Friday, August 2, 2013

Pontifical Mass in Extraordinary Form on 140th Anniversary of Construction of Sainte Anne’s & 45th Anniversary of St. Clement Latin Community—July 26, 2013


THE LEGACY OF FAITH/LE PATRIMOINE DE LA FOI
[Prv 31,10-31 [Grad: Ps. 44,8]; Matt. 13,44-52]



Chers frères et sœurs dans le Seigneur :


Nous célébrons aujourd’hui sainte Anne. Notre histoire sainte nous dit qu'elle était la mère de la Vierge Marie. Elle était donc la grand-maman de Jésus, notre Sauveur.

Ce que nous savons sur sa vie nous vient de récits évangéliques apocryphes. Ils nous disent qu’Anne (une variante d’Anna ou Hannah, ce qui signifie la grâce) et son mari Joachim ne pouvaient pas avoir d'enfant. Ils ont supplié Dieu pour un miracle. Tout comme Dieu a entendu la prière de Sarah et lui envoya un messager angélique (Genèse 18, 10, lu dimanche dernier) avec la promesse d'un enfant et d'une descendance, Il a fait de même pour Anne.


Saint Anne gave birth to a baby girl whom she called Mary. Anne and Joachim raised Mary in the Jewish faith. They conveyed their exceptional love of God to their precious daughter. Worship and prayer were doubtless central activities in the family’s daily life. When their grandson Jesus was born, Mary and Joseph in turn raised him in God’s love.



This story teaches us the vital importance of the family in the faith education of children. A child, whose parents remind him daily of God’s love, grows up strong in the faith.

Dans le livre de Jules Tremblay publié en 1925 qui s’intitulait Sainte-Anne d’Ottawa, nous pouvons lire : « Le 5 décembre 1872, la fondation de la paroisse Sainte-Anne était annoncée. » Mgr Joseph-Eugène-Bruno Guigues hâta l’entreprise de la construction de l’église qui a commencé en avril 1873. Le livre souligne que la coopération entre les Canadiens français et les Irlandais sur ce projet a été exceptionnelle pour l'époque. Dans le Courrier d'Outaouais du 5 mai 1873 a paru un compte rendu de la cérémonie de l'installation de la pierre d'angle de la veille, présidée par Sa Grandeur Mgr Gigues. Dans la pierre angulaire est un document qui porte le nom de l'évêque, du vicaire général et des entrepreneurs. L'événement a attiré une foule immense de fidèles catholiques et plusieurs membres du clergé. Comme c'était la coutume à cette époque, des sermons en français et en anglais ont suivi la prière.



Mgr Édouard Fabre, coadjuteur et futur archevêque de Montréal, a présidé la dédicace de l'église le dimanche 30 novembre 1873. Selon le Courrier d'Outaouais, Son Excellence a prononcé un discours en français et en anglais qui a été fort apprécié par tous. Après la bénédiction, « M. l’abbé Alleau, curé de la nouvelle paroisse, a célébré la messe. » The Citizen a décrit l’église comme-ci : «Le bâtiment est un très beau, construit en pierre et présente un aspect agréable ... L’église est richement meublée et peut accueillir 800 personnes. » 140 ans plus tard, nous témoignons que la paroisse Sainte-Anne a réalisé son début prometteur.


Earlier, I mentioned the importance of the family. Today’s Old Testament reading from Proverbs 31 lists the qualities and underscores the worthiness of the diligent wife. This wife not only takes care of her household but also manages a thriving business. She resembles the faithful servant of whom Jesus speaks. He sells all his possessions to buy the field in which is hidden a treasure, which symbolizes the kingdom of heaven. She is also like the scribe who has become a disciple of Heaven and can extract from his holdings old and new things of value (Matthew 13.44–45, 52). This implies that we are blessed by the old covenants and the New Covenant, the promise of reconciliation with God through Christ’s sacrifice on the Cross.


Le Livre des Proverbes nous dit que les fils de la femme diligente la proclament bienheureuse. Son mari ne manque pas de bons mots pour elle. Si son mari l'apprécie, ce n'est pas simplement pour sa beauté. C'est plutôt en raison de son dévouement envers le Seigneur et le bien-être de sa famille.

La liturgie proclame ce texte en pensant à sainte Anne et plus généralement à la communauté et à l'Église. Elle s'occupe du foyer. Elle acquiert un vignoble-symbole de l'Esprit. Ils prospèrent, pour la gloire de Dieu et pour le bien de ses enfants.


L’œuvre des paroissiens et paroissiennes de Sainte-Anne a porté beaucoup de bons fruits tout au long de ces 140 années. Le Seigneur a trouvé ici « une femme vertueuse, elle a bien plus de valeur que les perles. » (Prv 31,10) Vos œuvres racontent vos « louanges aux portes de la ville ! » (Prv 31,31)


Nous sommes reconnaissants au Seigneur ce soir pour les grâces multiples le long des décennies : les baptêmes, les premières des Communions, les confirmations, les mariages; les âmes guéris dans la Confession, les onctions des malades et funérailles; vocations au sacerdoce et a la vie consacrées : les hommes et femmes dévoués au service du peuple de Dieu issus des familles de cette communauté de foi.


L'Église reconnaît la valeur de la personne tout entière, y compris sa culture et son éducation. Parmi les nobles réalisations de la paroisse Sainte-Anne était son opposition décidée au Règlement 17 de l'Ontario en 1912. Cette loi injuste cherchait à interdire la langue française dans les écoles catholiques.


Au fil des décennies, la paroisse a nourri l'éducation de ses enfants et a tiré sur de nombreuses excellentes ressources. Je souhaite chaleureusement la bienvenue à plusieurs invités ici aujourd'hui. Nous avons des représentants des communautés religieuses qui ont fort avancé l'éducation francophone dans la paroisse, tels les Sœurs de la Charité, les Oblats de Marie Immaculée et les Frères des écoles chrétiennes. Nous avons aussi des dignitaires locaux et du niveau national de la Société de Saint-Vincent de Paul, des commissions scolaires catholiques et de l’École secondaire De La Salle. Je tiens à vous remercier—vous et vos prédécesseurs—d’avoir tellement aidé à former nos jeunes dans le droit et bon chemin.


Today I also salute the community of St. Clement. You are attached to the Latin Mass and your presence has enriched our liturgical life in the Archdiocese, since its founding forty-five years ago by my predecessor, the late Archbishop Joseph-Aurèle Plourde. We have benefitted too from the leadership of my predecessor, Archbishop Marcel Gervais, who entrusted this fledgling community to the Priestly Fraternity of St. Peter. Lastly, I must highlight the contribution of Father Philip Creurer as he completes his assignment here, especially his masterful arrangement of the transfer of the St. Clement Community from Mann Avenue to this beautiful and historic church of Saint Anne. All this he achieved—with the help of many co-workers—while completing his doctorate in Canon Law at St. Paul University. Thank you, Father Creurer, and be sure of our prayers for your thesis defence and for your future ministry wherever the Lord calls you.
 

As we gather to celebrate the Mass in its Extraordinary Form, which was the common experience of the faithful in these parts for almost a hundred years, we realize that this is not the experience for many of us. We generally celebrate what is known as the Ordinary Form of the Roman liturgy.


Many in the Church make the mistake of thinking that the Roman Rite has two different Masses to choose from. But the beautiful, profound truth is that we have only one, Holy Sacrifice of the Mass in two usages: the ordinary and extraordinary forms. This is perhaps one of the best examples of that most Catholic expression of “both/and” and not “either/or.” Both forms share a fundamental basis in the sacrament of the Eucharist. We can and should appreciate the truth, goodness and beauty of each form.


Je supplie le Seigneur, par l'intercession de sainte Anne, protecteur de cette église, de nous préserver pour les années à venir au service de Dieu. Que cette église continue à être un lieu de rassemblement pour ses fidèles pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du monde !





2 comments:

  1. I only wish I was allowed to develop my appreciation of the Extraordinary Form but alas it is not allowed in the Diocese of Antigonish. We heard in a sermon a month ago how we are to completely ignore those who have traditional tendencies, carrying their rosaries and whatnot because that apparently, and according to the bishop here, is not the direction of the Church; whatever that means. God bless you for allowing the people of the Ottawa area to benefit from the enrichment the EF offers to those who seek its beauty.

    capebretoner

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  2. Support these incredibly talented atholic youth:

    http://www.siblingrivalrytheconcert.com/

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