Saturday, March 29, 2014
The Death of a Permanent Deacon
Our prayers are requested for the repose of the soul of Deacon Kenneth Davies who died in Ottawa onTuesday, March 25, 2014 at the age of 85.
Born on June 3, 1928 in Montreal, he was ordained a permanent deacon for the Archdiocese of Ottawa on June 9, 1995. He was a member of the 3rd Order Franciscan.
Deacon Davies exercised his ministry in the parishes of St. Basil and St. George in Ottawa and was a member of the Pastoral Care Teams at the Ottawa Hospital, Civic Campus and St. Patrick’s Home.
Visitation will be held at the Kelly Funeral Home, 2313 Carling Avenue on Sunday, March 30, from 2:00-4:00 p.m. and from 7:00 – 9:00 p.m.
The funeral Mass will be celebrated on Monday, March 31, 11:00 a.m. at Our Lady of Fatima, 153 Woodroffe Avenue.
Please remember him and his family in your prayers.
Requiescat in pace.
Tuesday, March 25, 2014
L'Annonciation du Seigneur / The Death of a Jesuit Priest Educator
Cathédrale Notre-Dame d’Ottawa
Annonciation du Seigneur – le 25 mars 2014
[Textes : Isaïe 7, 10-14; Psaume 39 (40); Hébreux 10, 4-10; Luc 1,26-38]
LA JOIE DE L’ÉVANGILE S’IMPRÈGNE
DANS LE CŒUR DE MARIE
En cette fête de l’Annonciation du Seigneur à la Vierge Marie nous prenons une pause du Carême. Alors même que nous nous préparons à célébrer le Mystère pascal, et que nous sommes toujours à poursuivre notre chemin qui mène à la conversion, aujourd’hui, nous prenons le temps de célébrer le mystère de la venue de Dieu dans notre monde, l’incarnation de Jésus, le Verbe fait chair dont nous célébrerons plus solennellement la naissance le jour de Noël, qui viendra dans neuf mois.
Malgré notre tendance à ne voir que le beau côté de la venue de Jésus dans l’histoire de l’humanité, nous sommes forcés de constater que le Seigneur n’est pas venu nous montrer comment nous pouvons échapper aux difficultés de la vie humaine mais plutôt comment nos souffrances – même la mort sur la Croix – peuvent servir au salut de tous. La souffrance et la Croix furent présentes dans la vie de Jésus dès sa conception et sa naissance. Joseph n’a-t-il pas souffert lorsqu’il apprit que Marie était enceinte de l’Esprit Saint, jusqu’à ce que l’Ange lui apprenne toute la vérité au sujet de la naissance de Jésus? Le chemin de la Croix n’était-il pas déjà entamé lorsque Joseph, Marie et l’Enfant Jésus se sont mis en route vers l’Égypte pour échapper à la colère du roi Hérode ?
Mais les événements qui entourèrent la venue de Jésus dans notre monde sont également annonciateurs de revirements et de grandes joies dont le cumul se retrouve certainement dans la grande joie du matin de Pâques. Rappelons-nous la joie que connurent Marie et Joseph lorsque l’Ange révéla à Joseph la vérité sur la conception de Jésus dans le sein de Marie; rappelons-nous la grande joie que connurent les Mages lorsque l’étoile qu’ils suivaient les conduisit à Jésus en qui ils reconnurent le Roi des juifs. Ils lui offrirent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Et que dire de la joie que connue la Sainte Famille lorsqu’elle apprit qu’elle pouvait retourner en Israël après la mort d’Hérode et s’établir à Nazareth. Oui, la Sainte Famille connue toutes les tristesses et toutes les joies que peut comporter la vie humaine – le sommet se trouvant certainement dans la passion, la mort et la résurrection de Jésus.
Les premières lignes du passage de l’évangile de Luc que nous venons d’entendre, nous donnent l’impression de voir l’œil de Dieu survoler la Terre et s’arrêter sur le petit village de Nazareth en Galilée, puis enfin sur une jeune fille, une vierge, fiancée à un homme nommé Joseph dont on nous dit simplement qu’il était de la maison de David. Le rythme du texte nous fait comme entrevoir l’Ange qui se rend jusqu’à Marie.
Les paroles que Luc utilise pour décrire cette rencontre du divin et de l’humain par l’entremise de l’ange Gabriel nous rappelle un autre passage de l’Ancien Testament. En effet, les paroles que l’ange adressa à Marie : Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi, nous rappellent celles que l’Ange du Seigneur adressa à Gédéon, le serviteur de Dieu, paroles qui nous sont rapportées dans le Livre des Juges (6, 12).
Marie – comme ce fut également le cas pour plusieurs autres personnes que Dieu a appelé à collaborer avec lui au salut du monde – se sentit d’abord confuse et craintive lorsque l’Ange s’adressa à elle. Elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
Les parents peuvent avoir des sentiments semblables lorsque leur fils leurs annonce qu’il croit que Dieu l’appelle à devenir prêtre ou que leur fille leur annonce qu’elle ressent un appel de Dieu et qu’elle entend mettre sa vie entière au service de Dieu dans la vie consacrée. Les parents et les autres membres de la famille doivent alors prier le Seigneur de les rassurer en leur faisant voir qu’il s’agit bien de l’œuvre de l’Esprit Saint. Marie a été réconfortée par les paroles que l’Ange lui adressa ensuite: Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu, et par les paroles qui lui révèlent le projet de Dieu.
Le projet de Dieu, tel que révélé à Marie, et à nous tous par la suite, grâce aux évangiles, fut d’accomplir les promesses faites à David d’une façon tout à fait inimaginable. Le fils de cette humble femme sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Ainsi, la promesse faite à David se réalisera non pas au moyen d’un royaume terrestre ou d’une conquête particulière; non, il s’agit plutôt d’un règne d’ordre spirituel, et qui n’aura pas de fin.
La réaction de Marie est semblable à celle qu’eut Zacharie lorsque l’Ange du Seigneur lui annonça la naissance de Jean le Baptiste, en ce que tous deux répondirent d’abord par un questionnement, mais à la différence que si la réponse de Zacharie laissait poindre un certain doute sur le plan de Dieu, celle de Marie témoignait déjà de sa pleine confiance dans le Seigneur. Marie demanda tout simplement comment cela pourra se faire puisqu’elle n’avait pas eu de relations intimes avec aucun homme. L’Ange lui répondit : l’Esprit saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Quelles merveilles l’Esprit Saint peut accomplir dans la vie des personnes qui l’accueillent!
En plus de lui annoncer la bonne nouvelle de la naissance de son Fils, l’ange Gabriel annonça également à Marie que sa cousine Élisabeth a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, à l’âge où une femme devient stérile. Encore une preuve que rien n’est impossible à Dieu.
L’Évangile d’aujourd’hui vient confirmer ce qui avait été dit par le prophète Isaïe : Voici, la jeune fille est enceinte et va enfanter un fils qu’elle appellera Emmanuel, qui veut dire Dieu est avec nous. Réjouissons-nous aujourd’hui de cette Bonne nouvelle!
Que le Seigneur vous bénisse tous et toutes.
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FATHER J. KEVIN McKENNA, S.J.
Father James Kevin McKenna died peacefully on March 22nd 2014 at René Goupil House, Pickering, Ontario. He was in his 93rd year and in the Society of Jesus for 71 years. Kevin was born in Quebec City, on May 4, 1921, the son of Henry W. McKenna (Harry) and Mary Wickham (Polly).
Kevin attended high school at St. Patrick’s in Quebec City, and then three years at Loyola College, Montreal. He entered the Jesuits at Guelph on July 30, 1942 for his novitiate, and followed the usual juniorate and philosophy programs.
Regency—a pastoral assignment—took place at Saint Mary’s University High School in Halifax, Nova Scotia where he taught French, Latin and English and was the assistant prefect of discipline. He would serve in these ways in a number of schools in the years to come. He began the study of theology in Toronto in 1951 and was ordained to the priesthood on June 20, 1954.
Father McKenna did tertianship, his final year of Jesuit spiritual formation, in 1955 at Paray-le-Monial in France and then began his long apostolate of high school education after a year of studies in education at the University of Toronto. In 1962 Father McKenna went to St. John’s, Newfoundland to become prefect of discipline and studies at the newly-established Gonzaga High School. After nine years he went west to Winnipeg to become principal of St. Paul’s High School, and two years later to teach for a year at Brebeuf College School in Toronto. He returned to St. John’s, NL in 1974 to work in directorial posts of the Catholic Education Committee of Newfoundland.
Starting in 1986 Father did pastoral ministry at Memorial University, St. Patrick’s Home and in various parishes on the Avalon Peninsula: Ferryland, Cape Broyle and Outer Cove. He served in St. Patrick’s Parish for 13 years. Increasing difficulty in walking brought about a move to St. Patrick’s Home and then a final moved in January 2010 to the Jesuit Infirmary at Pickering, joining his two cousins, Emmett McKenna and John Wickham in the ministry of prayer (they both pre-deceased him).
Father Kevin was well-appreciated in education and church circles particularly in Newfoundland. Among his Jesuit companions he was respected for his intelligence and pastoral care.
There will be a wake service on Wednesday evening, March 26 in St. Ignatius Chapel of Manresa Retreat House, Pickering, where Father McKenna’s funeral will take place on Thursday, March 27 at 10:30AM. Burial in the Jesuit Cemetery, Guelph, will follow at 2:30PM that afternoon.
R.I.P.
Sunday, March 23, 2014
Homélie à l’ordination de Mgr Riesbeck / Homily at Episcopal Ordination of Bishop Christian
Solemnity of St. Joseph—Notre Dame Cathedral Basilica
Ottawa, Ontario -- Wednesday, March 19, 2014
Titular Bishop of Tipasa in Numidia, Auxiliary Bishop of Ottawa
[Texts: 2 Samuel 7.4-5a, 12-14a, 16; Psalm 89 (88).1-2,3-4, 26+28; Romans 4.13, 16-18, 22; Luke 2.41-51a]
Dear brothers and sisters in Christ / Mes chers frères et sœurs dans le Seigneur: Pendant plusieurs siècles, le père adoptif de Jésus était peu mentionné. Il a commencé à prendre sa place dans la dévotion de l’Église surtout à l’époque de la fondation du Canada. Presque toutes les grandes figures religieuses de notre nation étaient très attachées à Joseph : les Jésuites, Marie de l’Incarnation et Marie Madeleine de la Peltrie.
La révérence des premiers arrivants pour l’Époux de Marie et le Père adoptif de Jésus n’est pas restée sans effets. Le Bienheureux Pie Neuf (IX) a proclamé saint Joseph patron de l’Église universelle à l’époque où saint Alfred Bessette – le Frère André – entrait dans la Congrégation de Sainte-Croix à Montréal. Ombre du Père des Cieux, il est un saint modeste et caché à qui sont dus respect et révérence.
Canada’s early colonists were part of a current of spirituality that had a great reverence for the Spouse of Mary and Jesus’ foster father, and later on this had its effects in the Church worldwide. Blessed Pius IX proclaimed Saint Joseph patron on the Universal Church around the time Brother Andre entered religious life in Montreal and began his project of honouring Joseph with an oratory that has become a spectacular basilica. Then, Saint Joseph was named principal patron of Canada and the Archdiocese of Ottawa.
The New Testament depicts Joseph as a resourceful individual, who earned his living as a tradesman, as a carpenter or stonemason; he was someone who worked shaping materials. He was a person who struggled as he sought to know God's will. And once he learned God's will, Joseph did it promptly and completely, even when this disturbed his own plans.
In Luke’s gospel, Joseph is shown as a parent who cared deeply about Jesus, both rejoicing in awe at the marvels attending his birth and sorrowing when Jesus was lost. St. Luke depicts the parents of Jesus as filled with joy, awe, puzzlement and amazement at all the events that accompanied the birth of Jesus. In the Passover of Jesus' twelfth year, Luke has Mary describe her sentiments and Joseph's as those of concern and sorrow, the very feelings we would expect of good parents. Joseph was not an unfeeling and distant guardian of Jesus, but one who could manifest the joys and sorrows of a parent struggling with a teenager.
This truth of seeking and following God’s will in family relationships speaks to our own day when we are called to provide for our children’s well-being ; in the ideal order, not two mothers or two fathers, but a mother and father who, in their complementarity can help the child or children to grow into holistic persons.
The role of the Bishop in the Church bears analogies with the role that Joseph played in the Holy Family, exercising spiritual paternity on those entrusted to his care, just as Joseph cared for Jesus and Mary.
So, dearly beloved, let us consider carefully the particular rank in the Church to which our brother Christian is about to be raised. Our Lord Jesus Christ, who was sent by the Father to redeem the human race, himself sent twelve Apostles into the world. They were filled with the power of the Holy Spirit to preach the Gospel and to sanctify and govern all the peoples gathered into one flock. Moreover, that this office might remain to the end of time, the Apostles chose helpers for themselves.
Through the laying on of hands, by which the fullness of the sacrament of Holy Orders is conferred, the apostles handed on to their successors the gift of the Holy Spirit, which they had received, from Christ. The tradition handed down from the beginning through the unbroken succession of Bishops is preserved from generation to generation, and the work of the Saviour continues and grows even to our own times.
C’est notre Seigneur Jésus Christ lui-même, Grand Prêtre pour l’éternité, qui est présent au milieu de vous dans l’évêque entouré de ses prêtres. C’est lui, en effet, qui dans le ministère de l’évêque, ne cesse d’annoncer l’Évangile et de dispenser aux croyants les sacrements de la foi. C’est lui Jésus qui, par la paternité spirituelle de l’évêque, ajoute à son corps de nouveaux membres. C’est lui qui, par la sagesse et la prudence de l’évêque, vous guide dans votre pèlerinage terrestre, jusqu’au bonheur éternel.
Accueillez donc avec joie et reconnaissance notre frère Christian, que nous, les évêques, recevons aujourd’hui dans le collège épiscopal par l’imposition des mains. Honorez-le comme le ministre du Christ et l’intendant des mystères de Dieu, celui qui a reçu mission de rendre témoignage à l’Évangile de vérité, de remplir le ministère de l’Esprit et de la justice et, surtout aujourd’hui selon sa devise, de communiquer la joie de l’Évangile.
Et vous Christian, notre frère très cher choisi par le Seigneur, pensez, comme le dit l’Épître aux Hébreux, que vous avez été pris d’entre les hommes et chargé d’intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu : l’épiscopat n’est pas un honneur, mais un devoir; il faut que l’évêque serve plutôt qu’il ne domine. En effet, selon le commandement de Jésus notre Maître, celui qui est le plus grand doit prendre la place du plus petit, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Prêchez à temps et à contretemps, exhortez avec une grande patience et avec le souci d’instruire. Dans la prière et l’offrande du sacrifice eucharistique pour le peuple dont vous êtes chargé, employez-vous à demander la grâce de Dieu sous toutes ses formes, qui vient de la sainteté du Christ.
In the Church, be a faithful steward, moderator and guardian of the mysteries of Christ. As one chosen by the Father to rule over his family, be mindful always of the Good Shepherd, who knows his sheep and is known by them, and who did not hesitate to lay down his life for them.
With the charity of a father and brother, love all those whom God places in your care, especially the Priests and Deacons, who are our co-workers in the ministry of Christ, but also the poor and the weak, immigrants, and strangers. Exhort the faithful to work with you in your apostolic labour; do not refuse to listen willingly to them.
Never relax your concern for those not yet gathered to you into the one fold of Christ; they are also entrusted to you in the Lord. Never forget that you are joined to the College of Bishops in the Catholic Church made one by the bond of charity, and therefore you should have a constant concern for all the Churches and gladly come to the support of Churches in need.
And so, keep watch over the whole flock, in which the Holy Spirit appoints you to govern the Church of God: in the name of the Father whose image you represent in the Church; and in the name of his Son, Jesus Christ, whose office of Teacher, Priest, and Shepherd you will discharge; and in the name of the Holy Spirit who gives life to the Church of Christ and by his power strengthens us in our weakness.
Photos:
Raymond Dubois
Friday, March 14, 2014
Le Blason de Mgr Riesbeck/Bishop Christian's Heraldic Representation Visit to Nuncio/Visite au Nonce
Explanation of Bishop Riesbeck’s Coat of Arms
The arms are shown with the traditional heraldic attributes of a bishop: a green galero, or ecclesiastical hat, with six green tassels suspended from each side, and a gold processional cross. Bishop Riesbeck’s cross is in the form of a “cross-crosslet,” which symbolizes the spread of the Gospel to the four corners of the earth. It has also occasionally been referred to as a “German cross” and thus alludes to Bishop Riesbeck’s paternal German ancestry.
The dove symbolizes the Holy Spirit, the principal agent of the Church’s evangelizing activity. The host in the dove’s beak points to the importance of the Eucharist as the center of the Church’s life. Saint John Paul II wrote about the close relationship of the Holy Spirit and the Eucharist in his Encyclical Letter Ecclesia de Eucharistia, 2003, no. 17: “Through our communion in his body and blood, Christ also grants us his Spirit. Saint Ephrem writes: ‘He called the bread his living body and he filled it with himself and his Spirit… He who eats it with faith, eats Fire and Spirit… Take and eat this, all of you, and eat with it the Holy Spirit. For it is truly my body and whoever eats it will have eternal life.’ The Church implores this divine Gift, the source of every other gift, in the Eucharistic epiclesis.”
The roses represent the flowers given to St. Juan Diego in his tilma by Our Lady of Guadalupe, patroness of the Americas and Star of the New Evangelization, and they also commemorate Bishop Riesbeck’s ministry to a predominantly Hispanic parish in Houston, Texas for nine years as pastor.
The lilies are a symbol of St. Joseph, the patron saint of the universal Church, of Canada and of the Archdiocese of Ottawa, and on whose feast day Bishop Riesbeck was ordained a bishop. Along with the blue colour, they also refer to the Blessed Virgin Mary and to the province of Quebec, Bishop Riesbeck’s birthplace.
The cross at the bottom, symbol of Christ crucified, the Power and Wisdom of God - its red colour symbolizing the blood of Jesus - is taken from the emblem of the Society of the Companions of the Cross, Bishop Riesbeck, being the first member of the Society to be made a bishop.
The arching division line represents the Church’s presence throughout the world.
Motto: Evangelii Gaudium. This Latin phrase, meaning “The Joy of the Gospel,” is the title of the Apostolic Exhortation issued by Pope Francis shortly before Bishop Riesbeck was named to the episcopacy. Sharing the joy of the Gospel is the focal point of Bishop Riesbeck’s episcopal ministry.
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Explications du blason de Mgr Riesbeck
Le blason comprend les symboles héraldiques officiels de la fonction épiscopale : un chapeau de sinople, ou chapeau ecclésiastique, vert d'où pendent six glands de chaque côté, posé sur une croix processionnelle de couleur or. La croix de Mgr Riesbeck est en cross-crosslet, ce qui signifie que l’Évangile doit être proclamé aux quatre coins de la terre. Cette croix qu’on appelle parfois ‘croix allemande’ rappelle les origines allemandes de Mgr Riesbeck, côté paternel.
La colombe représente l’Esprit Saint, l’agent principal de l’évangélisation. L’hostie que la colombe tient dans son bec souligne l’importance de l’Eucharistie et son rôle central dans la vie de l’Église. Saint Jean-Paul II a parlé de la relation étroite qui existe entre l’Esprit Saint et l’Eucharistie dans sa lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia de 2003 : ‘‘À travers la communion à son corps et à son sang, le Christ nous communique aussi son Esprit. Saint Éphrem écrit: « Il appela le pain son corps vivant, il le remplit de lui-même et de son Esprit. [...] Et celui qui le mange avec foi mange le Feu et l'Esprit [...]. Prenez-en, mangez-en tous, et mangez avec lui l'Esprit Saint. C'est vraiment mon corps et celui qui le mange vivra éternellement ». Dans l'épiclèse eucharistique, l'Église demande ce Don divin, source de tout autre don.’’(no 17)
Les roses représentent les fleurs que la Vierge de Guadalupe, patronne des Amériques et Étoile de la nouvelle évangélisation a déposé dans le tilma de saint Juan Diego; elles nous rappellent également le ministère qu’a exercé pendant neuf ans Mgr Riesbeck en tant que pasteur dans une paroisse principalement hispanique à Houston au Texas.
Les lys représentent saint Joseph, le saint patron de l’Église universelle, du Canada et de l’archidiocèse d’Ottawa. C’est en la solennité de saint Joseph que Mgr Riesbeck a été ordonné évêque. Ces lys, de même que le bleu, représentent aussi la bienheureuse Vierge Marie et la province de Québec, la province natale de Mgr Riesbeck.
La croix du bas, symbole du Christ crucifié, puissance de Dieu et sagesse de Dieu - sa couleur rouge représentant le sang de Jésus - est semblable à l’insigne que portent les membres de la Société des Compagnons de la Croix. Mgr Riesbeck est le premier membre de cette société à avoir été ordonné évêque.
La ligne arquée représente l’Église présente à travers le monde.
La devise Evangelii Gaudium - qui signifie La joie de l’Évangile - est le titre de l’Exhortation apostolique que le pape François a promulgué peu de temps avant la nomination de Mgr Riesbeck à l’épiscopat. Le désir de partager la joie de l’Évangile est au centre du ministère épiscopal de Mgr Riesbeck.
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Visite au Nonce / Visit to Archbishop Bonazzi
Un chaleureux accueil était notre expérience—Mgr Riesbeck et moi—lors de notre visite à la Nonciature aujourd’hui. Après le repas de midi, nous avons rendu visite au saint Sacrement et dans la chapelle Mgr le Nonce a prié pour le ministère que nous allons partager ici dans l’archidiocèse d’Ottawa. Priez pour nous, s’il vous plait.
It was a joy today to visit Archbishop Luigi Bonazzi at the Nunciature in company with Bishop-elect Christian Riesbeck , a few days before his episcopal ordination. The collegial fraternity of the episcopacy we felt was most cordial.. Please pray for us.
Tous et toutes sont invite(é)s à l’ordination épiscopale à la cathédrale-basilique Notre Dame, mercredi, 19 mars à 19h30.
Une réception suivra dans la Galerie nationale des Beaux-arts (rue Sussex, en face de la cathédrale).
Everyone is invited to attend Bishop Riesbeck’s ordination on March 19 at 7:30 in Notre Dame Cathedral Basilica; reception to follow in the National Arts Gallery across from the Cathedral.
Tuesday, March 11, 2014
The Rite of Election/L'Appel décisif
Cathédrale-basilique Notre Dame Cathedral Basilica, Ottawa
Dimanche/Sunday, 9 March/9 mars 2014
CATECHUMENS PREPARE FOR BAPTISM,
SALVATION IN CHRIST
[Texts: Genesis 9.8-15 [Psalm 25]; 1 Peter 3.18-22; Matthew 6.1-6, 16-18]
I welcome to Notre Dame Cathedral Basilica those who are the Elect of this Year of Grace 2014, their families, friends and fellow parishioners —especially their sponsors and members of the RCIA teams—who are accompanying them to their rebirth in Christ at the Easter Vigil.
Bienvenue a tous ceux et celles —les catéchumènes—qui vont renaître en Christ à la Veillée pascale!
En ce premier dimanche de Carême, Jésus nous invite à convertir notre cœur et à croire à la Bonne Nouvelle.
Sachons répondre à cet appel du Seigneur par la prière, le jeûne et l’aumône. Ouvrons-nous à la grâce et à la nouveauté de l’Évangile!
Que ce temps du Carême nous donne de faire l’expérience de la miséricorde divine et nous aide à changer radicalement de vie !
In Lent we perform gestures of penitence—fasting on Good Friday, abstaining from meat that day and on the other Fridays of Lent. We pray and give alms. In the gospel we have just heard, Jesus reminded us that these have value when they express a desire to do them only for God’s eyes and his reward. Our Lenten exercises express our firm desire to avoid evil and to follow the right path.
Sur la couverture nous avons reproduit la statue qui est dans notre sanctuaire, représentant Noé et l’arche, dont nous parle la première lecture tirée de la Genèse. Dans sa première épître, saint Pierre nous parle de l’arche comme symbole de l’Église qui nous offre le salut du Christ. Le déluge annonce notre baptême qui vient laver nos péchés, nous réconcilier avec Dieu et nous faire entrer dans une vie nouvelle. Chaque personne – chacun, chacune parmi nous – devrait rendre grâce pour l’amour miséricordieux de Jésus.
On the cover of our Order of Service today is our cathedral’s statue of Noah; you can see a very small ark at the bottom right. What is important our sculptor says is Noah’s intercession before God for a world whose inhabitants had fallen into sin.
The book of Genesis tells us “Noah was a righteous man, blameless in his generation; Noah walked with God” (Genesis 6.9). The New Testament sees Noah as a man of faith (Hebrews 11.7) and a herald of right conduct (2 Peter 2.5). He is distinguished from the rest of humanity for “the earth was corrupt in God’s sight, and the earth was filled with violence” (Genesis 6.11). Only Noah’s family escaped the Flood in the Ark.
With the Lord, Noah collected representatives of all the animals on the face of the earth—seven each of the clean animals and two each of the others (Genesis 6.13-22)—probably what we most remember from our acquaintance with the biblical story. All perished in the Flood except those in the Ark. Following the Flood Noah offered burnt offerings in sacrifice to God. Then, God made a covenant with Noah, promising there would never again be such destruction but that “while the earth remains, seedtime and harvest, cold and heat, summer and winter, day and night, shall not cease” (Genesis 8.21-22).
The covenant between God and the world—symbolized by the rainbow in the heavens—with Noah as the mediator, was granted because of Noah’s righteousness and obedience (Genesis 6.9, 22; 7.1, 5). God promised to maintain the stability of the created order for all time and never to flood the world again. What is called the “Noahic Covenant” reflects a renewal of the covenant God made with the world in the very beginning. In effect, the Flood may be seen as representing a “new creation”—anticipating the one that comes about through the Paschal mystery, the death and resurrection of Christ.
This month, many will go to see a film entitled “Noah” that is expected to become a “blockbuster”. The anticipation of the movie is stirring controversy because of the liberties it has been reported to take with the biblical story, making Noah an early environmentalist. Some say the movie sees human beings as the enemy of creation.
St. Peter in his first epistle—which is really a baptismal homily—speaks of the Ark as a prefigurement, an anticipation of the Church of Christ which offers us salvation. And the waters of the Flood foretell the waters of Baptism which wash away sin and permit us to begin anew with God.
Perhaps those who see the film will be moved to turn to the Bible’s account of Noah in Genesis—from which our first reading is taken—become aware of their sinfulness and appreciate how much God our Creator and Redeemer wants us to be renewed. Every person in the renewed humanity God desires should respond with gratitude for Jesus’ forgiving love.
One of the precepts of the Church urges each Catholic to make a good Confession between Ash Wednesday and Divine Mercy Sunday, the Sunday after Easter. This applies to those aware of serious sin, but is an invitation to us all. For many of us carry burdens, have things that trouble us or that we regret. The confessional offers a space to speak to God heart-to-heart, to seek his healing and help, and to get off our chest whatever needs to be forgiven and healed.
Pope Francis keeps reminding us that while we may tire of asking for God’s mercy God never wearies of showing us his mercy. So, I urge you to go to confession, especially if you have not been in some time.
Bien que faire pénitence soit une pratique qui nous aide beaucoup dans notre cheminement de chrétien, il est important, comme il est dit dans le passage de l’Évangile que nous venons d’entendre, de pratiquer la charité et l’aumône. Nous avons le devoir de partager nos biens matériels avec les personnes qui sont moins fortunés que nous et nous devons rendre service à nos frères et sœurs qui sont dans le besoin.
Le Saint-Père nous invite à la solidarité avec ceux et celles qui se trouvent en marge de la société. Il nous demande d’agir comme Jésus et de ne pas nous préoccuper d’amasser des biens matériels. Il nous demande de nous faire pauvres comme lui, de vivre en solidarité avec les personnes qui se trouvent dans la misère, avec les personnes qui manquent du nécessaire. Nous devenons pauvres lorsque nous mettons notre confiance en Dieu.
In today’s Gospel Jesus presupposes his disciples will practice “almsgiving”. We are to share our material goods with the less fortunate and so offer generous service to our brothers and sisters in need. Pope Francis urges us to be in solidarity with those who are on the margins of society.
The Second Vatican Council's decree on the renewal of the Sacred Liturgy stressed two features of Lent: preparing for baptism and penance. As the Church accompanies the catechumens, we who have been immersed for some time into Christ’s death and resurrection are challenged to recall our own baptism and to renew our commitment to Jesus. “By these means, the Church prepares the faithful for the celebration of Easter, while they hear God's word more frequently and devote more time to prayer.”
May God grant the whole Archdiocese of Ottawa—particularly our catechumens and those seeking full communion with the Catholic Church—to draw near to his loving mercy, so that we may celebrate Easter “with the joy of minds made pure” (Lenten Preface).
Wednesday, March 5, 2014
Ottawa Norms for Lent/Normes pour le Carême d'Ottawa
The liturgical season of Lent begins March 5. The following are guidelines of Lenten observance for the faithful in the Archdiocese of Ottawa.
• Ash Wednesday and Good Friday are days of fast and abstinence.
• Fridays are days of abstinence.
Fasting binds all persons who have completed their 18th birthday through those who have completed their 59th year, unless prevented by poor health. On days of fast, one full meal is allowed. Two other meals, sufficient to maintain strength, may be taken according to one’s own needs. Eating between meals is not allowed although fluids may be taken.
Abstinence binds all persons who have completed their 14th birthday, unless prevented by poor health. In the Archdiocese of Ottawa, the consumption of meat is not allowed on Ash Wednesday, Good Friday, and all Fridays of Lent. The Archbishop mandates this observance for the spiritual well-being of the faithful.
Removing Holy Water from fonts during the season of Lent is not permitted (CDF Prot. N. 569/00/L March 14, 2000).
The covering of crosses and images from the Fifth Sunday of Lent may be observed (see Ordo, p. 177).
Lent is a penitential season and, as such, religious practices such as daily Mass, the celebration of the Sacrament of Reconciliation, the Stations of the Cross, works of charity and justice, and acts of self-denial are highly encouraged.
It is appropriate to use the Apostles’ Creed during the Lenten and Easter seasons so as to be in solidarity with the catechumens.
Please note that the Easter Vigil celebration should not begin before 8:00 p.m. this year.
For additional pastoral notes, see Ordo, pp. 50-51 and 150-151.
Normes pour le Carême
Cette année, le temps liturgique du Carême commence le mercredi 5 mars. Les normes qui suivent s’appliquent aux fidèles de l'archidiocèse d'Ottawa.
• Le mercredi des Cendres et le Vendredi saint sont jours de jeûne et d'abstinence.
• Les autres vendredis du temps du Carême sont des jours d’abstinence.
Tous les fidèles de 18 à 59 ans sont soumis à la loi du jeûne, à moins d’en être empêchés par une santé précaire. Les jours de jeûne, on peut prendre un repas complet et deux petits repas, suffisamment de nourriture pour maintenir ses forces selon ses besoins propres. Aucun aliment solide n’est permis entre les repas, mais on peut boire des liquides en tout temps.
Tous les fidèles de 14 ans et plus sont soumis à la loi de l’abstinence, à moins d’en être empêchés par une santé précaire. Dans l'archidiocèse d'Ottawa, la consommation de viande n'est pas autorisée le mercredi des Cendres, le Vendredi saint, et tous les autres vendredis du carême. C’est l’Archevêque qui prescrit cette norme pour le bien-être spirituel des fidèles.
Il n’est pas permis de retirer l'eau bénite des bénitiers pendant le temps du Carême. (CDF Prot. N. 569/00/L 14 mars 2000).
Si on veut, on peut couvrir les croix et des images saintes dès le cinquième dimanche du Carême.
Le Carême est un temps de pénitence. Les pratiques religieuses telles que la participation à la messe quotidienne, la célébration du Sacrement de réconciliation et du chemin de la croix, ainsi que la pratique d’œuvres de charité et de pénitence sont fortement encouragés.
On encourage l'utilisation du Symbole des Apôtres pendant le temps de Carême et de Pâques afin d’entrer en communion et de témoigner de notre solidarité avec les catéchumènes.
Cette année, la célébration de la Veillée pascale ne devrait pas commencer avant 20 h.
Veuillez consulter les pages 192 et 193 de l’Ordo pour vous renseigner davantage sur la marche à suivre durant le temps du Carême.
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