Thursday, February 16, 2012

Le Carême s’approche…Le Mercredi des cendres dans une semaine! Sunday 7B: Forgiveness of Sins...

Voici ma lettre pastorale pour le Carême 2012:





LETTRE PASTORALE DE MGR PRENDERGAST
POUR LE CARÊME 2012
Chers frères et sœurs dans le Christ,

Dans la Constitution sur la sainte liturgie, le Concile Vatican II a voulu mettre pleinement en lumière le double caractère du temps du Carême qui, surtout par la commémoration ou la préparation du baptême et par la pénitence, ‘‘invite plus instamment les fidèles à écouter la Parole de Dieu et à se donner davantage à la prière, et les dispose ainsi à célébrer le mystère pascal.’’

Je vous invite à vous joindre à moi dans cette grande aventure de renouvellement spirituel qui s’offre à nous en ce temps de Carême qui commencera très bientôt avec le Mercredi des Cendres, le 22 février prochain, pour se terminer le dimanche de Pâques, le 8 avril prochain.

Le temps du Carême nous rappelle de manière tout à fait spéciale la mort de Jésus – le Fils de Dieu qui s’est livré et qui est mort par amour pour nous, pour nous racheter de nos péchés - et sa résurrection à une vie nouvelle, vie à laquelle il convie tous ses disciples. Le Carême est un temps qui nous rappelle également que si nous étions jusqu’alors destinés à la mort par nos péchés, nous avons été appelés à une vie nouvelle grâce à notre baptême qui nous fait participer au mystère pascal.

Durant le Carême, nous sommes invités à nous rapprocher de Dieu par la prière, le jeûne et par la pratique de la charité – trois moyens que le Christ a donné à ceux et celles qui veulent se faire proche de son Père (Matthieu 6, 1-20)

L’Eucharistie est la prière par excellence. Nous sommes tous invités à renouveler notre engagement à faire de la messe dominicale le centre de notre vie de foi. La messe quotidienne ou la méditation des Saintes Écritures peut faire en sorte que notre dimanche se prolonge tout au long de la semaine.

Cette année, j’encourage les familles et ceux et celles qui vivent ensemble à se réserver des temps de prière, des temps de lecture et de partage des Saintes Écritures à des heures régulières. Comme l’explique le Pape dans son exhortation apostolique Verbum Domini, la lectio divina nous aide à entrer en communion avec Dieu (vous pouvez trouver des renseignements au sujet de lectio divina sur le site Web du diocèse).

Nous sommes libres d’adopter diverses pratiques, selon ce qui nous convient : relire et méditer les lectures du dimanche, lire les lectures prévues pour chaque jour du Carême ou entreprendre la lecture de toute une section de la Bible ou des Évangiles (cette année, je recommande particulièrement la lecture du livre de l’Exode, des évangiles de Marc et de Jean et de la lettre de Paul aux Éphésiens)

L’Église prescrit de pratiquer le jeûne et de s’abstenir de manger de la viande le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Il est également recommandé de s’abstenir de manger de la viande les autres vendredis pendant le Carême, quoique, au Canada, en ces jours, les Catholiques soient libres de pratiquer une autre forme de pénitence personnelle.

L’Église  nous invite à mettre les argents que nous épargnons alors que nous faisons pénitence au service des plus démunis. ‘‘Tu accueilles nos pénitences comme une offrande à ta gloire; car nos privations, tout en abaissant notre orgueil, nous invitent à imiter ta miséricorde et à partager avec ceux qui ont faim (3e Préface du Carême.)  Les Catholiques du Canada sont particulièrement invités à faire parvenir leurs dons de charité à l’organisme Développement et Paix.

Le Carême est avant tout un temps qui nous est donné pour revisiter nos réalités spirituelles  et approfondir notre foi chrétienne. Le but de notre commémoration de la passion du Christ, de nos prières et de nos pénitences est de nous fortifier tous et chacun, chacune, alors que nous sommes appelés à vivre en disciples du Christ dans le monde d’aujourd’hui - un peu comme nos ancêtres l’ont fait avant nous mais de notre propre manière, en notre temps aujourd’hui.

Vers la fin du Carême, les Mystères douloureux et le Chemin de la Croix nous rappellent que le Christ a souffert sa Passion, est mort et est ressuscité par amour pour nous tous, pour chacun, chacune, pour tout le genre humain. Ainsi chacun de nous peut dire avec saint Paul : ‘‘Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré pour moi.’’(Galates 2, 20)

Je souhaite à chacun, chacune un Carême rempli de grâces!

L’archevêque d’Ottawa
Terrence Prendergast, s.j.

 * * *
Jeûne et abstinence au Canada

L’Église prescrit le jeûne (un repas complet et deux petits repas qui ensembles ne constituent pas plus qu’un repas complet) et l’abstinence de manger de la viande le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Toutes les personnes qui ont quatorze ans révolus sont tenues par la loi de l’abstinence. Celles qui ont dix-huit ans révolus sont tenues par la loi du jeûne jusqu’à la soixantième année commencée.

On rappelle aux parents et aux éducateurs d’habituer les enfants à la pratique de la pénitence. L’exemple des adultes demeure primordial dans ce domaine.

* * * * * *

Seventh Sunday of Ordinary Time (Year “B”)—February 19, 2012 
              
THE SON OF MAN'S AUTHORITY TO FORGIVE SINS
[Isaiah 43.18-19, 20b-22, 24b-25 [Psalm 41]; 2 Corinthians 1.18-22; Mark 2.1-12]





In today's gospel the evangelist Mark introduces the first of five controversies, the healing of a paralytic revealing Jesus' authority on earth to forgive sins.  Three other controversies (why Jesus' disciples do not fast; Jesus' defence of his disciples for picking heads of grain on the Sabbath; and Jesus' Sabbath cure of the man with a withered hand), that could be presented in coming Sundays, will not be read because of the imminent arrival of Ash Wednesday this week.

This first collection of controversial encounters between Jesus and the religious leaders concludes with the ominous notice that the Pharisees began to conspire with the Herodians “how to destroy Him” (3.6).  It was this assertion by Mark that led the German scholar Martin Kähler to describe Mark's gospel as a “Passion Narrative with an introduction”.

Attentive readers will observe that the removal of verses 5-10, which contain the controversy about Jesus' authority to forgive sins, would leave a simple story about Jesus healing a paralytic.  Yet it remains problematic to infer that a controversy was later introduced into a healing story.

For, as we have already seen, Jesus healed the sick (1.21-45).  And the unit following this story shows Jesus associating with sinners (2.15-17).  Jewish traditions associated illness with sin (cf. John 5.14; 9.2; Psalm 103.3) and several prophets foretold that the coming age of salvation would bring healing and forgiveness (“I am about to do a new thing” God declares through Isaiah in today's first reading).  So the combination of forgiveness and healing in a single gospel unit, while surprising and infrequent, is understandable.

Jesus began His ministry by proclaiming that the Kingdom of God had come, urging people to accept this Good News by personal conversion.  He then began to attack the powers of demonic possession and sickness by exorcisms and cures.  Now, in the cure of a paralytic, Jesus reminds disciples that forgiveness is central to healing.

Contemporary psychoanalysis suggests that deep-seated guilt and self-hatred can become manifest in paralysing physical symptoms.  However one views the link between body and spirit, Jesus presents his ministry as one oriented toward the total healing of each person.

Though the religious leaders consider Jesus' declaration “your sins are forgiven” [by God] to be blasphemy, he gives no reply to this charge.  However, when he works the miracle of healing, Jesus asserts a claim to authority over sins on earth, taking a step beyond his initial declaration (“that you may know that the Son of Man has authority on earth to forgive sins”).

In offering healing to the paralytic, Jesus referred to himself as “the Son of Man”, a title that has been the subject of intense scholarly debate.  Such a character (“one like a son of man”) appears in Daniel 7.13 as an apocalyptic figure, whereas in Ezekiel it refers to the prophet with his human limitations (leading the New Revised Standard Version to translate the term there as “mortal”).


Thus, the designation “Son of Man”—almost always found only on the lips of Jesus—could readily both identify Jesus with human beings and point to his role in God's plans as the end-time messenger appointed to judge the men and women of this world whose condition he shared.

For disciples to whom Jesus today grants forgiveness of sins through his church in the Sacrament of Reconciliation, this gift is one of consolation and healing.  It may help those who struggle with the obligation to confess their sins to another human being to keep in mind that, in the confessor, they meet the “Son of Man” who understands their human condition with its limitations. 
And that through the priest Jesus says to them—anticipating their encounter with him at the end of time—“Your sins are forgiven”.

As we prepare to enter the Lenten period of renewal of the commitment to holiness of life begun in Baptism, I commend to all the role of the Sacrament of Reconciliation in the quest for holiness.  The Church mandates that Catholics conscious of serious sin make an annual confession during the Easter Season (Ash Wednesday to Divine Mercy Sunday).  Wise interpreters of the spiritual life know that this practice of confession is a help to all who wish to grow spiritually on the path to holiness.

Wednesday, February 15, 2012

Saint Claude la Colombiere - Sacred Heart of Peterborough

St.Claude de la Colombiere

February 15 marks the feast day of Jesuit priest and devotee to the Sacred Heart of Jesus, Saint Claude la Colombiere (born 1641, died 1682).

Claude was a reluctant saint, born into a middle class family in south-eastern France.

Throughout his life, he never backed down from challenges (of which he faced many), placed his confidence firmly in the Lord, and looked to the Sacred Heart of Jesus as his hope and consolation.
Saint Claude spent long hours in prayer, and wrote about the practice of prayer. Below, a prayer of his composition on trust in God:
An Act of Hope and Confidence in God

My God, I believe most firmly that Thou watchest over all who hope in Thee, and that we can want for nothing when we rely upon Thee in all things; therefore I am resolved for the future to have no anxieties, and to cast all my cares upon Thee.

People may deprive me of worldly goods and of honours; sickness may take from me my strength and the means of serving Thee; I may even lose Thy grace by sin; but my trust shall never leave me. I will preserve it to the last moments of my life, and the powers of hell shall seek in vain to wrestle it from me.

Let others seek happiness in their wealth, in their talents; let them trust to the purity of their lives, the severity of their mortifications, to the number of their good works, the fervour of their prayers; as for me, O my God, in my very confidence lies all my hope. “For Thou, O Lord, singularly has settled me in hope.” This confidence can never be in vain. “No one has hoped in the Lord and has been confounded.”

I am assured, therefore, of my eternal happiness, for I firmly hope for it, and all my hope is in Thee. “In Thee, O Lord, I have hoped; let me never be confounded.”

I know, alas! I know but too well that I am frail and changeable; I know the power of temptation against the strongest virtue. I have seen stars fall from heaven, and pillars of firmament totter; but these things alarm me not. While I hope in Thee I am sheltered from all misfortune, and I am sure that my trust shall endure, for I rely upon Thee to sustain this unfailing hope.

Finally, I know that my confidence cannot exceed Thy bounty, and that I shall never receive less than I have hoped for from Thee. Therefore I hope that Thou wilt sustain me against my evil inclinations; that Thou wilt protect me against the most furious assults of the evil one, and that Thou wilt cause my weakness to triumph over my most powerful enemies.

I hope that Thou wilt never cease to love me, and that I shall love Thee unceasingly. “In Thee, O Lord, have I hoped; let me never be confounded.”
* * * * * *




Le 2 juillet 1688, en la fête de la Visitation (ancienne date avant les changements faits par le Concile Vatican II), le Seigneur se manifesta une dernière fois à Sainte Marguerite-Marie Alacocque: " La Sainte Vierge était d'un côté et saint François de Sales de l'autre avec le saint Père de la Colombière... Se tournant vers le bon Père de la Colombière, cette mère de bonté lui dit :

« Pour vous, fidèle serviteur de mon divin fils, vous avez grande part à ce précieux trésor; s'il est donné aux filles de la Visitation de le connaître et de le distribuer aux autres, il est réservé aux Pères de votre Compagnie d'en faire voir et connaître l'utilité et la valeur afin qu'on en profite, en le recevant avec le respect et la reconnaissance dus à un si grand bienfait. »

 * * * * * *
THE INAUGURAL CONVOCATION OF
SACRED HEART OF PETERBOROUGH
(ON FEBRUARY 3, 2012)





On the First Friday of this month, I joined a goodly number of friends, benefactors and associates of the new Catholic College, affiliated with Trent University, Sacred Heart of Peterborough, for the founding convocation and installation of officers: Chancellor, President, Dean and Registrar. 

It was a very proud day for Bishop Nicola De Angelis, C.F.I.C., who has worked tirelessly for this new seat of Catholic liberal arts education in Ontario. He has entrusted the direction of the college to the Institute of the Incarnate Word (IVE) priests and their associated sisterhood.

Some photos of the preparations for the evening, the festive dinner beforehand and the convocation ceremony itself:






























Tuesday, February 14, 2012

Sts. Cyril and Methodius - Visite au Foyer d'Accueil Roger-Séguin (Clarence Creek)



 
O God, who enlightened the Slavic peoples through the brothers Saints Cyril and Methodius, grant that our hearts may grasp the words of your teaching, and perfect us as a people of one accord in true faith and right confession.

Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.
* * * * * *

Le Centre d’accueil Roger-Seguin
(Clarence Creek, ON)


Le 2 février je suis allé avec mon vicaire épiscopal, l’aumônier et les curés des paroisses avoisinantes, visiter le foyer des personnes âgées a Clarence Creek.

Quelques photos de la messe, visite aux résidents et réception :



















Monday, February 13, 2012

Tomorrow is St. Valentine's Day



The Origin of St. Valentine Day

The origin of St. Valentine, and how many St. Valentines there were, remains a mystery. One opinion is that he was a Roman martyred for refusing to give up his Christian faith. Other historians hold that St. Valentine was a temple priest jailed for defiance during the reign of Claudius. Whoever he was, Valentine really existed because archaeologists have unearthed a Roman catacomb and an ancient church dedicated to Saint Valentine. In 496 AD Pope Gelasius marked February 14th as a celebration in honor of his martyrdom.

The first representation of Saint Valentine appeared in a The Nuremberg Chronicle, a great illustrated book printed in 1493. [Additional evidence that Valentine was a real person: archaeologists have unearthed a Roman catacomb and an ancient church dedicated to Saint Valentine.] Alongside a woodcut portrait of him, text states that Valentinus was a Roman priest martyred during the reign of Claudius the Goth [Claudius II].

Since he was caught marrying Christian couples and aiding any Christians who were being persecuted under Emperor Claudius in Rome [when helping them was considered a crime], Valentinus was arrested and imprisoned. Claudius took a liking to this prisoner— until Valentinus made a strategic error: he tried to convert the Emperor—whereupon this priest was condemned to death. He was beaten with clubs and stoned; when that didn't do it, he was beheaded outside the Flaminian Gate [circa 269].

Saints are not supposed to rest in peace; they're expected to keep busy: to perform miracles, to intercede. Being in jail or dead is no excuse for non-performance of the supernatural. One legend says, while awaiting his execution, Valentinus restored the sight of his jailer's blind daughter. Another legend says, on the eve of his death, he penned a farewell note to the jailer's daughter, signing it, "From your Valentine."

St. Valentine was a Priest, martyred in 269 at Rome and was buried on the Flaminian Way. He is the Patron Saint of affianced couples, bee keepers, engaged couples, epilepsy, fainting, greetings, happy marriages, love, lovers, plague, travelers, young people. He is represented in pictures with birds and roses (H/t to www.CatholicOnline.org).

.

Sunday, February 12, 2012

Sixth Sunday in Ordinary: Jesus Desires to Heal a Leper



SIXTH SUNDAY IN ORDINARY TIME
O God, who teach us that you abide in hearts that are just and true, grant that we may be so fashioned by your grace as to become a dwelling pleasing to you. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.

* * * * * *


Happy Lord's Day!  Beau dimanche! Buona domenica!

Saturday, February 11, 2012

Our Lady of Lourdes - World Day of the Sick / Journée mondiale des malades



OPTIONAL MEMORIAL – OUR LADY OF LOURDES

Grant us, O merciful God, protection in our weakness, that we, who keep the Memorial of the Immaculate Mother of God, may with the help of her intercession, rise up from our iniquities. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.

* * * * * *

PHOTOS OF PASTORAL VISIT
TO ST. VINCENT HOSPITAL
(BRUYERE CONTINUING CARE)



Cette année on a anticipé la Journée mondiale du malade par quelques jours. Jeudi je suis allé visiter les patients a l’hôpital Saint Vincent (Soins Continues Bruyère) avec l’abbé Daniel Berniquez, v.é. 
On a célébré le sacrement de l’onction des malades pour bon nombre.  

Voici quelques photos depuis l’arrivée, visites de quelques patients dans leur chambres avec onction et une cérémonie dans la chapelle.  
Merci au personnel et aux bénévoles de l’hôpital pour leur accueil chaleureux.

 

 

 
Message du saint Pere:

À l’occasion de la Journée Mondiale du Malade, que nous célébrerons le 11 février 2012, mémoire de Notre-Dame de Lourdes, je souhaite renouveler ma proximité spirituelle à tous les malades qui se trouvent dans des lieux de soins ou sont pris en charge par leurs familles, exprimant à chacun la sollicitude et l’affection de toute l’Église. Dans l’accueil généreux et aimant de chaque vie humaine et en particulier de celle qui est faible et malade, le chrétien exprime un aspect important de son témoignage évangélique, à l’exemple du Christ qui s’est penché sur les souffrances matérielles et spirituelles de l’homme pour le guérir.

En cette année…, je voudrais mettre l’accent sur les "sacrements de guérison", c'est-à-dire sur le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et sur l’Onction des malades, qui trouvent leur accomplissement naturel dans la communion eucharistique….

La lecture des Évangiles fait clairement apparaître que Jésus a toujours manifesté une attention particulière aux malades. Il n’a pas seulement envoyé ses disciples soigner leurs blessures (cf. Mt 10,8 ; Lc 9,2 ; 10,9), mais il a aussi institué pour eux un sacrement spécifique : l’Onction des malades.

La lettre de Jacques atteste la présence de ce geste sacramentel dès la première communauté chrétienne (cf. 5, 14-16) : dans l’Onction des malades, accompagnée de la prière des Anciens, l’Église tout entière confie les malades au Seigneur souffrant et glorifié pour qu’Il allège leurs peines et les sauve ; plus encore, elle les exhorte à s’unir spirituellement à la passion et à la mort du Christ, afin de contribuer ainsi au bien du Peuple de Dieu.

Ce sacrement nous amène à contempler le double mystère du Mont-des-Oliviers, où Jésus s’est trouvé dramatiquement confronté à la voie que lui indiquait le Père, celle de la Passion, de l’acte suprême d’amour, et l’a accueillie. Dans cette heure d’épreuve, Il est le médiateur, « en portant en lui-même, assumant en lui la souffrance et la passion du monde, la transformant en cri vers Dieu, la portant devant les yeux et entre les mains de Dieu, et la portant ainsi réellement au moment de la Rédemption ».

Mais « le Jardin des Oliviers est aussi le lieu d’où Il est monté vers le Père ; c’est donc le lieu de la Rédemption… Ce double mystère du Mont-des-Oliviers est aussi sans cesse "actif" dans l’huile sacramentelle de l’Église… signe de la bonté de Dieu qui nous rejoint ». Dans l’Onction des malades, la matière sacramentelle de l’huile nous est offerte, pourrait-on dire, « comme un remède de Dieu… qui à ce moment nous assure de sa bonté, nous offre force et consolation, mais qui, en même temps, au-delà du temps de la maladie, nous renvoie à la guérison définitive, à la résurrection (cf Jc 5,14) » (ibid).

Ce sacrement mérite aujourd’hui une plus grande considération, aussi bien dans la réflexion théologique que dans l’action pastorale auprès des malades. Puisque l’Onction des Malades valorise le contenu des prières liturgiques adaptées aux diverses situations humaines liées à la maladie, et pas seulement à la fin de la vie, elle ne doit pas être considérée comme un "sacrement mineur" par rapport aux autres. L’attention - et le soin pastoral - des malades si elle est, d’une part, le signe de la tendresse de Dieu pour celui qui souffre, constitue également, d’autre part, un bien spirituel pour les prêtres et la communauté chrétienne tout entière, prenant conscience que ce qui est fait au plus petit est fait à Jésus lui-même (cf Mt 25,40).

À propos des "sacrements de guérison", saint Augustin affirme : « Dieu guérit toutes tes maladies. N’aie donc pas peur : toutes tes maladies seront guéries… tu dois seulement Lui permettre de te soigner et tu ne dois pas repousser ses mains » (Exposé sur le Psaume 102, 5 : PL 36, 1319-1320). Il s’agit d’instruments précieux de la grâce de Dieu qui aident le malade à se conformer toujours plus pleinement au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. En soulignant l’importance de ces deux sacrements, je voudrais insister aussi sur l’importance de l’Eucharistie. Reçue dans un temps de maladie, elle contribue de manière singulière à une telle transformation, en associant la personne qui se nourrit du Corps et du Sang de Jésus à l’offrande qu’Il a faite de Lui-même au Père pour le salut de tous.

La communauté ecclésiale tout entière, et les communautés paroissiales en particulier doivent s’efforcer de garantir l’accès fréquent à la communion sacramentelle à ceux qui, pour raison de santé ou d’âge, ne peuvent se rendre dans un lieu de culte. Ces frères et sœurs ont ainsi la possibilité de renforcer leur relation avec le Christ crucifié et ressuscité, en participant à la mission même de l’Église, à travers leur vie offerte par amour pour le Christ. Dans cette perspective, il importe que les prêtres qui prêtent leur service dans les hôpitaux, dans les maisons de soins et chez les personnes malades, s’estiment de vrais "ministres des malades", signe et instrument de la compassion du Christ qui entend rejoindre toute personne marquée par la souffrance ».


 

 

 

 

 



[Photos: Robert Arsenault]

Friday, February 10, 2012

Memorial of St. Scholastica - BAL DE NEIGE

The Story of St. Benedict and St. Scholastica


MEMORIAL – ST. SCHOLASTICA, VIRGIN


As we celebrate anew the Memorial of the Virgin Saint Scholastica, we pray, O Lord, that, following her example, we may serve you with pure love and happily receive what comes from loving you. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever.

* * * * * *

SAINTE SCHOLASTIQUE

Sœur jumelle de saint Benoit, elle se consacra comme lui au Seigneur et vint habiter non loin de son frère dans un monastère au pied du Mont-Cassin. Elle le rencontre une fois par an, dans une petite maison située à mi-chemin.


C'est là que, trois jours avant sa mort, désirant passer sa nuit en entretiens spirituels avec son frère, elle obtient du ciel un orage si violent qu'il empêche saint Benoit de partir.

Mémoire de sainte Scholastique, vierge. Sœur de saint Benoît, consacrée à Dieu dès son enfance, elle eut en Dieu un seul cœur avec son frère, au point qu’une fois par an ils passaient ensemble toute une journée en louange de Dieu et en saints entretiens. Vers 547 elle fut, en ce jour, mise au tombeau que saint Benoît avait préparé pour lui-même au Mont-Cassin.

Dialogue de St Benoît et Ste Scholastique, selon St Grégoire le Grand :
"- Que Dieu tout puissant te pardonne, ma sœur! Qu’as-tu fait là!
- Voilà, je t’ai prié, tu n’as pas voulu m’entendre. J’ai prié mon Seigneur, et il m’a écoutée."

* * * * * *

Bal de Neige