon la décision dans le cas Carter entrera en vigueur laissant un vide juridique en matière d’euthanasie et de suicide assisté semblable à celui qui existe en matière d’avortement. Cette conjoncture placerait les législateurs qui s’opposent au suicide assisté dans une situation difficile.

Toutefois, le projet de loi qui fut présenté à la Chambre des communes jeudi passé aurait pu être évité. Le gouvernement conservateur précédent et l’actuel gouvernement libéral auraient pu invoquer la clause dérogatoire de la Charte et suspendre la décision de la cour pour une période de cinq ans. Les cinq semaines allouées afin de voir le projet de loi C-14 franchir les étapes d’étude et de vote en comité, à la Chambre des communes et au Sénat, sont insuffisantes tenant compte de l’impact de l’euthanasie et du suicide assisté sur nos lois et sur le système de santé.

L’Église catholique a toujours enseigné que la vie doit être respectée de la conception à la mort naturelle. Tuer une personne innocente est toujours moralement mal et les catholiques doivent comprendre que le fait de demander l’euthanasie ou le suicide assisté est tout aussi moralement inacceptable et qu’ils mettent ainsi leur âme en péril.

En optant pour le suicide assisté, ils ne seront pas convenablement disposés à recevoir les derniers rites de l’Église qui incluent la confession, la sainte communion et l’onction des malades.


La participation au suicide assisté ou à l’euthanasie par les professionnels de la santé est elle aussi moralement inacceptable. Ceci inclut le fait de recommander un patient qui en fait la demande à un autre professionnel de la santé. Il est décevant que ce projet de loi ne prévoie pas de dispositions claires afin de protéger le droit à l’objection de conscience de la part de professionnels de la santé et pour les institutions de santé confessionnelles.

Quoique j’apprécie le fait que le projet de loi C-14 n’inclue pas la possibilité d’euthanasie et de suicide assisté pour les mineurs, les personnes qui souffrent de maladies mentales et pour celles qui sont atteintes de démence, pourvu qu’elles aient donné des directives au préalable, rien ne garantit que des remises en cause légales ou des modifications à la loi n’élargiraient pas l’accès aux injections létales ou au cocktail de médicaments à ces personnes vulnérables.

L’expérience nous démontre que, dans les juridictions qui ont légalisé l’euthanasie et le suicide assisté, les critères continuent de s’élargir et que les balises existantes n’ont pas empêché que des personnes vulnérables soient euthanasiées sans leur consentement. Les législateurs, éthiciens et groupes de médecins catholiques peuvent œuvrer afin d’atténuer les effets d’une mauvaise loi en cherchant à réduire au minimum les dommages causés par celle-ci.



En ma qualité d’évêque catholique, je dois rappeler à toute personne de bonne volonté que le fait d’enlever la vie à tout être humain est toujours contraire à la morale et ne devrait pas être permis dans notre système légal ou de santé. S’il l’était, les droits d’objection de conscience de la part de ceux et celles qui ne voudraient pas y prendre part—tant les professionnels de la santé que les patients qui veulent une institution qui ne les tueraient pas—doivent être respectés.

Dans le préambule de la Charte canadienne des droits et libertés, on peut lire : « Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit ». Malheureusement, le projet de loi qui est devant nous, visant à permettre la mise à mort de Canadiens vulnérables, démontre à quel point nous nous sommes éloignés des principes qui font du Canada le merveilleux pays qu’il est.

J’encourage les Canadiennes et Canadiens à revoir l’orientation que prend notre pays en matière d’euthanasie et de suicide assisté et de faire connaître à leurs députés fédéraux et sénateurs leur désir de protéger la vie et de prendre soin des plus vulnérables et non pas de les tuer.

Terrence Prendergast, s.j., 
Archevêque d’Ottawa 
& Administrateur apostolique, Diocèse d’Alexandria-Cornwall

Tuesday, April 19, 2016

Mgr Alain Faubert Nouvel Évêque auxiliaire à Montréal/ Montréal receives additional Auxiliary Bishop



Aujourd’hui à Rome on a annoncé que  Sa Sainteté le pape François a nommé Mgr Alain Faubert, C.S.S., présentement curé de la paroisse St-Germain à Outremont (Montréal, Québec) évêque titulaire de Vico di Pacato et évêque auxiliaire à Montréal.

Meilleurs vœux, Excellence et « ad multos annos! »

* * * * *

It was announced at the Vatican today that His Holiness Pope Francis has appointed Msgr. Alain Faubert, C.S.S., as Auxiliary Bishop of the Archdiocese of Montreal, Québec, and has assigned him the Titular See of Vico di Pacato.

Holding bachelor's degrees in philosophy and theology from Le Grand Séminaire de Montréal (granted by Rome's Lateran University), a Master in Theology in pastoral studies from the University of Montréal and a PhD from Laval University/Institut catholique of Paris, Bishop-elect Faubert is currently Pastor of Saint Germain Parish in Montreal (Quebec).

Congratulations and prayerful good wishes, Your Excellency!

Tuesday, April 12, 2016

Mass of the Neophytes—Notre Dame Cathedral, Ottawa, ON

Third Sunday of Easter (Year "C") - April 10, 2016
 “JOY COMES WITH THE MORNING”
   [Texts: Acts 5.27b-32, 40b-41 [Psalm 30]; Revelation 5.11-14; John 21.1-19]


Today, the most important question facing Christian believers is: where is the Lord Jesus Christ in our lives, in the world? Is the Easter celebration that we live for fifty days just a reminder of a long-past event? Or is it the continuing celebration of a present reality?

The definitive moment of all time was the Resurrection—it is the focal point of all of cosmic history. Eastertide is about celebrating the miracle that gives meaning to our lives and helps us make sense of the world and our place in it.

Pope Francis in his exhortation Evangelii Gaudium wrote: “always [keep] in mind the fundamental message: the personal love of God who became man, who gave himself up for us, who is living, and who offers us his salvation and his friendship” (EG, n.128).



Pope Francis emphasizes that our faith rests on a personal encounter with Jesus Christ. We believe in a person, Jesus Christ who is the Son of God, whom we know and love. That relationship changes everything for us and when we experience it we are moved to share our joy with others. All of our beliefs are grounded on this personal encounter and knowledge of Jesus Christ. If we don’t first encounter him, none of the rest of the Church’s message makes sense.

On Easter evening, two downcast disciples took a road leading away from Jerusalem shared their sorrows with a stranger who joined them on the way. Later they came to realize it was Jesus “in the breaking of the bread.” This is another way of saying that they recognized him in the Eucharist as we do at Sunday Mass.



Right then and there, they realized their hearts began to be on fire within them as he spoke to them on the way. Looking back, Cleopas and the unnamed disciple with him (which could be any one of us as we put ourselves in the gospel scene) at last perceived that Jesus remains present among them, feeding them with his presence, love and attention.

In the miracle of the Eucharist, we too meet Jesus, as real as he was to these two disciples, in his sacred body and blood, in his very soul and divinity. The Church very wisely says that missing Sunday Mass without a very good reason is a serious sin – but why would we ever choose not to meet our Lord at Sunday Mass? Why would we choose not to meet the Lord if we have a choice?

The final element of the encounter in the Gospel is one that Pope Francis speaks about again and again. The disciples, after meeting and recognizing Jesus, immediately set off to share the Good News with others, something we will also see in today’s gospel reading. 



To be a disciple, to be a Christian, is to be a missionary who shares the Good News of Jesus Christ with others. The Holy Father says: “every Christian is challenged, here and now, to be actively engaged in evangelization; indeed, anyone who has truly experienced God’s saving love does not need much time or lengthy training to go out and proclaim that love.” (EG, n.120)

Today's responsorial psalm is from Psalm 30, an individual's thanksgiving to God for rescue from a life-threatening experience, possibly a major illness. In making it our prayer at Mass today, we see how an individual's prayer of praise for personal deliverance applies to other situations.  The psalm’s reference to a person who had come very close to death then recovering (“O Lord, you restored me to life from among those gone down to the Pit”) was applied, by the Church's use in the Easter season, to Christ's resurrection.

The dynamic movement of the poem, as in many other psalms, is from the individual's experience to the community's.  The psalmist invites others to share his prayer of gratitude, “sing praises to the Lord, O you his faithful ones, and give thanks to his holy name”.  The affliction is seen to have been a temporary one, just as Christ's death was immediately followed by His resurrection (“weeping may linger for the night, but joy comes with the morning”).


The transition from mourning to rejoicing is also a theme of the story of Jesus' encounter with seven disciples on the shore of the Sea of Galilee, known as the Sea of Tiberias after the major city on the lake.  It is found in the dialogue between Jesus and Peter about his love for the Lord Jesus. 

Christians have seen in Jesus' three questions, “Do you love me (more than these)?” as opportunities for Peter to undo his three denials. The rehabilitation of Peter touches on his personal relationship with Jesus. But Christ decides that their relationship of love will now touch many others, “Feed my lambs..., tend my sheep..., feed my sheep”.  There is a sense that the abundant love of Jesus and Peter for each other overflows to embrace many others.

Commentators have puzzled over the large number of fish that were caught, 153.  While some say it is a recollection of an eye-witness who counted them, Augustine is one of many interpreters who read the number symbolically.  He noted that 153 is the sum of all the integers between 1 and 17 and so suggests completeness, the totality of the church.


The word mystagogue comes from two Greek words (mystes: one initiated into the mysteries) and agogus (leader). It refers to the one who leads catechumens to grasp the implications for their lives of the mysteries they underwent at the Easter Vigil. From this comes the term “mystagogy” referring to the 50-day process—the last stage of the Rite of Christian Initiation of Adults—from Easter to Pentecost that goes on now.

I want to say a few words particularly to the neophytes, now. First, you are welcome here! Make yourselves at home. Second, I admire you. I admire your faith, your tenacity to pursue the truth, and your courage to make this commitment. For some of you, this has been a costly journey, in time and emotion. Let me assure you that you are in the right place. As Peter said to Jesus (John 6.68), “to whom shall we go? You have the words of eternal life.”



This 50-day period of accompaniment will help you discover what it means to take part fully in the sacramental mysteries. The newly baptized are called “neophytes,” from the Greek words meaning “new born” or “new plant.” This is because the faith has been newly planted in you.

Even though one stage of your catechetical training is complete, there is more to discover about living as a Catholic Christian. Things often look different from the inside! You will surely have more questions about living a life of faith. You can count on the continuing support of the community to encourage your newly planted faith to grow deep roots. Your experience as a neophyte is vitally that of having undergone a “new birth”–one brought about by baptism through which you became, in Christ, a child of God, God’s son or daughter.



We come to understand that the water of our rebirth came from the Heart of Christ. Because of these waters of rebirth flowing from the open side of Christ, we—the baptized--will rise one day from the dead and live forever.


Although your journey in the Body of Christ began at the conferral of baptism at the Easter Vigil, it is a continuing, indeed lifelong, process. As your bishop, I have a paternal role to play. Your priest and fellow believers will help you on your way. But, it is your responsibility as an adult to encounter your Saviour frequently in prayer, in the Bible, and in the sacraments. And, you too are called to be fishers of other men and women for God’s Kingdom. 

God bless you today and always!


Friday, April 8, 2016

Nouvel évêque pour l’Ordinariat militaire du Canada - Father Scott McCaig CC Named Bishop of Canada’s Military Ordinariate



Today in Rome, His Holiness Pope Francis appointed Reverend Father Scott McCaig, C.C., as Bishop of the Roman Catholic Military Ordinariate of Canada. He is currently General Superior of the Companions of the Cross.

Congratulations, Your Excellency!

Aujourd’hui au Vatican, Sa Sainteté le pape François a nommé le Père Scott McCraig, C.C., comme évêque de l’Ordinariat militaire du Canada. Il est présentement Supérieur général de la Société des Compagnons de la Croix.

Félicitations, Excellence!

*****

From the Companions of the Cross website:

What was your background before you joined the CC?

I am from Kamloops, B.C. I entered into full communion with the Catholic Church in 1987. I was active in youth ministry and served with NET Youth Ministries before entering the Companions of the Cross in 1989. I have a BA in History from Carleton University and a Master’s degree in Divinity from St. Augustine’s Seminary and the University of Toronto. I was ordained in 1995. I love touring on my motorcycle, and am an ardent fan of the Vancouver Canucks, B.C. Lions, and Minnesota Vikings!

What led you to join this community?

I joined the Companions of the Cross because of key elements of its vision: unquestioned fidelity to the Church, life-giving brotherhood, openness to the ways of the Holy Spirit, love for the Blessed Mother, and its evangelical mission.

What kind of ministry are you doing now?

I was elected General Superior of the Society in 2006, was re-elected in 2012, and am presently still serving in this assignment.

Tuesday, April 5, 2016

FR JOHN JOSEPH MICHAEL LAPIERRE, S.J. (1915-2016)


Father Michael Lapierre died peacefully on April 4, 2016 at René Goupil House in Pickering, in his 101st year, in his 82nd year of religious life and his 68th year of priesthood.

Born on May 2, 1915 in Chapeau, Quebec, the son of John Lapierre and Mary Jane McGuire, Michael Lapierre entered the Society of Jesus on August 14, 1934 after studies at St. Patrick’s School in Ottawa. He attended the Jesuit Seminary in Toronto for philosophy then taught at Regiopolis High School in Kingston. 

In 1944, he began theological studies at St. Mary’s Seminary in Kansas and was ordained there on June 18, 1947. After his final year of Jesuit spirituality (Tertianship) in Pomfret, Connecticut, he began in 1950 a unique half-century tenure as professor of theology at Regis College, Toronto, in its three different locations.


In 1970, heeding the decree, Perfectae Caritatis, of the Second Vatican Council on the renewal of religious life, Father Lapierre began the Loyola Institute of Spiritual Renewal. It was intended for religious women, and with the generous help of other Jesuits, he directed summer workshops at Guelph and then particularly at Manresa Retreat House, Pickering until 2001. At the beginning there were two sessions, each one a month in length, but in later years as applicants dwindled, these were reduced to one session each summer.

In 2001, Fr. Lapierre concluded his teaching at Regis College and moved into La Storta Residence at Pickering. From La Storta he served God's people by celebrating Mass and hearing confessions in the local parishes and schools, at St. Bernard's Convent in Toronto, and in replacement of the pastor in Chapeau sometimes for long stretches of time. Even at age 94 he would drive daily to the post office to collect the community mail. He still held a valid driver's license at the age of 100.


Right to the end he was of clear mind and his memory was sharp and vibrant. He received a pacemaker in his 99th year. Happily, he planted flowers in front of La Storta once spring had settled in.

Possessed of a pleasing personality, he joined in table conversation. In many ways Mike was the living memory of the transitions in the Jesuit Theological College of Toronto.

Mike was aided in his spiritual renewal apostolate and later in his life journey for many years by Sister Karen Bennett, SP. She regularly took him several times annually to his home town of Chapeau. 

The arrival of his 100th birthday in May 2015 was celebrated in grand style with greetings from all levels of Church and Government: a blessing from Pope Francis, greetings from the Jesuit Father General and congratulations from Queen Elizabeth II.


There will be Visitation on Thursday, April 7, 2016 at the Rosar-Morrison Funeral Home (Sherbourne and Wellesley Street East, Toronto) from 11:00 am to 3:00 pm and at St. Ignatius Chapel, the Manresa Jesuit Renewal Centre (2325 Liverpool Road North, Pickering) that evening from 7:00 to 9:00 pm, with prayers at 8:00 o'clock.

The funeral liturgy will be celebrated in the St. Ignatius Chapel, on Friday, April 8, 2016 at 11:00 am; with burial that afternoon at 2:30 pm in the Jesuit Cemetery, Guelph, ON.

Requiescat in pace.