CHALDEAN ARCHBISHOP ZORA STEPS DOWN IN TORONTO,
FATHER BAFFRO NAMED INTERIM ADMINISTRATOR
ARCHBISHOP HANNA ZORA |
FATHER DAOUD BAFFRO |
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Basilique-Cathédrale Notre-Dame d’Ottawa
Deuxième dimanche de Pâques – le dimanche de la Miséricorde – (Année ‘’A’’) – le 27 avril 2014
‘’Ô Dieu, le Miséricordieux…’’
[Textes : Actes 2, 42-47 (Psaume 117 [118]); 1 Pierre 1, 3-9; Jean 20, 19-31]
L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que le Christ ressuscité porte encore les marques des souffrances qu’il a endurées sur la croix pour le salut du monde : ‘’Il leur montra ses mains et son côté.’’ Le premier geste que Jésus fit ensuite fut de confier à ses apôtres le pouvoir de remettre les péchés grâce à l’action de l’Esprit Saint. Jésus ne leurs avait-il pas déjà démontré que sa mission consistait à réconcilier toutes personnes avec Dieu alors qu’il pardonnait les péchés des personnes qu’il rencontrait et qui accueillaient son message d’amour? Cette réconciliation avec Dieu nous est encore offerte aujourd’hui par les évêques et les prêtres qui ont reçu le pouvoir de remettre les péchés en son nom.
Basilique-Cathédrale Notre-Dame d’Ottawa
Deuxième dimanche de Pâques – le dimanche de la Miséricorde – (Année ‘’A’’) – le 27 avril 2014
‘’Ô Dieu, le Miséricordieux…’’
[Textes : Actes 2, 42-47 (Psaume 117 [118]); 1 Pierre 1, 3-9; Jean 20, 19-31]
Dans l’homélie qu’il prononça lors de la canonisation de sainte Faustyna Kowalska , le 30 avril de l’an 2000, le pape Jean Paul II déclara que ‘’dorénavant, dans toute l’Église, ce dimanche, prendra le nom de Dimanche de la Miséricorde divine’’.
Par la même occasion, le Saint-Père souligna qu’il est important que l’humanité d’aujourd’hui reçoive ‘entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième dimanche de Pâques’. Les lectures que nous venons d’entendre nous permettent de saisir quelque peu en quoi consiste l’infini miséricorde de Dieu, cette miséricorde qui nous permet de renouveler sans cesse notre relation avec Dieu, ainsi que nos liens fraternelles et notre solidarité avec nos frères et nos sœurs humains.
‘’Le Christ nous a enseigné que ‘l’homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais aussi qu’il est appelé à ‘faire miséricorde’ aux autres : ‘Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde’ (Matthieu, 5, 7). Il nous a ensuite indiqué les multiples voies de la miséricorde, qui ne pardonne pas seulement les péchés, mais répond également à toutes les nécessités de l’être humain. Jésus se penche sur toute forme de pauvreté humaine, matérielle et spirituelle.’’
Bien que la dévotion de nos contemporains à la Miséricorde de Dieu ait été ravivée grâce au charisme et aux écrits de sainte Faustyna, ce message, cette vérité, est solidement inscrites dans les Écritures. Celles-ci nous parlent sans cesse de l’amour de Dieu pour l’humanité.
L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que le Christ ressuscité porte encore les marques des souffrances qu’il a endurées sur la croix pour le salut du monde : ‘’Il leur montra ses mains et son côté.’’ Le premier geste que Jésus fit ensuite fut de confier à ses apôtres le pouvoir de remettre les péchés grâce à l’action de l’Esprit Saint. Jésus ne leurs avait-il pas déjà démontré que sa mission consistait à réconcilier toutes personnes avec Dieu alors qu’il pardonnait les péchés des personnes qu’il rencontrait et qui accueillaient son message d’amour? Cette réconciliation avec Dieu nous est encore offerte aujourd’hui par les évêques et les prêtres qui ont reçu le pouvoir de remettre les péchés en son nom.
Le nouveau nom donné à ce deuxième dimanche de Pâques – le dimanche de la Miséricorde – nous permet à tous de mieux apprécié le grand don que Dieu nous a fait en permettant que son Fils vienne jusqu‘à nous et accepte d’aller jusqu’à la mort pour notre salut, pour le salut de chacun, chacune de nous.
En ce dimanche, je suis heureux de vous accueillir chers jubilaires, vous qui êtes venus rendre grâce au Seigneur pour tous les bienfaits que vous avez reçus depuis le jour de votre mariage. Vos parents et amis, paroissiens et paroissiennes, ainsi que vos pasteurs, se joignent à moi pour vous offrir nos félicitations et nos meilleurs vœux alors que vous êtes venus fêter votre anniversaire de mariage.
Vous avez répondu à l’appel du Seigneur et vous vous êtes engagés en mariage avec confiance, confiants que le Seigneur vous accompagnerait tout au long de votre vie d’époux et d’épouse. Vous êtes des témoins de l’amour de Dieu, vous avez fait alliance avec lui et vous rendez témoignage à une époque où, dans notre société, plusieurs jeunes adultes considèrent le mariage soit comme quelque chose de trop risquée ou comme n’étant pas nécessaire. En effet, hélas, de nos jours, plusieurs personnes ne sentent pas le besoin de mettre Dieu dans leur vie de couples.
Pourtant, récemment, au terme d’une série de réflexions sur les sacrements, le pape François demandait aux personnes réunies sur la place Saint-Pierre de prier pour les familles du monde, tout particulièrement pour les familles et les couples qui connaissent des difficultés.
Quand un homme et une femme célèbrent le sacrement du mariage, nous dit le pape François, Dieu, pour ainsi dire, se « reflète » en eux, imprime en eux ses propres traits et le caractère indélébile de son amour. Le mariage est l’icône de l’amour de Dieu pour nous. Voilà le mystère du mariage : Dieu fait des deux époux une seule existence. C’est bien cela le mystère du mariage: l’amour de Dieu qui se reflète dans le couple qui décide de vivre ensemble.
Et le Pape de continuer : C’est vrai que dans la vie matrimoniale il y a beaucoup de difficultés…Et souvent le mari et la femme deviennent un peu nerveux et se disputent. Ils se disputent, c’est comme ça, on se dispute toujours dans le mariage et il arrive parfois aussi que les assiettes se mettent à voler. … Vous riez, mais c’est vrai… de reprendre la Pape. Mais cela ne doit pas nous attrister car la condition humaine est faite comme ça. Et le secret c’est que l’amour est plus fort que le moment où l’on se dispute, c’est pourquoi je conseille toujours aux époux: lorsque vous vous disputez, ne finissez pas la journée sans faire la paix. Toujours! Et pour faire la paix pas la peine d’appeler les Nations Unies pour qu’elles viennent chez nous faire la paix. Un petit geste suffit, une caresse, et ciao ! A demain ! Et demain on recommence. C’est cela la vie, avancer comme ça, avec courage et vouloir la vivre ensemble.
Ce sacrement nous conduit au cœur du dessein de Dieu, qui est un dessein d’alliance avec son peuple, avec nous tous, un dessein de communion. C’est l’image de Dieu : l’amour, l’alliance de Dieu avec nous est représentée dans cette alliance entre l’homme et la femme. Et ceci est très beau ! Nous sommes créés pour aimer, comme reflet de Dieu et de son amour. Et dans l’union conjugale l’homme et la femme réalisent cette vocation sous le signe de la réciprocité et d’une communion de vie pleine et définitive.
Cela signifie que le mariage répond à une vocation spécifique et doit être vu comme une consécration (cf. Gaudium et spes, 48; Familiaris consortio, 56). C’est une consécration : l’homme et la femme sont consacrés dans leur amour. Les époux, en effet, par la force du sacrement, sont investis d’une vraie mission. Ils doivent rendre visible, à partir des choses simples, ordinaires, l’amour avec lequel le Christ aime son Eglise, continuant à donner leur vie pour Elle, dans la fidélité et le service.
Ce projet né au sein du sacrement du mariage est vraiment magnifique ! L’important est d’entretenir la flamme de ce lien avec Dieu qui est à la base de l’union conjugale. Et le vrai lien est toujours avec le Seigneur. Quand la famille prie, ce lien tient bon. Quand l’époux prie pour l’épouse et l’épouse prie pour l’époux, ce lien devient fort; l’un prie pour l’autre.
Trois mots que l’on doit toujours dire, trois mots qu’il doit toujours y avoir à la maison : est-ce que je peux ?, merci, excuse-moi. Les trois mots magiques. Est-ce que je peux ? Pour ne pas être envahissant dans les vies des époux. Est-ce que je peux ? Que penses-tu de cela ? Puis-je, permets-moi. Merci: remercier son conjoint; merci pour ce que tu as fait pour moi, merci pour ci ou pour ça. Rendre grâce, que c’est beau ! Et comme nous nous trompons tous, il y a un autre mot un peu difficile à dire mais qu’il faut dire: excuse-moi. Est-ce que je peux ?, merci et excuse-moi. Avec ces trois mots, avec la prière de l’époux pour l’épouse et vice-versa, en faisant toujours la paix avant la fin de la journée, le mariage continuera.
En parlant des canonisations de ce matin à Rome, le pape Francois nous a encouragé à penser à notre vocation d’êtres saints et saintes dans tous les états de vie, que ca soit, le mariage, le vie de célibataire, de prêtre, de religieux ou de religieuse: N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église….
Dans ce service du Peuple de Dieu, saint Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille… alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.
Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours.
Que le Seigneur vous bénisse aujourd’hui et dans votre avenir de couple!
I think you must have missed a picture of the Archbishop along the way.. I did not see one where he was kissing babies. The number of pictures of him is outrageous.
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