A strong man who wavered for a moment, but then learned one cannot come to terms with evil and so became a strong churchman, a martyr and a saint—that was Thomas Becket, archbishop of Canterbury, murdered in his cathedral on December 29, 1170.
His career had been a stormy one. While archdeacon of Canterbury, he was made chancellor of England at the age of 36 by his friend King Henry II. When Henry felt it advantageous to make his chancellor the archbishop of Canterbury, Thomas gave him fair warning: he might not accept all of Henry’s intrusions into Church affairs. Nevertheless, he was made archbishop (1162), resigned his chancellorship and reformed his whole way of life!
Troubles began. Henry insisted upon usurping Church rights. At one time, supposing some conciliatory action possible, Thomas came close to compromise. He momentarily approved the Constitutions of Clarendon, which would have denied the clergy the right of trial by a Church court and prevented them from making direct appeal to Rome. But Thomas rejected the Constitutions, fled to France for safety and remained in exile for seven years. When he returned to England, he suspected it would mean certain death. Because Thomas refused to remit censures he had placed upon bishops favored by the king, Henry cried out in a rage, “Will no one rid me of this troublesome priest!” Four knights, taking his words as his wish, slew Thomas in the Canterbury cathedral.
Thomas Becket remains a hero-saint down to our own times. Comment: No one becomes a saint without struggle, especially with himself. Thomas knew he must stand firm in defense of truth and right, even at the cost of his life. We also must take a stand in the face of pressures—against dishonesty, deceit, destruction of life—at the cost of popularity, convenience, promotion and even greater goods.
Quote: In T.S. Eliot's powerful drama, Murder in the Cathedral, Becket faces a final temptation to seek martyrdom for earthly glory and revenge. With real insight into his life situation, Thomas responds: "The last temptation is the greatest treason: To do the right deed for the wrong reason."
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O God, who gave the Martyr Saint Thomas Becket the courage to give up his life for the sake of justice, grant, through his intercession, that, renouncing our life for the sake of Christ in this world, we may find it in heaven. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.
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Saint Thomas Becket
Archevêque de Cantorbéry, Martyr (+ 1170)
Archevêque de Cantorbéry, Martyr (+ 1170)
Saint Thomas de Cantorbéry, par son courage indomptable à défendre les droits de l’Église, est devenu l’un des plus célèbres évêques honorés du nom de saints et de martyrs. Dès sa jeunesse, il fut élevé aux plus hautes charges de la magistrature ; mais l’injustice des hommes détacha du monde ce coeur plein de droiture et de sincérité, et il entra dans l’état ecclésiastique. Là encore, son mérite l’éleva aux honneurs, et le roi Henri II le nomma son chancelier. Il ne fit que croître en vertu, donnant le jour aux affaires et passant la meilleure partie de la nuit en oraison. Il n’était que le distributeur de ses immenses revenus : les familles ruinées, les malades abandonnés, les prisonniers, les monastères pauvres, en avaient la meilleure part.
Le roi l’obligea d’accepter l’archevêché de Cantorbéry. Thomas eut beau dire au prince, pour le dissuader, qu’il s’en repentirait bientôt : celui-ci persista, et le chancelier reçut le sacerdoce (car il n’était encore que diacre) et l’onction épiscopale. Sa sainteté s’accrut en raison de la sublimité de ses fonctions. On ne le voyait jamais dire la Sainte Messe, sinon les yeux baignés de larmes ; en récitant le Confiteor, il poussait autant de soupirs qu’il prononçait de mots. Il servait les pauvres à table trois fois par jour ; à la première table, il y avait treize pauvres ; à la seconde, douze ; à la troisième, cent.
Thomas avait bien prévu : les exigences injustes du roi obligèrent l’archevêque à défendre avec fermeté les droits et les privilèges de l’Église. Henri II, mal conseillé et furieux de voir un évêque lui résister, exerça contre Thomas une persécution à outrance. Le pontife, abandonné par les évêques d’Angleterre, chercha un refuge en France. Il rentra bientôt en son pays, avec la conviction arrêtée qu’il allait y chercher la mort ; mais il était prêt.
Un jour les émissaires du roi se présentèrent dans l’église où Thomas priait ; il refusa de fuir, et fut assommé si brutalement, que sa tête se brisa et que sa cervelle se répandit sur le pavé du sanctuaire. C’est à genoux qu’il reçut le coup de la mort. Il employa ce qui lui restait de force pour dire : "Je meurs volontiers pour le nom de Jésus et pour la défense de l’Église."
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