Joseph being warned in a dream to take the Child Jesus and his Mother to Egypt (with the slaughter of the Holy Innocents in the background) |
The flight into Egypt and the massacre of the innocents make manifest the opposition of darkness to the light: "He came to his own home, and his own people received him not." Christ's whole life was lived under the sign of persecution. His own share it with him. Jesus' departure from Egypt recalls the exodus and presents him as the definitive liberator of God's people (CCC #530)
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O God, whom the Holy Innocents confessed and proclaimed on this day, not by speaking but by dying, grant, we pray, that the faith in your which we confess with our lips may also speak through our manner of life. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.
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Une version contemporaine des Saints Innocents
Le massacre des saints Innocents, acrylique sur papier, 17 x 12 cm, 2010-2011.
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Le Massacre des saints Innocents d’après le livre d'Heures ms.109 de l’Université McGill: Bien que le massacre des Innocents ait eu lieu à Bethléem, l'enlumineur du livre d'Heures ms. 109 conservé à l'Université McGill a placé cette tragédie dans la rue d’une ville européenne du XVe siècle. En effet, à la fin du Moyen Âge, il était courant de représenter les faits bibliques comme s’ils s'étaient passés dans l’entourage urbain et immédiat des artistes.
Reprenons maintenant cette pratique pour faire entrer le récit sacré dans notre cosmos habituel : dans une ruelle d’un quartier populaire de Montréal, les soldats du roi Hérode viennent de tuer les enfants de moins de deux ans.
Cette scène conserve, au premier plan, la figure principale de l’image d’origine. Il s'agit d'une mère s'arrachant les cheveux, terrifiée par la barbarie à la vue de son fils mort et jeté par terre. À droite, une autre femme est assise sur le porche d’un immeuble et pleure avec son enfant entre les bras. On voit aussi d'autres petits emmaillotés et inertes sur le trottoir.
Plus loin, quelques figures indifférentes aux événements, comme dans l'image d'origine, se promènent devant des constructions en brique. Dans la partie basse d'une des maisons, on distingue un « dépanneur » ou petit magasin de quartier, servant à trouver des aliments frais à tout moment.
La bordure de cette image représente des animaux bien connus, comme le castor et l'écureuil. Nous pouvons observer aussi une mouche appelée Syrphidé ou Syrphe, qui peut souvent être vue dans les beaux parcs de Montréal. L'image montre, également, quelques fleurs pouvant se trouver dans les jardins de la ville, comme l'anémone du Canada, l'orchidée papillon Phalaenopsis ou encore une fleur de joubarbe. Quant au crâne sur la bordure, sa présence s'explique d'elle-même.
Gracieuseté de Dimo Leonardo García Camargo (Bogotá, 1975—), un peintre qui travaille a Montréal [http://exposiciondedimo.blogspot.ca/]
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