Selon la coutume, c’est le dimanche de l’Épiphanie que
l’Église fait l’annonce des dates importantes à venir durant l’année qui
débute. Cette année, la grande fête de Pâques – le dimanche de la Résurrection
– sera célébrée avec solennité le 16 avril prochain.
Les quarante jours du
temps de Carême qui débutera le mercredi des Cendres, le 1er mars sont
étroitement liés à la fête de Pâques.
Le but du Carême est de permettre aux disciples de
Jésus de remettre de l’ordre dans leur vie, de se remettre sur le droit chemin,
de se bien préparer à fêter Pâques.
Traditionnellement, le Carême nous présente trois
voies pour nous rapprocher de Dieu : la prière, le jeûne et l’aumône. La
sagesse que renferment ces trois pratiques chrétiennes tient au fait qu’elles
font appel, à la fois, à la contribution de notre réalité corporelle et
spirituelle dans notre recherche de Dieu.
Choisir de dévouer une plus grande partie de notre
temps à la prière, nous aide à prendre du recul par rapport aux demandes
incessantes que nous retrouvons dans nos vies de tous les jours et nous aide à
mieux entendre et à mieux répondre à la douce voix de Dieu qui nous parle dans
notre présent, dans notre aujourd’hui.
Comme sainte Mère Teresa nous le faisait remarquer, «
Prier, ce n'est pas demander. Prier, c'est se mettre entre les mains de Dieu, à
sa disposition, et écouter sa voix au plus profond de nos cœurs. » Vouloir se
mettre à l’écoute de Dieu est une disposition nécessaire pour vivre un bon
Carême.
Le jeûne et l’abstinence sont également des éléments
importants dans la vie de foi des catholiques. Durant le Carême, les
catholiques doivent s’abstenir de manger de la viande le mercredi des Cendres
et tous les vendredis, et jeûner, ne prendre qu’un seul repas complet, le
mercredi des Cendres et le Vendredi saint.
Ces pratiques témoignent, dès le
premier jour du Carême, le mercredi des Cendres, de notre désir de nous
convertir et sont également signes de notre désir de témoigner de manière
spéciale, le Vendredi saint et chaque vendredi, de notre gratitude envers notre
Seigneur Jésus qui a accepté de donner sa vie pour nous.
Les autres actes de
pénitence que nous acceptons de faire durant le Carême, tels que nous abstenir
de manger des bonbons ou des pâtisseries, nous abstenir de boire de l’alcool ou
de fumer, de même que de nous priver de quelques autres plaisirs pourtant bien
légitimes, nous aident à faire de notre sacrifice un instrument personnel qui
nous aide à nous détourner du péché et à croire dans la « Bonne Nouvelle ».
On ne jeûne pas pour rétrécir notre tour de ventre
afin d’être en mesure de porter les vêtements que nous présente la nouvelle
mode printanière ! Il s’agit plutôt d’une pratique qui nous permet d’acquérir
une discipline, la capacité de dire « non » à des choses que nous aimons, et de
renforcer notre volonté, notre vie spirituelle. Ceci nous aide à résister à la
tentation de faire le mal.
Jeûner est également un geste qui témoigne de notre
solidarité avec le grand nombre de nos frères et sœurs qui, chaque soir,
doivent aller se coucher le ventre vide ou avec la soif aux lèvres. Jeûner,
ressentir de la faim, nous motive à vouloir aider ceux et celles qui ont
vraiment faim.
Faire l’aumône, pratiquer la charité, c’est
volontairement accepter de faire le sacrifice de mettre de côté un peu de notre
confort et de notre abondance afin de pouvoir partager davantage avec ceux et
celles qui sont vraiment dans le besoin. Voilà un geste essentiel que nous
devons accentuer pendant le Carême.
Donner généreusement nous garde de
l’idolâtrie du matérialisme. Notre Seigneur Jésus Christ nous le dit, chaque
fois que nous avons habillé une personne qui était nue, donné à manger à celle
qui avait faim ou donné à boire à celle qui avait soif, c’est à lui que nous
l’avons fait (Matthieu 25, 31-41).
Les sacrifices que nous faisons durant le Carême nous
permettent d’économiser et de donner davantage aux pauvres. Nous devons nous
faire proches de nos frères et sœurs dans le besoin, autant des personnes qui
vivent tout près de nous que de celles qui vivent à l’étranger.
Pour ce faire, nous pouvons contribuer aux bonnes
œuvres de notre paroisse et aux campagnes en faveur des pauvres de ce monde
organisées par des organismes comme Développement et Paix, agence créée par les
évêques du Canada, il y a déjà cinquante ans, pour aider les pauvres et
promouvoir la justice sociale dans les pays de l’hémisphère Sud.
Penser aux autres et donner généreusement nous permet de satisfaire notre besoin de partager et d’aider notre prochain, et de reconnaître que nous sommes tous des enfants de Dieu.
Penser aux autres et donner généreusement nous permet de satisfaire notre besoin de partager et d’aider notre prochain, et de reconnaître que nous sommes tous des enfants de Dieu.
Enfin, la célébration du sacrement de Réconciliation
est un geste important qui peut nous aider alors que nous allons notre chemin
vers la sainteté. L’Église recommande fortement aux catholiques de faire une
bonne confession au moins une fois l’an, dans le temps pascal. Se confesser est
une façon privilégiée qui nous est donnée pour grandir spirituellement.
En fin de compte, le Carême est un cadeau que l’Église
offre aux chrétiens. Il ne s’agit pas d’une punition qui nous revient une fois
l’an. Le Carême est un temps qui nous est donné pour nous préparer à célébrer
dans l’allégresse le moment le plus important de notre vie personnelle de
chrétiens et de chrétiennes, ainsi que dans l’histoire du cosmos, c’est-à-dire
la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus Christ!
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Bonjour à tous,
ReplyDeleteNous sommes deux élèves qui effectuent un projet de recherche pour notre cours d'anthropologie. Nous serions très reconnaissants si vous preniez le temps de répondre à notre court sondage.
1. Combien de repas par jour mangez-vous avec votre famille?
a) Aucun
b) Un repas par jour
c) Deux repas par jour
d) Trois repas par jour
2. Si vous ne mangez pas tous ensembles, quelle est la raison pour cela?
a) Car nous sommes trop occupés et ne sommes pas ensembles pour les heures du repas
b) Pour des raisons culturelles: ___________________________________
c) Autre: _____________________________________________________
3. Dans votre famille, qui prépare les repas?
a) La mère
b) Le père
c) Les enfants
d) Les filles de la famille
e) Les garçons de la famille
f) Tout le monde
g) Nous prenons des tours
h) Chef personnel
4.À quelle heure mangez-vous?
a) Heure fixe
b) Varie selon l’horaire du jour
Hello everyone,
ReplyDeleteWe are students doing a research project for our anthropology class. We are studying the influence of various cultures on alimentary customs in Ottawa. We would greatly appreciate if you took the time to answer our short survey.
1. How many meals does your family eat together?
a) None
b) One meal a day
c) Two meals a day
d) Three meals a day
2. If your family does not eat together, what is the main reason?
a) Too many activities planned; meal time is not consistent for each family member
b) Cultural reasons:______________________________________________
c) Other:_______________________________________________________
3. In your family, who prepares the meals?
a) Mother
b) Father
c) Children
d) All the women in the family
e) All the men in the family
f) Everyone
g) Everyone takes turns
h) Nanny or personal chef
4. What time does your family eat?
a) At a set time every night
b) Depends on schedule
Some very nice points in this article. Thanks for sharing with us.
ReplyDeleteHajj packages 2017