Tuesday, November 25, 2014

THE FAMILY: VIRGINITY, MARRIAGE AND THE NATURE OF LIFE WITH GOD IN HEAVEN


La Famille: un colloque – Collège universitaire dominicain
Solennité de sainte Cécile, vierge et martyre – le 22 novembre
Conference on the Family—Dominican University College
Memorial of Saint Cecilia, Virgin and Martyr– November 22, 2014
[Texts: Revelation 11.4-12; Psalm 143 (144); Luke 20.27-38]


La virginité, le mariage et la nature de la vie céleste
[Textes :  Apocalypse 11, 4-12; Psaume 143(144); Luc 20, 27-38]

Chers frères et sœurs dans le Christ,

Il arrive de temps en temps que des études viennent confirmer ce que les catholiques savent déjà. Je me souviens par exemple d’avoir lu, il y a quelques années, un article paru dans le Globe and Mail dans lequel l’auteur se servait de données de Statistiques Canada pour montrer qu’une pratique religieuse assidue pouvait s’avérer un ingrédient important dans la réussite d’un mariage (le 16 septembre 1998).

Cette étude qui a été réalisée il y a plus de quinze ans déjà,  a été corroborée  maintes fois depuis par des études semblables en provenance des États-Unis. Ces études ont également démontré que les personnes qui vivent pleinement leur foi sont généralement plus heureuses et en meilleure santé. La science vient donc confirmer  le bien-fondé de propos que l’Église soutient depuis longtemps !


Dans l’Évangile que nous venons d’entendre, Jésus nous fait part  de quelques vérités sur le mariage. Mais en réalité l’enseignement de Jésus porte davantage sur la résurrection, sur la vie après la mort, sur la vie céleste. Soyons clairs : Jésus ne ‘diminue pas’ l’importance du mariage. Ce qu’il nous dit c’est que le mariage – tout comme toutes les autres choses que nous faisons, comme tous nos autres engagements, nous prépare pour la vie à venir.

Christopher West (who was just visiting Ottawa in September) has been teaching the “Theology of the Body” recently in terms of our human desires.  We-always-want-more! For example, within marriage, sex is such a wonderful gift, it’s truly sacred, and yet even he admits, it’s never enough.  This desire for more is an innate yearning for something that nothing in this world can satisfy.  Whether we realize it or not, we are all hungering for heaven!  If you want to read more on that topic, a few priests in Ottawa have been strongly recommending Christopher West’s most recent book: Fill These Hearts: God, Sex, and the Universal Longing.


In the Gospel Jesus is connecting marriage with eternal life.  First of all, it’s important to understand the Sadducees.  The Sadducees were so “sad” (one could argue) because they didn’t believe in the resurrection of the dead, the immortality of the human soul, or in angels. 

Rather than belief in the afterlife, they held to a less developed notion that the Israelite people essentially lived on in their descendants.  So, if a man died without children, his brother was obliged to take his wife and have children by her; this also ensured the handing on of property within the immediate family.  Levir, the Latin word for brother-in-law, led to this practice being designated as levirate marriage (spelled out in Deuteronomy 25.5).

The Sadducees imagined relationships in heaven would continue as they had on earth.  Jesus quoted the Pentateuch to show that in heaven relationships change.  Biological families are no longer necessary in the family of God.  For the “children of the resurrection” no longer need to worry about continuing the family tree. 



Jesus' teaching about there being no marriage in heaven might seem liberating to those whose earthly marriages failed, were abusive, or simply unhappy.  But many might feel disappointed by this teaching if they have been blessed to experience lifelong marital intimacy and companionship.

One conclusion, then, is that Heaven—the world to come—will surprise all of us, even believers.  Regardless of the relationships we’ve experienced on earth, we know that in heaven our capacity to love and be loved will only increase!

***



Je voudrais prendre quelques minutes pour parler du synode sur la famille qui s’est ouvert en octobre et qui se poursuivra jusqu’en octobre 2015. Je veux d’abord vous féliciter et vous remercier de participer à ce colloque sur la famille. Par votre présence ici, par vos prières, vous témoignez de votre désir de répondre à l’appel de l’Église universelle qui veut faire de la famille « sa priorité numéro un » comme on dit.

« Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » : Est-il besoin de se rappeler que tel est le thème du synode des évêques qui retient présentement notre attention. Parmi tous les commentaires qui nous parviennent d’ici et là, on dirait parfois qu’on a oublié que l’objet du synode est de voir comment nous pouvons évangéliser les familles, comment les familles peuvent être des lieux d’évangélisation et comment elles peuvent, à leur tour, évangéliser les autres. 

On dirait que tout le focus a porté jusqu’ici sur les défis que connaît la famille. Comme l’abbé Raymond de Souza  l’affirmait récemment : on dirait qu’il y a deux synodes, celui des médias et celui des évêques. Nous aimons bien les médias mais faudrait pas porter des jugements et tirer des conclusions en nous fiant uniquement aux reportages. Nous devons attendre les documents officiels, les documents finaux.

Archbishop Kurtz, president of the United States Bishops Conference argues that the Synod on the Family was never about changing the teaching of the Church on marriage, family life or sexual morality.  Rather, Pope Francis gathered bishops from around the world to hear about the various challenges facing families, and to come up with a merciful and loving way of encouraging Catholic families to be faithful and fruitful.


Pope Francis has told us that as Church we need “to receive the needy, the penitent and not only the just or those who believe they are perfect!” He has even gone further to state that we must not only welcome the lost, but go out and find them!

This Synod was called in response to a crisis in our time: the crisis of the family. In Canada and in the West our crisis is caused by ideologies which oppose the sanctity of human life and the institution of marriage and the family.  At the root of it is, as Pope Benedict called it, the Dictatorship of Relativism.  We don’t get to make the rules.  God makes the rules.  Or rather, God has designed us beautifully, and written his plan for our happiness in our hearts and on our bodies.  Another common error today is a false sensitivity or tolerance which suggests it’s good to allow people to continue down a dangerous path.  As if misleading people is somehow more loving. Pope Francis describes such an approach as “deceptive mercy,” a false mercy which bandages wounds but fails to heal them. 

The Holy Father ended this first portion of the Synod by beatifying Pope Paul VI – a heroic witness who wrote the brief but prophetic encyclical Humanae Vitae.  He was encouraging Catholics to continue in the 2000 year history of celebrating the gift of sexual fruitfulness.  Rather than resorting to contraception, Blessed Paul VI challenged us to find natural means for couples to be generous and responsible parents.

Please understand that I’m not here to condemn anyone.  Together we make up a Church of humble sinners who must constantly strive towards sainthood, even if we stumble along the way.  For all of us, God offers the gift of mercy, particularly through the Sacrament of Reconciliation, which we will have an opportunity to participate in later today.

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Les premiers chrétiens ont dû faire preuve de beaucoup de courage alors qu’ils se sont donnés pour mission de transformer un monde qui ne connaissait pas Dieu et qui avait à l’égard du mariage et de la moralité sexuelle des idées et des mœurs hélas bien semblables à celles qui prévalent aujourd’hui.

Quant à nous, nous sommes chanceux puisque nous pouvons jeter notre regard du côté de saints et de saintes comme sainte Cécile que nous fêtons aujourd’hui.

Quel modèle pour nous tous! Très jeune, Cécile consacra sa vie à Dieu et fit vœux de virginité. Ses parents la donnèrent en mariage à un jeune païen nommé Valérien.

Au soir du mariage, Cécile expliqua à son mari qu’elle était accompagnée d’un ange veillant sur elle. Valérien la respecta, se convertit et fut baptisé. Il en fut de même pour son frère Tiburcius. Lorsque les autorités romaines apprirent cela, les deux frères furent arrêtés et exécutés. Peu de temps après, c’est Cécile qui fut arrêtée. Elle fut condamnée à être enfermée dans la salle de bain de sa propre maison et à suffoquer par la vapeur. La chaleur et la vapeur n’eurent pas raison d’elle. 

Le préfet, en colère, ordonna de la décapiter. Le soldat envoyé pour la tuer perdit courage, et tout tremblant, la frappa à trois reprises, mais en vain. La loi romaine interdisant le quatrième coup, elle fut abandonnée gisant dans son sang. Cécile survécut trois jours pendant lesquels elle n’avait pas cessé de prêcher sa foi et d’encourager les pauvres.



Cécile mourut le 22 novembre de l’an 230. En 1599, Cécile fut inhumée dans la position exacte où elle expira, avec les doigts étendus, dans les catacombes de Saint Calixte avec, à ses pieds, les vêtements ayant essuyé ses plaies. Son exemple de pureté et de chasteté a été tellement fort que son nom a été inséré dans la première prière eucharistique.

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I would like to leave you with one final thought for families.  Perhaps some of you have seen the popular TV show “Blue Bloods” starring Tom Selleck and Donnie Walhberg.  It’s a police drama set in New York City.  The show centres on an Irish Catholic family.  Tom Selleck is the police commissioner.  His father the retired commissioner.  His children all work in law enforcement as an assistant district attorney, a detective, and a beat cop.  It’s refreshing to hear of a show that actually depicts the Catholic Church in a positive light.  


One thing especially worthy of note is that in practically every episode, on Sunday evening, the four generations of this Catholic family gather around the dinner table without the distractions of TV, smartphones etc.  They pray grace, share a meal, and spend quality time together. 

There have been recent research studies showing that children who grow up in homes where the family sits around a table and shares a meal at least five times a week are significantly less likely to end up with chemical addictions and involved in crime.  In general, they end up being more successful and live happier lives. 



The experts call it “table fellowship”. And isn’t table-fellowship what Jesus practiced with his disciples, at times with his opponents, with sinners whom he was calling to conversion?  It’s so simple, yet there are so many pressures (busyness, activities) pulling us away from doing what we as Catholics have always known to be good…long before the research was published.

That is why during this conference, we take the time as family to gather around the table of the Lord.  Most certainly we come with reverence before the altar of sacrifice.  But this is also the family dinner table where Jesus Himself nourishes us.  We bring our joys, our sufferings, and our intentions.  We come to pray together intimately for our own families and for our Catholic family worldwide. 

One day may God invite us to join him around his heavenly banquet table.

Photos of Mass: Paul Lauzon

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