Monday, February 11, 2013

Memorial of Our Lady of Lourdes - World Day of Prayer for the Sick


NOTRE DAME DE LOURDES

Today is the liturgical feast day of Our Lady of Lourdes on which the Church observes the World Day of the Sick at a Marian Shrine, this year the Shrine of Our Lady of Altötting in the Holy Father's home diocese of Passau.

Yesterday, in anticipation of the Day of the Sick I presided at a Mass televised on SRC (Radio-Canada, the French network affiliated with the CBC) broadcast live from the Motherhouse Chapel of the Sisters of Charity of Ottawa.  Photos taken at the Mass along with my homily follow below.

The statue of Our Lady of Altötting in the Chapel of Grace 

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Today's memorial recalls the first apparition of the Blessed Virgin Mary in 1858 to fourteen-year-old Marie Bernade (St. Bernadette) Soubirous. Between February 11 and July 16, 1858, the Blessed Virgin appeared eighteen times, and showed herself to St. Bernadette in the hollow of the rock at Lourdes.

On March 25 she said to the little shepherdess who was only fourteen years of age: "I am the Immaculate Conception." Since then Lourdes has become a place of pilgrimage and many cures and conversions have taken place. The message of Lourdes is a call to personal conversion, prayer, and charity.

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Grant us, O merciful God, protection in our weakness, that we, who keep the Memorial of the Immaculate Mother of God, may with the help of her intercession, rise up from our iniquities. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.

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Messe télévisée – Journée mondiale des malades
Chapelle de la Maison-mère des Sœurs de la Charité d’Ottawa
5e dimanche du temps ordinaire, Année ‘C’ – le 10 février 2013


Confiance et foi sont appelés à se rejoindre…
{Isaïe 6, 1-2a.3-8; (Psaume 137); Luc 5,1-11}


La santé est un bien très précieux; elle est aussi un bien très fragile. Souvent, on ne s'en rend pas trop compte lorsqu’on est en bonne santé mais on l'apprend vite lorsque la maladie nous frappe.

La maladie est un mal - le mot le dit - et les malades sont des personnes qui ont mal. Oui, la maladie fait mal. Dieu ne veut pas la maladie. Il ne faut pas penser qu'il prend plaisir à nous en affliger. Au contraire, et nous le voyons bien dans le ministère de Jésus, Dieu veut que nous combattions le mal et la maladie. La maladie existe parce que l'être humain n'est pas un Dieu. Nous sommes des mortels et les mortels que nous sommes connaissent la maladie et la mort.


Dans son message pour la Journée mondiale des malades 2013, le pape Benoît XVI écrit ceci: En cette circonstance, je me sens particulièrement proche de chacun de vous, chers malades qui vivez un moment difficile... Qu'à vous tous, parviennent les paroles rassurantes des Pères du Concile Vatican II : « Vous n'êtes ni abandonnés ni inutiles: vous êtes les appelés du Christ, sa transparente image» (Message aux pauvres, aux malades, à tous ceux qui souffrent).

Alors que nous célébrons ensemble dans cette chapelle, permettez que j’évoque avec vous le souvenir de Mère Élisabeth Bruyère, fondatrice des Sœurs de la Charité d’Ottawa. Dès son arrivée à Bytown, Mère Bruyère se tourne vers les malades de tous les milieux pour leur venir en aide et leur témoigner la tendre sollicitude de Dieu le Père. En 1852, elle choisit d’inscrire dans le blason de la nouvelle Congrégation les devises suivantes: « J’étais malade et vous m’avez visité (Mt 25,36) » - « Je suis l’appui du faible ». Elle reconnaît ainsi, dans les malades, le Christ douloureux.

Sans attendre d’autre retour que la consolation d’avoir soulagé les membres souffrants du Christ, la Servante de Dieu écrit : « Pour nous, nous ne sommes jamais plus heureuses que lorsque nous avons bien employé notre journée au service des pauvres, des malades et des enfants ».

Elle écrit à ses Sœurs : « Soyez respectueuses envers tous les malades, soyez compatissantes, soyez de bonnes humeur, soyez joyeuses, soyez prudentes! »

Lors de l’épidémie de variole qui frappa la région à l’automne 1871, elle écrit à ses Sœurs : « Le bon Jésus vous visite et vous encourage, j’en suis sûre, puisque les services que vous rendez à ces picotés, lui sont fort agréable, ce sont les membres souffrants de Notre-Seigneur. Aimez-les malgré leur apparence, ne voyez que les âmes crées et rachetées par notre Divin Sauveur. »

Chaque fois que je lis l'Évangile, je suis frappé de voir à quel point les malades ont été des personnes importantes dans la vie de Jésus. Il allait vers eux. Il les accueillait. Jamais, il ne les repoussait.

Dans l’évangile de ce jour, nous avons vu Pierre, qui était sur le point de tout lâcher. Mais il jete les filets à l’eau encore une fois parce que Jésus le lui demande. Même s’il n’en a plus aucune envie, il prend le risque d’aller au large, et cette fois-là ce sera la bonne.

L’expérience de Pierre nous permet de croire que ce que nous n’avons pas réussi seuls – par nous-mêmes – nous pouvons le réussir si nous acceptons de faire confiance au Seigneur. Souvent, au moment où nous serions près de tout abandonner, le Seigneur « monte dans notre barque », et à notre insu, il nous redonne confiance. Nous pouvons, une fois encore, reprendre goût à la vie.

Qui que nous soyons, nous sommes précieux aux yeux de Dieu. Osons toujours lui faire confiance; il nous invite nous aussi « à jeter notre filet ». Rien, vraiment rien, ne pourra nous empêcher de vivre une expérience semblable à celle de Pierre car Dieu ne change pas, sa grâce est toujours offerte et redonnée… Elle sera redonnée à celui ou celle qui acceptera d’aller au large… de lui faire confiance. L’expérience des Apôtres peut être aussi la nôtre, car nous sommes, depuis notre baptême, des enfants de Dieu. Nous sommes aussi envoyés pour être messagers de la présence d’un Dieu qui nous accompagne et nous redonne confiance.

M. Bernard Blair, directeur de Soins Continus Bruyere

Il est bon de reprendre les paroles du Pape : Je voudrais… adresser ma vive reconnaissance et mon encouragement aux institutions (…) catholiques et à la société civile elle-même, aux diocèses, aux communautés chrétiennes, aux familles religieuses engagées dans la pastorale de la santé, aux associations des personnels de santé et du volontariat. Puisse en tous grandir la conscience que « en accueillant avec amour et générosité toute vie humaine, surtout si elle est faible et malade, l'Église vit aujourd'hui un moment capital de sa mission » (Jean-Paul II, Exh. ap. postsynodale Christifideles laici, n. 38). L'Année de la foi que nous sommes en train de vivre constitue une occasion propice pour intensifier la diaconie de la charité dans nos communautés ecclésiales.


C’est toute la communauté chrétienne qui est concernée par la souffrance et la maladie puisque « si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance » (1 Co 12,26)

La mission des maisons de santé catholiques comme Soins continus Bruyère est importante pour les malades et leurs proches… les soins et l’attention qui y sont prodigués nous rappellent que la fin de la vie fait partie de notre vie et que ce n'est pas une étape qu’il faut négliger ou couper.



Dans quelques instants, des membres de notre assemblée recevront le sacrement de l'onction des malades. Ce sacrement est donné aux personnes atteintes d'une grave maladie et à celles qui, en raison de leur âge, voient leur santé et leurs forces décliner de jour en jour. Par cette onction, l'Église demande que la personne malade reçoive de Dieu «une aide, un réconfort et une lumière». Le sacrement de l'onction des malades invite la personne malade «à confier toute sa vie au Christ, comme celui-ci a confié la sienne à son Père». «L'onction des malades est célébrée pour la guérison de l'âme, l'apaisement du cœur et le soulagement de la souffrance.» Par ce sacrement, «l'Église implore aussi le recouvrement de la santé ».


Il est bon et significatif de rappeler à la personne malade que, dans les différents passages de sa vie, quelques soient les circonstances et les difficultés, elle est toujours en état de mission, même si son existence est altérée et rendue précaire. La célébration de l’onction des malades nous aide à apprécier le don de la vie toujours présente en dépit de la maladie et de la vieillesse. Ainsi la personne s’en remet avec confiance et espérance à Dieu, Créateur et Vie.

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