Today's optional memorial features St. Augustine, Archbishop of Canterbury (Died AD 604). Also known as St. Augustine the Less to distinguish him from his illustrious namesake from Hippo, Augustine was chosen by Pope Gregory the Great as leader of the mission sent from Rome for the evangelization of the English. He landed in the Isle of Thanet in the Spring of AD 597 and, within a year, Aethelbert, King of Kent, was baptized with several thousand of his subjects.
The foundation of Canterbury Cathedral was laid five years later, supposedly, on the site of an old Roman Church. Augustine was consecrated by Vergilius, Archbishop of Arles and became the first Archbishop of Canterbury.
The alienation between the British Church and the Italian missionaries might have been averted had Augustine recognized the consideration that was due to the Church which had existed in Britain for three centuries, and had been more tolerant of the diversity between British and Roman usage.
Augustine laid the foundation stone of the Monastery of St. Peter & St. Paul outside Canterbury, later known as St. Augustine's, in the year of his arrival and there he was buried. He died on 26th May, traditionally in AD 604, but possibly as late as 609. (Edited from G.M. Bevan's "Portraits of the Archbishops of Canterbury" [1908])
* * * * * *
The Debate about Abortion is ON
Photo credit: Le Soleil, Patrice Laroche
Tuesday evening, I flew to Quebec City to join Cardinal Marc Ouellet at a press conference to attempt to change the climate on the matter and to reduce the number of abortions by inviting governments to offer greater assistance to women (couples) who find themselves in difficulties because of an unintended pregnancy rather than only facilitating access to abortion.
Here are the texts given by the Cardinal (in French) and by me (in English):
Le débat sur l’avortement est ouvert et il ne faut pas en avoir peur. 100 000 avortements par année au Canada, plus de 25 000 au Québec, c’est beaucoup trop. On pourrait les réduire de moitié si seulement les femmes en détresse à cause d’une grossesse inattendue étaient accueillies, informées et accompagnées avec compassion et solidarité dans leur choix.
Mes interventions pour une culture de la vie ont fait l’objet de toutes sortes d’interprétations depuis une dizaine de jours dans la presse francophone et anglophone du Canada. C’est pourquoi je tiens à clarifier le sens de mon engagement dans le débat actuel sur l’avortement. Je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation et de me permettre de recentrer le débat sur l’essentiel. Les cas très exceptionnels ne doivent pas nous empêcher de voir la triste réalité de l’avortement devenu trop répandu.
Je remercie Mgr Terrence Prendergast, archevêque d’Ottawa, de se joindre à moi pour lancer un appel à la solidarité avec les plus démunis de notre société : l’enfant à naître et la femme qui se trouve contrainte de recourir à l’avortement.
Je précise d’entrée de jeu que mon commentaire pour la défense de l’enfant innocent, même en cas de viol, était motivé par le désir de rappeler la dignité de la femme en toutes circonstances et le respect qui est dû à toute vie humaine naissante. Je constate qu’on a retenu et interprété seulement une partie de mon message. J’attire ici l’attention sur l’autre partie, dans l’espoir que le public prenne conscience du véritable enjeu de ce débat : l’appui à la femme enceinte de la part de l’homme, de la famille, de la société.
Je n’ai dit nulle part que je condamnais la femme qui avait eu recours à l’avortement. J’ai même dit le contraire en parlant directement à l’une d’entre elles sur les ondes d’une émission de télévision. Je n’ai déclaré aucune femme criminelle parce qu’elle avait subi un avortement. Je sais très bien que la responsabilité ultime de cette décision morale relève de la conscience personnelle qui agit en fonction de divers facteurs, dont l’intention de la personne et les circonstances. Dieu seul est juge de la conscience de chacun et chacune parce que Lui seul peut mesurer tous les éléments de chaque cas.
Mon propos a toujours été de rappeler la norme morale objective avec la préoccupation de sauver la vie de l’enfant innocent et d’épargner à la mère les conséquences graves d’un avortement délibérément provoqué : c’est précisément le souci de la santé physique, psychologique et spirituelle de la femme en difficulté qui a motivé mes interventions. Je suis très désolé que mes propos, déformés ou cités hors contexte, aient pu causer des souffrances additionnelles aux femmes qui font face à des situations semblables. J’espère que ces mises au point serviront à assainir et à recentrer le débat.
Car débat il y a et il doit y avoir, même si une motion à Québec et une affirmation du premier ministre à Ottawa vont dans le sens contraire et refusent de rouvrir la législation sur l’avortement.
Je déplore cette attitude de plusieurs de nos représentants qui ne semblent pas vouloir regarder en face l’injustice que notre pays cautionne en n’accordant aucune protection juridique à l’enfant dans le sein de sa mère. Notre pays est à cet égard un cas unique dans le monde. Beaucoup l’ignorent et croient vivre dans l’un des pays les plus avancés dans le domaine des droits humains. Or, nous n’avons de leçon à faire à personne en ce domaine. Nous devrions même nous ouvrir à ce qui se fait ailleurs afin de mieux voir ce qu’il nous faudrait améliorer pour protéger les enfants encore sans voix qui espèrent voir le jour.
Avec mon collègue, archevêque d’Ottawa, qui entretient lui aussi, comme moi, des rapports plus étroits avec les gouvernants, je m’adresse à la conscience de mes compatriotes, femmes et hommes, pour que nous réclamions un jour ensemble que le vide juridique actuel en matière d’avortement, un état de chose injuste, soit modifié en notre pays.
Cependant, tenant compte de l’impasse politique et juridique dans laquelle nous vivons, je lance un appel avec mon collègue d’Ottawa pour qu’une campagne de sensibilisation et des programmes d’aide aux femmes en détresse se développent davantage en notre pays. Il manque beaucoup d’information, d’accompagnement et d’aide financière, pour que les femmes enceintes soient mises en situation de faire un choix éclairé. Il importe beaucoup qu’à tous les niveaux, gouvernemental, médical et social, des programmes d’aide plus efficace pour les femmes en situation de grossesse difficile soient mis en œuvre afin que le plus grand nombre possible parmi elles puissent éviter l’avortement.
Le débat actuel nous place d’une façon inattendue devant un choix de société qui peut dépasser les clivages habituels et rallier le plus grand nombre. La présence des jeunes dans ce débat révèle une nouvelle sensibilité qui n’est plus celle d’il y a vingt ans. L’expérience des familles a aussi beaucoup changé, mais le fait demeure que la venue d’un enfant apporte au foyer beaucoup de bonheur.
Cette valeur s’ajoute à tout un patrimoine de solidarité sociale pour les plus démunis qui fait notre fierté et qui réclame du Québec et de toutes les provinces du Canada un nouveau choix. Il appartient désormais à tous et toutes de réfléchir à ce choix. N’ayons pas peur de ce débat qui configurera l’avenir de notre peuple.
* * * * * *
Life: the inalienable right
Photo credit: Canadian Press
1) Two weeks ago, nearly twelve thousand people gathered on Parliament Hill and thousands more in several Canadian cities to stand up in defence of the unborn. These people represent many in the silent majority who are on the side of life. The significant Pro-Life caucus of our Federal Government works quietly, day after day, to keep human life at the top of the Government agenda.
2) To be actively in favour of life is to contribute to the renewal of society through the promotion of the common good. It is impossible to further the common good without acknowledging and defending the right to life, upon which all the other inalienable rights of individuals are founded and from which they develop. There can be no true peace unless life is defended and promoted.
3) We must never lose sight of the atrocities against the unborn, the untold and too-seldom spoken of pain and lingering anguish experienced by those who have been involved in abortions; doing otherwise has severely narrowed our national discourse about moral values in the public square.
4) Whatever is opposed to life itself, whatever violates the dignity of the human person, whatever insults human dignity … all of these things and more poison human society. Concern about abortion and the implications for the mother and her child does not excuse indifference to those who suffer from poverty, violence and injustice. We must strive to see the whole picture, not with tunnel vision. We cannot ignore the other great challenges faced by humanity today. But that is not our topic today.
5) For, the right to life is primordial. In Pope Benedict XVI’s encyclical, Caritas in Veritate, (Charity in Truth), the Holy Father addresses clearly the dignity and respect for human life: “Openness to life is at the centre of true development… When a society moves toward the denial or suppression of life, it ends up no longer finding the necessary motivation and energy to strive for man’s true good. If personal and social sensitivity toward the acceptance of a new life is lost, then other forms of acceptance that are valuable for society also wither away.”
6) Favouring the cause of life is not an activity for a political party or a particular side of the spectrum. It is an obligation for everyone: left, right and centre! If we are in favour of life—pro-woman, pro-child, pro-family, we must engage the culture around us and offer positive solutions. It is this positive purpose that has brought me here today to join with Cardinal Ouellet to make an appeal on behalf of women who find themselves without helpful alternatives when they face an unanticipated pregnancy and on behalf of the child the woman carries in her womb.
7) All across Canada, there are public, Catholic and Christian centres that reach out to help those in distress over pregnancy and new life. The outstanding work of Birthright cuts across all religious and sectarian lines and stands for life. Many cities, from Vancouver to St. John’s, have crisis pregnancy centres which provide safe places, welcome, and options for young women and men to preserve, protect and uphold the life of the newly conceived child as well as their own human dignity. There, ordinary people reach out to those in crisis and distress to save lives.
8) What His Eminence and I are asking today is that governmental agencies take on their proper role in affording help for pregnant women in distress—and others affected by new life in the womb—to reduce the extraordinarily high number of abortions in our country.
Congratulations! I am most pleased by this turn of events.
ReplyDeleteI am especially glad to see a fellow Bishop standing with Cardinal Ouellet - I was afraid he would be out on his own.
ReplyDeleteI am a bit confused by this bit: Je n’ai dit nulle part que je condamnais la femme qui avait eu recours à l’avortement. ... Je n’ai déclaré aucune femme criminelle parce qu’elle avait subi un avortement. Je sais très bien que la responsabilité ultime de cette décision morale relève de la conscience personnelle qui agit en fonction de divers facteurs, dont l’intention de la personne et les circonstances. Dieu seul est juge de la conscience de chacun et chacune parce que Lui seul peut mesurer tous les éléments de chaque cas.
I hope the Cardinal is not implying that he agrees we should not have laws forbidding abortion. God alone is the judge of moral culpability, but it is for public officials to regulate public life for the common good. While conscience is the final court of appeal for the individual, cannot and should not the state restrict people from following their conscience if the act they choose in conscience is objectively immoral and affects others?
Thank you, merci beaucoup. It is with much gratitude that I have been reading the news about yourself and Cardinal Ouellet. I believe that God is moving in our nation on the issue of abortion and that we are seeing the fruit of much prayer. God bless you both. And please know that many of us love and support you as you witness to the gospel on the hardest issue in our present society.
ReplyDeleteThank you your Grace! We need Shepherds that stand up for the truth. "Do not be afraid"! God is by you and we as well.
ReplyDeletePeace
This comment has been removed by the author.
ReplyDeleteThank you, Your Grace for your courage in standing with Cardinal Ouellet. I hope more of Our Bishops do likewise. I thank you too, for your Humility, Wisdom and Prudence. You and Cardinal Ouellet Both Did a great job at the press conference.
ReplyDeleteThank you for your courage, Your Grace, particularly when the magazine Relations with roots in your Order is trying to undermine the message.
ReplyDeletehttp://www.revuerelations.qc.ca/cjf/memoires/prises_position/Des-propos-deplorables.pdf