Tuesday, November 30, 2010

Saint Andrew the "first-called" apostle - Family Visit - Confirmations, École Étoile de l'Est

Today the Church celebrates the Apostle Andrew, according to the Gospel of John the first to be called by name to follow Jesus (1:35-40); he went to call his brother Simon, who was renamed Peter by Our Lord (1:41-42).
Just as the Latin Church of Rome celebrates Peter and Paul, martyred there, the Greek Orthodox Church of Constantinople specially honours Peter's brother Andrew.  On this day, a delegation from Rome exchanges greetings with the Ecumenical Patriarchate in Istanbul, as, on June 29, Rome receives fraternal delegates from the East.





Saint André, apôtre, Patron de l’Ecosse et de la Russie

André vient du grec Andreas qui signifie « viril, beau, courageux ». Seuls les évangiles synoptiques en font mention à quelques reprises, sa ns satisfaire vraiment notre curiosité…

Saint Marc inaugure la prédication de Jésus par l’appel des deux premiers disciples : Simon et André, son frère, alors qu’ils étaient en train de jeter leurs filets à la mer (Mc. 1, 16-18). Ils habitent à Capharnaüm, où Jésus, sortant de la synagogue, s’en vient guérir la belle mère de Simon dans leur maison (Mc. 1, 29). Selon Marc, André est l’un des quatre qui avec Pierre, Jacques et Jean, questionnent Jésus sur la destruction du Temple (Mc.13, 3-4).

Saint Matthieu reprend le récit de Marc. Jésus appelle Pierre et André ensemble au moment où ils sont en train de jeter leurs filets dans la mer. Ils le suivent sans tarder (Mt. 4, 18-20). Saint Luc mentionne André parmi les douze que Jésus choisit parmi les disciples après avoir prié dans la montagne. Pour lui, pas d’ordre chronologique dans l’appel. (Lc 6, 12-16). Ce qui importe, c’est leur mission. Luc les appelle : Apôtres ; « envoyés » pour porter la bonne nouvelle à tous.

Saint Jean nous donne davantage de détails sur la naissance de sa vocation. Disciple de Jean Baptiste, il serait le premier appelé (« protoclite », selon le nom grec dont l’honore l’Eglise Byzantine). Au passage de Jésus, le Baptiste le désigne comme « L’Agneau de Dieu ».

Aussitôt, à l’écoute de cette annonce, André et un autre disciple, probablement Jean, suivent Jésus. Par une question, ce dernier éveille leur désir profond : « Rabbi, où demeures-tu » ? Jésus alors les invite à demeurer auprès de lui : « Venez et voyez ». Rencontre, communion sur lesquelles l’évangéliste garde le silence. Dans son enthousiasme d’avoir trouvé le Messie, André s’empresse dès le lendemain de partager son expérience à son frère Simon qu’il amène à Jésus. Comme Philippe, André et Simon sont originaires de Bethsaïde en Galilée au nord du lac de Tibériade (Jn. 1, 40-42).

Lors de la multiplication des pains (Jn. 6, 8-9), la foi de l’apôtre est mise à l’épreuve. Cependant, il fait confiance et présente au Seigneur l’offrande du pauvre, d’un enfant muni de cinq pains d’orge et de deux poissons. Avec Philippe il servira de médiateur entre les Grecs qui veulent voir Jésus et le Seigneur (Jn. 12,20-22). Déjà le voilà rempli de zèle missionnaire, comme au lendemain de la Pentecôte. C’est cet aspect de la personnalité d’André, l’un des quatre colonnes de la première communauté, que l’évangéliste met en avant dans les récits le concernant.

En dehors des récits évangéliques, nous n’avons plus de traces écrites de l’apostolat de saint André. Après la Pentecôte, chacun des apôtres partit évangéliser une partie du monde connu. Selon des sources difficiles à vérifier, André serait parti vers la Mer Noire, l’Asie Mineure, la Thrace, la Macédoine et plus au nord notamment l’Ukraine, la Roumanie, la Bulgarie, parcourant également la Turquie, la Géorgie et la Russie. Il serait remonté le long du Dniepr, de Kiev jusque Novgorod.

Sur le chemin de retour, en Turquie, il convertit les habitants de la petite ville de Byzance. Il y fonda une Eglise dédiée à la Mère de Dieu et y établit Stachys, l’un des septante disciples, comme évêque après lui. Grâce à André et Pierre, les deux frères, un lien s’établit entre l’Eglise de Rome et celle de Byzance, appelée Constantinople par la suite, et Istanbul aujourd’hui.

Selon la tradition, il arriva ensuite à Patras, en Achaïe, où il fut martyrisé sous l’empereur Néron en 60. Le proconsul du lieu, Egée, refusa d’entendre la bonne nouvelle de l’Evangile et ordonna de le fixer par des cordes à une croix, afin que sa mort fût plus lente. Il y demeura attaché pendant trois jours, annonçant l’évangile du haut de sa croix. Puis, il pria ainsi : « Accueille-moi, mon Maître, ô Christ, que j’ai aimé, que j’ai connu, que je désire voir….Reçois mon âme, Seigneur Jésus-Christ ».

En 1462, le pape Pie II reçut d’Orient le crâne du saint. Il fut placé dans la Basilique Saint Pierre avec son frère. En septembre 1964, le pape Paul VI créait la surprise en restituant à l'église de Patras, en Grèce, le chef de saint André. Geste d'amitié et de fraternité à l'égard de l'Église orthodoxe grecque et de son patriarche. (Interface n° e-87 Septembre 2002- J.Siat et P .Fransen)

La liste des patriarches de Constantinople cite l’apôtre André comme fondateur de l’Eglise de Constantinople en 38, suivi par l’apôtre Stachys. L’actuel patriarche Bartholomée est le 270me successeur de saint André.

En Angleterre, environ sept cents églises sont mises sous le patronage de saint André. En France, il vient de suite après les saints Pierre et Paul. C’est dire l’impact qu’il a eu aussi en Occident malgré l’absence de documents écrits.

La croix de saint André. Lors de sa visite auprès du patriarche Bartholomée en 2006, Benoît XVI déclara : « Une tradition successive, comme nous l’avons mentionné, raconte la mort d’André à Patras, où il subit lui aussi le supplice de la crucifixion. Cependant, au moment suprême, de manière semblable à son frère Pierre, il demanda à être placé sur une croix différente de celle de Jésus.

Dans son cas, il s’agit d’une croix décussée, c’est-à-dire dont le croisement transversal est incliné, qui fut donc appelée « croix de saint André ».

Sources : Vie des saints et bienheureux – RR PP Bénédictins de Paris – Letouzey et Ané – Paris – 1954 ; Catholicisme – Hier - Aujourd’hui- Demain – Letouzey et Ané – Paris - 1948

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We humbly implore your majesty, O Lord, that just as as the blessed Apostle Andrew was for your Church a preacher and pastor, so he may be for us a constant intercessor before you. Through our Lord.

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Family Visit

On Saturday, I joined my brother Vince and his wife Barbara, their daughter Patricia, son-in-law Peter Lawson and granddaughter Katie (Catherine) for a pre-Advent/Christmas luncheon of fish and chips in the Byward Market:





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Confirmations - Étoile de l'Est

Samedi matin, j’ai présidé la célébration du sacrement de la Confirmation pour les élèves de l’École Étoile de l’Est, Paroisse St. Joseph d’Orléans.  

Voici quelques photos :








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